Marine Fouquet

Directrice Accompagnement Climat, CSRD & CTO

BTP et Construction

Services & Conseil

Après des études d'ingénieure, une spécialisation en ACV au Danemark et un doctorat en comptabilité carbone, Marine Fouquet s'est spécialisée dans l'impact carbone des projets de construction. En 2021, elle a rejoint WeCount en tant qu'associée pour accompagner et former les entreprises. Elle est aussi responsable du déploiement de notre logiciel de bilan carbone et reporting CSR

CSRD

Stratégie Climat

Bilan Carbone

Les ressources crées par Marine Fouquet

Par un vote de 428 voix pour, 218 contre et 17 abstentions, cette réforme a été entérinée, introduisant des ajustements drastiques concernant les seuils d'application et le volume des données requises. Cette décision, justifiée par des impératifs de compétitivité, vise à alléger la charge administrative pesant sur les entreprises européennes.

Ces changements, portés par le paquet Omnibus I, réduisent substantiellement le nombre d'entreprises soumises à ces obligations, en resserrant l'étau réglementaire principalement autour des très grandes entreprises.

👉 Dans cet article, nous vous proposons une synthèse claire et actualisée des mesures finales et nos conseils pour savoir comment avancer face à ces changements.

🆕 Les experts CSRD de WeCount mettrons régulièrement à jour cet article pour vous tenir au courant des évolutions. 

En bref - les derniers éléments à jour

  • Vote définitif du 16 décembre 2025 – Le Parlement européen a définitivement adopté la loi Omnibus en séance plénière avec 428 voix pour, 218 contre et 17 abstentions. Ce vote confirme l'accord politique et clôture un processus législatif de plus de neuf mois.

  • Seuils CSRD (Rapport de durabilité) – Le champ d'application est resserré. Les obligations de reporting s'appliqueront désormais aux entreprises dépassant les seuils suivants : plus de 1 000 salariés et un chiffre d’affaires annuel net supérieur à 450 millions d’euros, Pour les entreprises non-européennes, le seuil est fixé à 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires généré dans l'UE. Note : Une clause de revue est prévue pour 2031.
  • Nouveau Calendrier CSRD – Pour les entreprises concernées par ces nouveaux seuils (souvent désignées comme la "vague 2"), la première publication est reportée. Les rapports sont attendus en 2028, portant sur l'exercice fiscal 2027.

  • Seuils CSDDD (Devoir de Vigilance) - Les obligations s’appliqueront uniquement aux très grandes entreprises de l'UE et hors UE si elles atteignent ces seuils : Plus de 5 000 employés, chiffre d'affaires annuel net supérieur à 1,5 milliard d'euros.

  • Exemptions CSDDD - Les entreprises ne seront plus tenues d’élaborer un plan de transition visant à rendre leur modèle économique compatible avec l’Accord de Paris. La responsabilité en cas d'infraction sera établie au niveau national, et non européen. Les entreprises devront adopter une approche fondée sur le risque pour identifier leurs incidences négatives.

  • Simplification drastique des normes (ESRS) – L'EFRAG a validé une réduction massive des exigences : environ 60 à 70 % des points de données (datapoints) obligatoires sont supprimés et 100 % des points de données facultatifs sont retirés,. L'analyse de double matérialité est simplifiée via une approche "top-down" basée sur le modèle d'affaires.

  • Plafonnement Chaîne de Valeur (Value Chain Cap) – Protection majeure pour les PME : les entreprises soumises à la CSRD ne peuvent plus exiger de leurs fournisseurs de moins de 1 000 salariés des informations allant au-delà du standard VSME. Les donneurs d'ordres doivent prioriser les informations déjà disponibles et ne solliciter des données supplémentaires qu'en dernier recours.

  • Outils numériques – l'EFRAG a lancé le "ESRS Knowledge Hub" début décembre. Cette plateforme centralise les normes (y compris VSME), les guides d'implémentation et une FAQ pour faciliter l'accès à l'information.

Les prochaines étapes :

  • Transposition nationale (2026) : Les États membres disposent désormais d'un an pour transcrire ces nouvelles directives dans leur droit national via une loi ou une ordonnance.

  • Validation des normes simplifiées (Mi-2026) : La Commission européenne doit maintenant transformer l'avis technique de l'EFRAG (reçu début décembre 2025) en acte délégué officiel. L'objectif est de finaliser ce système ESRS révisé d'ici la moitié de l'année 2026, pour qu'il soit effectif sur l'exercice fiscal 2027.

  • Normes sectorielles : L'EFRAG doit présenter une nouvelle feuille de route pour les normes sectorielles (initialement repoussées). Ces standards restent attendus car ils constituent la "pièce maîtresse" pour assurer la comparabilité entre acteurs d'un même secteur.
  • Clause de revoyure (2031) : Attention, les seuils d'application actuels (1 000 salariés / 450 M€) ne sont pas éternels. Une clause de revue a été intégrée aux textes, permettant à l'Union européenne de modifier à nouveau ces critères à l'horizon 2031.

CSRD : ce qui change concrètement

Relèvement des seuils d’éligibilité

L'objectif principal de cette réforme est de réduire la charge administrative en ciblant uniquement les très grandes entreprises.

Désormais, seules les sociétés dépassant les deux seuils suivants seront soumises aux obligations réglementaires de reporting : plus de 1 000 salariés (le seuil de 1 750 envisagé n'a pas été retenu) et un chiffre d’affaires net supérieur à 450 millions d’euros.

Ce changement réduit drastiquement le nombre d’entreprises concernées (environ 80 % des sociétés sortent du périmètre légal), excluant de fait la majorité des ETI et grandes PME.

Si les entreprises passant sous les nouveaux seuils sortent du périmètre obligatoire légal, elles ne s'échappent pas pour autant de la pression économique.

Pour elles, l'engagement devient volontaire mais stratégique, s'appuyant désormais sur le cadre simplifié VSME (Voluntary Standard for SMEs).

Ce standard change de dimension : il devient crucial en raison du nouveau mécanisme de « Value Chain Cap » (plafonnement de la chaîne de valeur). Concrètement, les grands donneurs d'ordres soumis à la CSRD ont désormais l'interdiction d'exiger de leurs fournisseurs (de moins de 1 000 salariés) des informations allant au-delà de ce référentiel VSME.

Ce standard agit donc comme un double levier : il structure la transition des PME tout en servant de « bouclier » contre les demandes de reporting disproportionnées venant de leurs partenaires commerciaux.

CSRD : calendrier d’application

Le 3 avril 2025, le Parlement européen a adopté la proposition “Stop-the-Clock” du paquet Omnibus, actant ainsi un report de deux ans des obligations de reporting pour les entreprises concernées.


Voici le calendrier d’application :

  • Vague 1 - Grandes entreprises cotées : maintenu, publication en 2025 (exercice 2024) ;
  • Vague 2 - Grandes entreprises non cotées, plus de 1 700 salariés avec un chiffre d'affaires supérieur à 450 M€ : report, publication en 2028 (exercice 2027). Normes volontaires basées sur la VSME proposées pour les entreprises en dessous de ce seuil ;
  • Vague 3 - Sociétés non-européennes avec CA supérieur à 450 M€, publication en 2028 (exercice 2027).

La simplification des normes ESRS

L’EFRAG (European Financial Reporting Advisory Group), architecte des normes de reporting, a rempli son mandat. Suite aux demandes de la Commission et aux consultations, l'organisme a officiellement adopté sa proposition de normes révisées le 28 novembre 2025 et l'a transmise à la Commission européenne le 4 décembre.

Ce nouveau socle technique, qui doit entrer en vigueur pour l'exercice 2027, acte une réduction massive de la complexité :

Réduction des données : L'EFRAG a validé la suppression de 60 % des points de données obligatoires et de 100 % des points de données facultatifs (volontaires). Au total, cela représente une diminution d'environ 70 % du volume de données à reporter par rapport aux normes initiales.

  • Nouvelle approche de la matérialité : L'analyse de double matérialité est profondément remaniée. On passe d'une approche exhaustive ("bottom-up") à une approche plus souple basée sur le modèle d'affaires ("top-down").

  • Clause de l'effort disproportionné : Une notion "d'efforts démesurés" ("undue cost or effort") est introduite, permettant aux entreprises d'être exemptées de reporter certaines informations si leur collecte est jugée trop complexe ou coûteuse, notamment concernant la chaîne de valeur où l'usage d'estimations est désormais autorisé.

  • Normes sectorielles : Conformément au vote du Parlement, le reporting spécifique à chaque secteur (initialement prévu pour juin 2024 puis 2026) est reporté sine die et devient facultatif dans l'immédiat, bien qu'une nouvelle feuille de route soit attendue de la part de l'EFRAG.

Prochaine étape : La Commission européenne doit maintenant transformer cet avis technique en acte délégué officiel d'ici la mi-2026

La restriction du périmètre de la chaîne de valeur

La directive Omnibus introduit un principe de limitation majeur baptisé « Value Chain Cap ».

Destiné à stopper l'inflation des questionnaires ESG, ce mécanisme interdit formellement aux grandes entreprises soumises à la CSRD d'exiger de leurs fournisseurs (de moins de 1 000 salariés) des informations allant au-delà du standard VSME.

Concrètement, cela instaure un « droit de refus » pour les PME face à des demandes disproportionnées. Pour les grands donneurs d'ordres, la règle du jeu change également : ils ne doivent solliciter des données supplémentaires qu'en dernier recours.

Pour combler les trous dans leur reporting (notamment le Scope 3), l'usage d'estimations et de données sectorielles est désormais officiellement autorisé et encouragé, remplaçant l'obligation de collecte de données primaires auprès de chaque fournisseur

Assurance limitée : une vérification moins stricte des données

Si le principe de l'assurance limitée (audit externe) est maintenu pour crédibiliser la démarche, la charge associée à cette vérification est considérablement allégée par la réforme :

  • Moins de données à auditer : Avec la suppression d'environ 70 % des points de données (datapoints), le périmètre de vérification est mécaniquement réduit, ce qui devrait limiter les coûts et la complexité de l'audit pour les entreprises.

  • La clause de l'« effort démesuré » (Undue Cost or Effort) : C'est une protection juridique essentielle introduite par l'EFRAG. Les entreprises pourront officiellement justifier l'absence de certaines données si leur collecte exige des ressources disproportionnées. Les auditeurs devront accepter l'usage d'estimations pour combler ces lacunes, notamment pour les données complexes de la chaîne de valeur (Scope 3), dès lors que la collecte directe est jugée trop difficile.

  • Le principe de « Présentation Fidèle » : S'inspirant des standards financiers internationaux (ISSB), les textes introduisent l'objectif de « présentation fidèle » (fair presentation). Pour l'auditeur, cela change la grille de lecture : l'objectif n'est plus de cocher chaque case technique, mais de valider que le rapport reflète honnêtement la réalité du modèle d'affaires, en réduisant le risque de surcharge informationnelle inutile.

L'audit ne disparaît pas, mais il change de nature. Il ne s'agira plus de sanctionner l'absence d'une facture fournisseur manquante à l'autre bout du monde, mais de valider la cohérence de vos estimations et la sincérité de votre démarche de transition.

Assouplissement de la taxonomie verte

Avec le projet Omnibus, la taxonomie verte européenne sera désormais réservée aux grandes entreprises, en cohérence avec le nouveau périmètre de la CSRD. 

Concrètement, seules les structures employant en moyenne plus de 1 000 salariés et réalisant un chiffre d’affaires annuel net supérieur à 450 millions d’euros resteront soumises à l’obligation de déclaration. 

Pour les autres, la contribution deviendrait volontaire. 

Le texte introduit également plus de souplesse dans la manière de déclarer :

  • Réduction estimée à 70% de la charge de reporting ;
  • Possibilité de rendre compte des activités partiellement alignées ;
  • Introduction d’un seuil de matérialité avec une exemption d’analyse pour les activités représentant moins de 10 % du CA, Capex ou Opex ;
  • Révision du DNSH (Do No Significant Harm) et clarifications attendues sur les critères liés à la pollution et aux substances chimiques.

Retrouvez ci-dessous les principaux ajustements : 

SujetExigences précédentesModifications Omnibus
Seuil d'applicationRequis pour toutes entreprises soumises à la CSRD.Requis pour les entreprises de +1000 employés avec un CA hors taxe supérieur à 450 M€. Reporting volontaire pour les entreprises sous ce seuil.
Évaluation des activités éligiblesRequise pour toutes activités éligibles.Établissement d'un seuil de matérialité financière à 10% pour l'évaluation d'une activité.
Critères Do No Significant Harm (DNSH)Application complète des critères DNSH.Réduction et clarification des informations requises. Consultation concernant le critère DNSH pollution et produits chimiques.
Alignement des activitésLes entreprises doivent strictement respecter les critères pour être alignées.Possibilité de divulguer lorsqu'une activité est partiellement alignée.
Green Asset Ratio (GAR) pour les institutions financièresInclusion de toutes les entreprises dans le dénominateur du GAR.Exclusion du dénominateur du GAR des entreprises qui ne sont pas incluses dans le futur périmètre de la CSRD.

CS3D : ce qui change concrètement

CS3D : les obligations du devoir de vigilance sont restreintes

Un périmètre drastiquement réduit Les obligations du devoir de vigilance (CS3D) ont été massivement simplifiées pour ne cibler que les géants économiques.

La directive ne s’appliquera désormais qu’aux très grandes entreprises :

  • Entreprises de l'UE : Plus de 5 000 employés et un chiffre d’affaires mondial net supérieur à 1,5 milliard d'euros.

  • Entreprises hors UE : Celles réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 1,5 milliard d'euros au sein de l'UE.

Une clause de revue est prévue pour 2031, laissant la porte ouverte à une modification future de ces seuils.

Le texte final adopté par le Parlement supprime deux piliers majeurs de la version initiale :

  • Fin du Plan de Transition Climatique : L’obligation pour les entreprises d’élaborer et de publier un plan de transition compatible avec l’Accord de Paris a été purement et simplement retirée du texte.

  • Retrait de la Responsabilité Civile : Contrairement aux versions précédentes, le texte final ne prévoit plus de mécanisme de responsabilité civile européenne permettant aux victimes de demander réparation directement. En cas d'infraction, les entreprises s'exposent principalement à des sanctions administratives pouvant aller jusqu’à 3 % de leur chiffre d’affaires.

  • Une vigilance "élargie" mais proportionnée L'approche par le risque évolue. Alors que certaines propositions voulaient limiter la vigilance aux fournisseurs directs, le texte final conserve une « vision élargie » du risque. Les grands groupes devront étendre leur surveillance aux plus petits fournisseurs uniquement lorsqu'ils l'estiment nécessaire pour identifier un risque avéré. L'objectif est de ne pas aveugler la vigilance tout en protégeant les petites structures des demandes systématiques et injustifiées.

Quelles sont les prochaines étapes ?

Le temps des négociations politiques est révolu. Avec le vote définitif du Parlement européen le 16 décembre 2025, le cadre législatif de la réforme Omnibus est fixé. Nous entrons désormais dans la phase de mise en œuvre technique :

  • Transposition nationale (2026) : Les États membres disposent désormais d'un an pour transcrire ces nouvelles directives (notamment les nouveaux seuils d'effectifs et financiers) dans leur droit national via une loi ou une ordonnance.

  • Validation des normes simplifiées (Mi-2026) : La Commission européenne doit maintenant transformer l'avis technique de l'EFRAG (transmis le 4 décembre 2025) en acte délégué officiel. L'objectif est de finaliser ce système ESRS révisé d'ici la moitié de l'année 2026. Ces nouvelles règles allégées devraient s'appliquer à l'exercice fiscal 2027, pour des rapports publiés en 2028.

  • Lancement du portail numérique : L'EFRAG a lancé début décembre le « ESRS Knowledge Hub ». Ce portail centralise désormais les normes (ESRS, VSME), les guides d'implémentation et les FAQ, offrant aux entreprises un point d'entrée unique et digitalisé pour décrypter leurs obligations.

  • Clause de revoyure (2031) : Les seuils actuels (1 000 salariés / 450 M€) ne sont pas gravés dans le marbre. Une clause de révision a été intégrée aux textes, permettant à l'Union européenne de modifier à nouveau ces critères à l'horizon 2031

CSRD, Omnibus : Nos conseils pour bien avancer 

Avec l'adoption définitive de la loi Omnibus le 16 décembre 2025, les seuils ont été relevés : seules les entreprises de plus de 1 000 salariés et 450 M€ de chiffre d'affaires restent dans le périmètre obligatoire légal.

Si cette décision exclut juridiquement près de 80 % des sociétés européennes, la réalité économique est tout autre. a CSRD n'est plus un simple exercice de conformité, c'est devenu un « passeport pour accéder au marché ».

Pour les entreprises non éligibles

Voici pourquoi et comment maintenir le cap, même sans obligation légale directe.

  • Sécuriser sa place dans la chaîne de valeur (L'effet « Value Chain Cap ») : Vos grands donneurs d'ordres soumis à la CSRD ont désormais une contrainte : le « Value Chain Cap ». Ce mécanisme leur interdit d'exiger de vous des données excessives, mais il standardise leurs attentes autour d'un socle précis : la VSME. En maîtrisant ce standard, vous anticipez leurs demandes légitimes tout en vous protégeant contre les questionnaires « sauvages » et disproportionnés.

  • Garder son accès aux financements : Les banques et investisseurs ne reculeront pas. Pour eux, la donnée ESG est indispensable pour évaluer les risques. Une entreprise capable de fournir des données fiables et auditables accèdera plus facilement à des financements verts et à des taux bonifiés. À l'inverse, l'inaction expose à une "prime de risque" et à une dévaluation implicite.

  • « Donner du sens » et piloter la performance : Le reporting ne doit pas être vu comme une charge administrative, mais comme un outil de pilotage. Il permet de canaliser la feuille de route ESG et de fédérer les équipes autour d'objectifs communs. 96 % des entreprises qui reportaient déjà comptent continuer malgré l'assouplissement des règles, preuve que l'exercice apporte une valeur stratégique interne.

  • Anticiper le risque de controverse : La pression ne vient pas seulement des clients B2B, mais aussi des collaborateurs, des consommateurs et de la société civile. L'absence de transparence expose aujourd'hui l'entreprise à des risques réels de réputation ou de sanction par le marché. Agir sur ses enjeux matériels, c'est minimiser ces risques tout en renforçant sa marque employeur.

Par où commencer ?

Si vous ne savez pas par quel bout prendre le sujet, voici la démarche pragmatique adaptée au nouveau contexte 2026 :

  • Adoptez le standard VSME comme boussole : Ne réinventez pas la roue. Ce standard, conçu par l'EFRAG, devient la « colonne vertébrale » du reporting volontaire. Il est proportionné, lisible par vos banquiers et clients, et vous protège contre les demandes d'informations disproportionnées.

  • Lancez une double matérialité « allégée » : Profitez des nouvelles souplesses validées par l'EFRAG. L'approche est désormais plus flexible (dite « top-down »), vous permettant de partir de votre modèle d'affaires pour identifier vos enjeux matériels prioritaires sans vous noyer dans une analyse exhaustive complexe. C'est l'étape clé pour prioriser votre action là où elle a le plus d'impact.

  • Pilotez la durabilité à plusieurs : Impliquez la direction pour créer une dynamique collective autour des enjeux ESG.
  • Observez les pratiques des autres entreprises : Inspirez-vous de celles déjà soumises par la CSRD ou qui ont basculé sur la VSME pour anticiper les données et les attentes susceptibles de vous être transférées.

Et plus concrètement ?

Si vous souhaitez avancer sans vous perdre dans la complexité réglementaire, WeCount propose un programme ESG complet, conçu pour aider les entreprises à structurer un reporting de durabilité crédible et une feuille de route alignée sur les normes ESRS et VSME.

Ce programme s’adresse aux organisations qui veulent :

  • réaliser leur premier reporting ESG ou mettre à jour leur feuille de route ;

  • donner du sens à la réglementation et à la collecte ;

  • embarquer les équipes internes et leurs parties prenantes ;

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En 4 mois, avec un format collectif et un accompagnement individuel, vous êtes guidés :

  • Phase 1 : Analyse de double matérialité conforme au cadre européen ;

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Le tout porté par notre plateforme CSRD/VSME, nos consultants dédiés et une méthodologie pensée pour être opérationnelle, pragmatique et accessible.

👉 Vous vous interrogez sur la suite, le bon rythme ou les bons outils pour structurer votre stratégie ESG ? Que vous soyez directement concerné par la CSRD ou non, notre équipe peut vous accompagner pour transformer ces enjeux en leviers concrets de pilotage, de performance et de mobilisation. Contactez-nous pour en parler !

Sources

CSRD et CS3D : l’Omnibus définitivement adopté au Parlement européen, 16 décembre 2025

L’UE fait progresser la simplification des rapports de durabilité alors que l’EFRAG soumet un ESRS révisé à la Commission, 4 décembre 2025

CSRD : l'Efrag adopte sa proposition de simplification des normes de reporting, 1 décembre 2025

Le Knowledge Hub de l'EFRAG

Press conference by Jörgen WARBORN (EPP, SE), rapporteur on simplified sustainability reporting and due diligence requirements, 13 novembre 2025

Commission simplifies rules on sustainability and EU investments, delivering over €6 billion in administrative relief, 26 février 2025

Portail RSE - Espace CSRD

Portail RSE - VSME : comprendre les normes volontaires

Article
Omnibus CSRD CS3D adopté : Derniers éléments à retenir et prochaines étapes

Le mardi 16 décembre 2025, le Parlement européen adopte définitivement la directive Omnibus. WeCount fait le point sur les dernières annonces !

Marine Fouquet
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16/12/25

À mesure que l’IA prend une place croissante dans les entreprises, les équipes RSE s’interrogent : Comment encadrer les usages d’IA sans freiner l’innovation ? Et comment, à leur échelle, utiliser l'IA de façon utile et durable dans le pilotage de la transition bas-carbone de leur entreprise ?

Ce webinaire 💎 Les Pépites 💎 vous aide à y voir plus clair. Les experts de Carbone 4, Contentsquare et WeCount partagent leur retours d’expériences pour vous aider à identifier les bons réflexes à adopter dans votre organisation.

Revivez les moments clés de notre webinaire

Pour accéder au replay, inscrivez-vous en complétant le formulaire ci-dessous. 👇🏻

Contenu

  • Les enjeux environnementaux de l’IA, décryptés par Carbone 4, qui a mené pour le compte de Mistral AI en collaboration avec l’ADEME, la première analyse de cycle de vie d'un grand modèle de langage (LLM).
  •  Rôle et posture à suivre face aux fournisseurs de solutions IA.
  •  Exemples concrets et cas d'usages d'IA utiles pour le pilotage de votre stratégie climat, sobres et maîtrisés à travers l'approche de WeCount, éditeur d'un logiciel de reporting Climat & ESG.
  • Témoignage, challenges et bonnes pratiques du VP Sustainability de Contentsquare, l’une des championnes de la tech française qui intègre l’IA au coeur de sa stratégie de développement.

🎤 Avec les interventions de :

Marine Fouquet, Associée, CTO et Responsable Climat, WeCount
Mujahed Darwaza
, Consultant climat et expert numérique, Carbone 4
Guilhem Isaac Georges
, VP Sustainability, Contentsquare

👋 À propos des webinaires Pépites de WeCount

Les Pépites de WeCount mettent en lumière celles et ceux qui font avancer la décarbonation dans leurs organisations. Un rdv trimestriel, des formats courts, inspirants et concrets pour passer de la réflexion à l’action.

Webinaire
Les Pépites #4 - IA : mode d’emploi pour les responsables RSE

La quatrième édition des Pépites by WeCount pour comprendre quelle posture adopter en tant que responsables RSE face à l’intelligence artificielle.

Marine Fouquet
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4/12/25

9 des logiciels bilan carbone et comment bien choisir en 2025?

Vous démarrez une démarche de décarbonation dans votre entreprise ? Le choix de votre logiciel bilan carbone sera une étape décisive. 

Un outil bien sélectionné vous permettra non seulement de mesurer vos émissions avec fiabilité, mais aussi de structurer vos actions et de piloter vos progrès dans la durée.

Le marché actuel offre un large spectre de solutions. Certaines se limitent à produire un premier diagnostic et à sensibiliser vos équipes, tandis que d’autres vont beaucoup plus loin. 

Les plateformes SaaS les plus avancées intègrent la collecte et la mise à jour automatisée des données, un reporting réglementaire complet et un suivi continu de votre stratégie climat.

Dans cet article, nous vous proposons une grille de lecture claire des critères à prendre en compte pour choisir le logiciel le plus adapté à vos besoins. 

Vous y découvrirez également 9 acteurs représentatifs du marché, avec leurs spécificités et points notables, pour amorcer un benchmark solide et gagner du temps dans votre sélection.

Un bref rappel sur le bilan carbone  

Le bilan carbone, aussi appelé bilan GES, permet de mesurer l’ensemble des émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre générées par une entreprise et sa chaîne de valeur.

Il couvre trois grands périmètres, appelés dans le jargon RSE “scopes” :

  • Le scope 1 : émissions directes liées aux sources de combustion (fuel, gaz, etc.) ;

  • Le scope 2 : émissions indirectes liées aux consommations d’énergie (électricité, vapeur, froid, etc.).

  • Et le scope 3 : émissions indirectes produites en amont et en aval de la chaîne de production. Par exemple, l’achat de matières premières.


En France, le BEGES réglementaire rend le bilan carbone obligatoire pour certaines structures.

Mais le rôle du bilan carbone dépasse largement cette obligation. Il constitue une base de travail essentielle pour engager une trajectoire climat dans la durée. La transition ne se fait pas en ligne droite : plusieurs cadres coexistent (CSRD, GHG Protocol, Bilan Carbone®, SBTi, VSME…) et chacun apporte ses propres exigences. 

Dans ce paysage complexe, le bilan carbone devient votre point d’ancrage. Il vous permet de suivre vos progrès année après année et d’inscrire votre démarche dans une logique d’amélioration continue.

À ce stade, disposer d’un logiciel adapté devient un véritable atout. Il facilite la structuration et la fiabilisation de vos données, assure leur traçabilité et rend possible un pilotage régulier de vos émissions. Autrement dit, il transforme le bilan carbone en un outil concret de gestion et d’action.

Pour passer de la théorie à la pratique, encore faut-il choisir la bonne solution. Selon vos besoins, vous pouvez démarrer avec un fichier Excel ou opter directement pour une plateforme SaaS dédiée.

Les types d’outils pour réaliser son bilan carbone

Concrètement, pour traduire ces exigences en actions, vous avez deux options : démarrer avec un tableur ou passer sur une plateforme SaaS. 

Voyons quand choisir l’un ou l’autre.

Fichier Excel ou logiciel, quelle option choisir ?

La première étape est de choisir entre l’utilisation d’un fichier Excel ou d’un logiciel de comptabilité carbone.


Tableur Bilan Carbone® Excel de l’Association Transition Bas-Carbone (ABC)

Le tableau Bilan Carbone® a été développé par l’Association pour la transition Bas-Carbone (ou ABC).  L’ABC sensibilise, forme et donne des moyens d’action concrets aux organisations et aux citoyens pour réussir leur transition bas-carbone. 

Elle est entre autres à l’origine de la méthode Bilan Carbone®, une des méthodologies permettant de réaliser son bilan d'émissions de gaz à effet de serre.

Le tableur Bilan Carbone® permet de mesurer et de rapporter vos émissions d’équivalent CO2. Pour l’utiliser en interne, vous devez être formé par l’ABC. Cette formation vous permet aussi d’être accrédité Bilan Carbone®.

Le tableur de l’ABC adapté aux petites entreprises qui veulent se former à la méthode Bilan Carbone® et qui souhaitent internaliser la compétence.

Vous y retrouverez les différentes catégories d’émission : fret, achats de produits et services, énergie, etc.  

Vous pourrez aussi visualiser les données sous forme de graphiques basiques.

Le fichier est compatible avec le GHG Protocol et le BEGES.

AvantagesInconvénients
GratuitéPrise en main longue
Modèle Excel éprouvé et prêt à l'emploiLimité au-delà d'une cinquantaine de données
Conforme à la méthode Bilan Carbone ®Module de simulation de son plan d'action limité
Risque d'erreur élevé (saisie, formules)
Pas de gestion multi-utilisateurs
Suivi interannuel difficile (mise à jour de FE, changement de périmètre...)
Visualisations limitées
Pas de support technique dédié

Construire votre propre fichier Excel

Un fichier Excel peut être adapté pour un premier bilan carbone. 

Néanmoins, votre outil sera limité si vous souhaitez construire votre plan d’action et le suivi de vos émissions de gaz à effet de serre sera plus difficile.

AvantagesInconvénients
GratuitéDifficile à déployer dans des organisations complexes (multi-sites, multi-produits). Une ACV Carbone par produit est complexe à calculer avec Excel.
Facile à mettre en œuvre pour les petites organisationsDifficile de suivre un plan d’action
Difficile de suivre les émissions année après année et comprendre les évolutions
Impossible d'importer des données en masse
Temps de construction très long pour obtenir un fichier cohérent et complet
Suivi interannuel difficile (mise à jour de FE, changement de périmètre...)
Risque de non-conformité avec les reportings réglementaires (GHG Protocol, BEGES, Bilan Carbone ®, CSRD, SBTi, CDP, VSME)
Pas de mise à jour automatique des facteurs d’émission
Complexe à documenter et justifier pour un audit externe
Pas de simulation dynamique de scénarios
Collaboration limitée : fichiers difficilement partageables, suivi peu traçable.

Si ces fichiers peuvent convenir à une première approche, ils montrent rapidement leurs limites dès que les données se complexifient. C’est pourquoi de nombreuses organisations se tournent vers des plateformes SaaS spécialisées.

Plateforme SaaS : différents types de logiciel en fonction de votre besoin

Les logiciels de comptabilité carbone sont particulièrement adaptés aux entreprises gérant de gros volumes de données et souhaitant évaluer leurs actions grâce à un reporting structuré.

Comparé aux fichiers Excel, un logiciel de comptabilité carbone robuste permettra à l’entreprise de :

  • Fiabiliser les données, via un workflow de collecte et validation des données ;

  • Mobiliser facilement ses collaborateurs pour la collecte des données et la construction du plan d’action ;

  • Réaliser un reporting précis (par site, par produit ou par business unit de son organisation) ;

  • Définir et quantifier des scénarios de plan d’actions (émissions de CO2e évitées, coûts, faisabilité) puis d'arbitrer sur les actions à mettre en place ;

  • Suivre l’évolution de son bilan carbone chaque année pour identifier les augmentations ou les baisses d’émission par poste, par site ou par produit ;

  • Identifier les évolutions liées à des changements de périmètres ou méthodes de calcul ;

  • Contribuer au reporting extra-financier de son entreprise, comme celui de la VSME, CRSD et le volet ESRS E1.

En bref, ces plateformes vous permettent de collaborer plus facilement, de visualiser vos données en un clin d'œil et de calculer vos émissions de GES avec précision.

AvantagesInconvénients
Robustesse et fiabilité des résultatsTemps de décision plus long pour diverses raisons : budget, gouvernance, priorités
Capacité à construire et comparer différents scénarios d’actionsPersonnalisation parfois limitée selon l’outil
Facilité d’utilisation et précisionDépendance à un prestataire externe pour la maintenance ou les évolutions
Facilité de collaboration
Facilité d’analyse et de mise à jour des données
Alignement avec les cadres réglementaires (GHG Protocol, BEGES, Bilan Carbone ®, CSRD, SBTi, CDP, VSME)
Traçabilité et auditabilité des données
Mise à jour automatique des facteurs d’émission
Intégration possible avec des outils métiers via API (ERP, achats, etc.)
Pilotage multi-entités depuis un même espace
Aide à la structuration du plan de transition
Visualisations et reporting prêts à l’emploi
Montée en compétence progressive des équipes

Le prix d’un logiciel Bilan Carbone peut sembler au départ un frein. 

Pourtant, il devient vite un non-sujet dès lors qu’on mesure le temps gagné, la fiabilité assurée et la simplicité de suivi dans la durée. 

À l’inverse, s’appuyer sur un fichier Excel demande beaucoup de ressources, avec des risques d’erreurs et une perte d’efficacité qui finissent par coûter plus cher qu’un outil dédié.

Un exemple concret illustre bien cette réalité. Le Festival Off d’Avignon a choisi d’adopter un logiciel pour structurer sa démarche climat. Comme l’explique Chloé Suchel, directrice de la communication, l’outil a permis de fiabiliser la collecte de données et de mettre en place un suivi comptable précis par service, avec une meilleure remontée d’informations. 

L’équipe peut désormais actualiser son bilan carbone tous les deux ans, ce qui inscrit l’action dans la durée.

« On veut construire des projets qui soient structurants et réplicables pour tous les acteurs du spectacle vivant », souligne-t-elle. Dans un secteur culturel où les enjeux sont particulièrement complexes (mobilité des publics, diversité des sites, impact local) le recours à un logiciel devient un véritable levier stratégique.

Cet exemple, partagé lors du webinaire “Comment structurer votre démarche de décarbonation ?”, illustre à quel point une plateforme SaaS peut transformer la gestion carbone d’une organisation. 

Vous pouvez d’ailleurs consulter ce webinaire pour découvrir d’autres bonnes pratiques et témoignages.

Top 9 des logiciels bilan carbone

Avant d’entrer dans le détail des critères de choix, nous avons recensé 9 logiciels de référence que vous retrouverez plus bas dans l’article.

WeCount

WeCount est un logiciel de comptabilité carbone utilisée par des petites structures, PME, ETI et grands groupes, en France comme à l’international. L’outil s’adapte à toutes les configurations (multi-sites, multi-activités ou multi-pays) tout en restant simple à déployer et à utiliser pour les équipes qui pilotent la démarche climat.

Au-delà du calcul, WeCount permet de passer rapidement à l’action : transformer le bilan carbone en une stratégie climat structurée et réaliste, renforcer la compétence des équipes, et piloter sereinement une trajectoire bas carbone compatible avec les objectifs de l’entreprise. 

Dans un marché où les plateformes bilan carbone se multiplient, WeCount se distingue par une double approche :

  • un logiciel robuste, conforme à l’ensemble des standards (Bilan Carbone®, GHG Protocol, BEGES, CSRD, SBTi, ACT, VSME, CDP), conçu pour une prise en main rapide et une utilisation fluide par toutes les équipes ;

  • et un accompagnement sectoriel assuré par des consultants consultants climat hautement spécialisés, dotés d’une expérience approfondie de leur secteur (santé, agroalimentaire, BTP, industrie, numérique, textile, tourisme, culture, enseignement supérieur…).

La collecte est simplifiée (connection API et aux ERP, Import automatisé de milliers de données Excel, fichier écriture comptable, questionnaires internes), les analyses s’appuient sur des bases de données reconnues (Base Empreinte®, ecoinvent, Inies, Agribalyse, Defra, Ecobalyse…) et plus de 50 tableaux de bord facilitent l’analyse, la comparaison et la prise de décision.

Principales caractéristiques

  • Modélisation précise et flexible : paramétrage multi-sites, multi-activités et produits, cartographie sur-mesure, accès à +115 000 facteurs d’émission issus de 15 bases de référence.

  • Collecte et collaboration simplifiées : connexion APIs/ERP, imports automatisés de milliers de données (Excel/FEC, etc.), questionnaires collaborateurs, workflows de validation, traçabilité complète.

  • Reporting complet et conforme : alignement natif avec tous les standards (Bilan Carbone®, GHG Protocol, BEGES, CSRD, SBTi, ACT, VSME, CDP), +50 tableaux de bord dynamiques et personnalisables.

  • IA intégrée pour automatiser et fiabiliser : complétion automatique des données CSRD/VSME via vos documents (ex : DPEF), consolidation intelligente des données qualitatives par site, suggestions d’actions de réduction adaptées à vos enjeux, et recommandation automatique des facteurs d’émission selon les données importées.

  • Pilotage stratégique : simulation de scénarios, priorisation des actions selon l’impact CO₂e, les budgets et la faisabilité, construction de trajectoires alignées avec l’objectif 1,5°C, well-below 2°C.

  • Accompagnement expert et sectoriel : formation, audit et intégration des données existantes, assistance à la mise à jour du bilan carbone, structuration des plans d’action, support dédié.

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Explorez la plateforme WeCount dès aujourd'hui

Sami

Créée en 2020, Sami propose une solution de comptabilité carbone principalement destinée aux PME et aux ETI. La plateforme permet de réaliser un bilan carbone et de structurer des premières actions de réduction.

Elle centralise les données nécessaires au calcul des émissions et s’appuie sur une base de facteurs d’émission étendue (environ 110 000 facteurs issus de différentes sources).

La solution est certifiée B Corp™ et labellisée Positive Company®. La tarification est communiquée sur demande, en fonction des besoins et du profil de l’entreprise.

Toovalu

Toovalu est une plateforme collaborative et modulaire qui associe suivi carbone et indicateurs RSE. Elle aide les entreprises à construire une stratégie climat alignée sur les grands cadres réglementaires comme la CSRD, la SBTi ou la Taxonomie verte. 

L’outil permet de piloter en même temps la décarbonation et la performance durable de l’organisation.

Depuis 2024, Toovalu fait partie du groupe Lefebvre Sarrut, acteur européen reconnu pour son expertise juridique et fiscale. 

La solution se distingue par une solide maîtrise de la réglementation RSE et met à disposition plus de trente modèles de collecte directement basés sur les référentiels tels que la CSRD ou Ecovadis. Elle propose par ailleurs une tarification uniquement sur demande, ce qui permet d’adapter l’offre aux spécificités de chaque entreprise.

Aktio

Aktio est un outil français de calcul carbone, acquis en mars 2025 par le groupe Apave et intégré à sa branche dédiée aux enjeux de durabilité. 

La solution a été pensée dès le départ avec une orientation vers l’automatisation et la collaboration entre parties prenantes.

À noter que la plateforme est disponible en français, en anglais et en espagnol. Elle inclut également le Carbon Club Aktio, un dispositif qui réunit partenaires, webinars et rencontres professionnelles. 

L’entreprise est membre du mouvement Impact France et détient la certification B Corp. Enfin, la tarification se décline en deux formules distinctes : une offre standard et une offre accompagnée.

Greenly

Greenly est une application de bilan carbone conçue pour automatiser la mesure des émissions sur les scopes 1, 2 et 3. 

Elle s’appuie sur des benchmarks sectoriels ainsi que sur les méthodologies de l’ADEME et du GHG Protocol pour fournir une évaluation structurée et directement exploitable par les entreprises.

L’application propose un système de scoring interne permettant d’évaluer la stratégie climat de l’entreprise. Elle intègre une marketplace pour financer des projets engagés. Enfin, son offre repose sur quatre formules distinctes : Carbone, ACV, ESG ou un package personnalisé.

Plan A

Plan A est une greentech européenne fondée en 2017. Elle développe un logiciel de comptabilité carbone et de reporting ESG pensé pour les grandes entreprises et multinationales. 

La solution se distingue par sa capacité à centraliser les données multi-sites et multi-pays, et à fournir des outils de pilotage adaptés aux enjeux globaux des organisations.

La plateforme bénéficie d’une certification TÜV, gage de fiabilité méthodologique. Elle donne accès à plus de 3 500 solutions et activités de décarbonation intégrées. Son offre est structurée autour de trois formules tarifaires (essentiel, pro et entreprise) permettant aux organisations d’adapter l’outil à leur niveau de maturité et à leurs besoins.

Tennaxia

Tennaxia est un éditeur français de logiciels dédié à la performance durable, pensé pour accompagner les grandes entreprises et groupes internationaux dans la gestion de leurs données extra-financières. 

En 2024, la société a renforcé son expertise carbone avec le rachat de Traace, une start-up spécialisée dans les bilans carbone. Sa solution associe pilotage carbone et reporting extra-financier à grande échelle.

Tennaxia se distingue par un module de management HSE qui permet de suivre les enjeux santé, sécurité et environnement, ainsi qu’un module “Impact Finance” conçu pour répondre aux besoins des investisseurs. 

Sweep

Sweep est une plateforme française spécialisée dans la gestion et l’automatisation des données ESG. Elle s’adresse en priorité aux entreprises du retail, des biens de consommation et de l’industrie, qui doivent structurer et piloter leurs données extra-financières de manière fiable et centralisée. 

Sweep se distingue par quatre modules complémentaires : Climat, Finance, Supply Chain, ESG-CSRD. Ces modules couvrent l’ensemble des besoins de reporting et de pilotage extra-financier. 

La plateforme intègre une marketplace dédiée au financement de projets carbone. L’interface est proposée uniquement en anglais et l’accès se fait via un modèle de licence annuelle premium.

Carbo

Carbo est une solution française conçue pour rendre la comptabilité carbone plus simple et pédagogique. 

Elle accompagne particulièrement les TPE, startups et scale ups qui souhaitent s’engager pas à pas dans la compréhension, la mesure et la réduction de leur empreinte carbone. 

La solution s’appuie sur plus de trente bases de données environnementales. Elle intègre également une notation propriétaire, le Carbo Strategy Ratings®, qui apporte un regard supplémentaire sur la stratégie climat des organisations. 

L’approche ne se limite pas aux entreprises puisque Carbo propose aussi une application “Carbo Citoyen” destinée aux particuliers. Son modèle repose sur trois formules de tarification (Essentiel, Pro et Premium) qui s’adaptent à la taille et aux besoins de chaque structure.

Les critères essentiels pour bien choisir son logiciel bilan carbone

Les fonctionnalités indispensables

Un logiciel de bilan carbone fiable repose toujours sur un socle fonctionnel commun. C’est lui qui garantit à la fois la fiabilité des résultats et la pertinence des décisions. 

Tout commence par la cartographie des émissions, qui offre une vision claire de l’empreinte carbone selon les activités, les sites ou les processus. Grâce à cette vue d’ensemble, il devient possible d’identifier rapidement les postes les plus émetteurs et de hiérarchiser ses priorités.

Vient ensuite la collecte des données. Elle doit être simple et fluide, que ce soit par saisie manuelle, import de fichiers, intégration API ou workflows de validation. Ce module joue un rôle décisif car il conditionne la qualité des informations, limite les erreurs et facilite l’implication des collaborateurs dans la démarche.

Une fois les données centralisées, l’analyse et le reporting prennent le relais. Le logiciel transforme alors les chiffres bruts en tendances exploitables, comparables entre sites ou filiales, et directement utilisables dans les reportings réglementaires. C’est le moment où la donnée devient décision.

La trajectoire constitue une étape clé. Elle projette les émissions futures en fonction des actions prévues et de l’historique de l’entreprise, afin de vérifier si l’organisation suit bien sa trajectoire de réduction. Cette projection se traduit en plan d’action, véritable feuille de route à piloter et ajuster dans le temps.

Enfin, la mise à jour régulière du bilan carbone assure que les données restent en phase avec la réalité de l’activité. Un bon logiciel doit rendre cette révision simple et continue, pour intégrer les évolutions organisationnelles ou techniques. 

Exemple rapports pour analyser l'évolution des bilans carbones, logiciel WeCount

Le reporting global, qui boucle le processus, donne alors une vision complète et directement exploitable du bilan GES.

Les critères différenciants pour valider son choix

Au-delà de ce socle fonctionnel, certains critères permettent de distinguer une solution limitée d’une plateforme robuste et durable. 

Le premier concerne la solidité méthodologique. Votre logiciel doit être conforme aux cadres de référence comme le GHG Protocol, le Bilan Carbone®, le BEGES ou encore la CSRD. 

Exemple module d'export, logiciel WeCount

L’Association Bilan Carbone (ABC) attribue d’ailleurs une note de conformité aux éditeurs ; il est donc possible de demander ces résultats pour s’assurer du sérieux de la solution. 

Un autre point déterminant est l’adaptation à la complexité organisationnelle. Une entreprise répartie sur plusieurs sites ou pays doit pouvoir gérer différents niveaux de granularité et conserver une vision consolidée. 

C’est ce qui rend possible le pilotage d’équipes nombreuses et hétérogènes, tout en valorisant les actions locales.

Exemple gestion des organisations logiciel, logiciel WeCount

Les spécificités sectorielles doivent également être prises en compte. Le logiciel doit s’appuyer sur des bases reconnues et adaptées, par exemple Agribalyse pour les produits agricoles et alimentaires ou Inies pour les produits et équipements de la construction. 

La fréquence de mise à jour de ces facteurs d’émission est un critère clé, car elle conditionne la fiabilité des résultats sur le long terme.

La transparence et la traçabilité complètent ce cadre. Un bon outil doit permettre de suivre l’origine des méthodes, d’historiser les modifications et de conserver un registre clair des validations. 

Enfin, l’ergonomie et la dimension collaborative jouent un rôle essentiel. 

Un outil efficace doit rester accessible à tous, même aux contributeurs non-experts, tout en offrant des droits différenciés et des workflows fluides. La possibilité d’impliquer largement les collaborateurs, via des questionnaires ou des modules de sensibilisation, peut renforcer la dynamique collective. 

L’accompagnement humain de l’éditeur, avec son expertise sectorielle et son support méthodologique, fait souvent la différence entre un simple logiciel et un véritable outil de pilotage stratégique.

Une fois ces critères intégrés, vous êtes prêt à explorer les solutions disponibles et à comparer les éditeurs les plus représentatifs du marché. C’est l’étape qui ouvre la voie à un benchmark éclairé et adapté à vos besoins.

Une fois votre logiciel choisi, reste à l’utiliser efficacement. Voici la méthodologie en 8 étapes qui vous aidera à structurer et fiabiliser votre reporting.

Comment utiliser un logiciel de comptabilité carbone ?

Réaliser un bilan GES avec une plateforme SaaS suit une méthodologie claire en 8 étapes. Cette approche structurée permet de fiabiliser votre reporting et d’impliquer vos équipes dans la démarche

Étape 1 et 2 : La configuration du logiciel et du bilan carbone

Vous devez d'abord configurer votre cartographie des flux en définissant :

  • Le périmètre organisationnel (pays, régions, sites, etc.) ;

  • Le reporting produit (famille de produits, sous-familles, références, etc.) ;

  • Les critères complémentaires d’analyse (noms de fournisseurs, business units, typologie de salariés, etc.).

Cette étape est clé dans la réussite de votre reporting. Votre objectif est de trouver l’équilibre entre le niveau de reporting souhaité (par exemple un reporting par référence produit dans le textile) et la disponibilité réelle des données dans votre entreprise.

‍Étape 3 : Le choix de méthodes de calculs et des facteurs d’émission

Pour chaque poste d'émission, vous devez déterminer la méthode de calcul en fonction de la précision du résultat souhaité, de l’accessibilité des données et de l’importance de ce poste dans votre bilan carbone.

💡 Bon à savoir : il faut toujours privilégier une méthode de calcul basée sur des données physiques comme le kWh plutôt que sur des données monétaires comme le montant de la facture d’électricité.

Les données physiques reflètent directement la consommation réelle, tandis que les données monétaires peuvent varier selon les prix du marché, les taxes ou les contrats, ce qui fausse la précision du calcul.

Vous devez ensuite définir le facteur d’émission le plus pertinent. Pour certains postes d’émissions, vous pouvez vous appuyer sur les bases de données sectorielles comme Agribalyse ou Ecobalyse.

Étape 4 : Structuration et collecte des données

Intégration des données déjà disponibles au format Excel ou dans vos ERP

Avez-vous déjà des données disponibles dans des fichiers consolidés ?

Si c’est le cas, vous pouvez vérifier et adapter le format des fichiers pour pouvoir les intégrer en masse dans la plateforme.

💡 Bon à savoir : Selon les logiciels, une partie des données peuvent être collectées en connectant la plateforme directement à votre ERP une fois le premier bilan carbone réalisé.

‍Lancement de la collecte des données auprès des contributeurs

Pour les informations non disponibles, il faut identifier qui saisit la donnée, qui la valide et comment la source est tracée. Associer systématiquement chaque donnée à un responsable et à un document de référence simplifie grandement les mises à jour ultérieures. 

En parallèle, une communication interne claire favorise la mobilisation des collaborateurs et l’adhésion au projet.

Étape 5 : Analyse des résultats

Les plateformes de comptabilité carbone permettent d’analyser vos résultats de nombreuses manières, par exemple :

  • Analyse globale pour identifier vos principaux postes d’émissions;

  • Analyse détaillée des sous-catégories de postes d’émissions;

  • Comparaison de l’impact carbone de chacun des produits et des activités de votre entreprise (ACV Carbone);

  • Comparaison de l’impact carbone en fonction des pays, des régions, des sites, etc.

Mais comme chaque entreprise a ses spécificités, votre logiciel doit être capable de construire des graphiques personnalisés. C’est le cas de la plateforme WeCount !

Étape 6 : Définition d’une trajectoire de réduction

Pour mettre en place votre plan d’action, vous devez définir votre trajectoire de réduction fondée sur l’analyse de votre bilan carbone. Pour cela, il faut déterminer votre objectif de réduction entre 5 et 10 ans.

💡 Bon à savoir : Le standard SBTi est la plus utilisée. Elle permet de définir une trajectoire de réduction compatible avec l’Accord de Paris pour les trois scopes. 

Pour savoir comment fixer des objectifs de réduction SBTi, consultez notre article sur le sujet.

Étape 7 : Élaboration du plan d’action

‍Votre plan d’action doit intégrer trois dimensions : l’évolution de votre activité (ex. hausse du chiffre d’affaires, effectifs), l’évolution de facteurs externes (comme le mix électrique des pays où vous opérez) et les actions de réduction que vous décidez de mettre en œuvre.

Le plus de WeCount est de posséder un moteur de simulation qui prend en compte l’effet de foisonnement : les interactions entre vos différentes actions de réduction et leur influence sur l’impact global. 

À partir de vos hypothèses, l’outil génère plusieurs sorties visuelles : une matrice qui compare les actions selon leur impact, leur faisabilité et leur coût, une visualisation de la trajectoire de décarbonation, une analyse détaillée par chantier de réduction, ainsi qu’une comparaison des scénarios possibles pour ajuster votre stratégie. 

Un planning de déploiement modifiable complète le dispositif pour suivre concrètement la mise en œuvre.

Étape 8 : Suivi du plan d’action et des émissions chaque année

Dernière étape, suivre chaque année vos émissions de CO2e et l’impact des actions mises en place. Cela vous permettra d’optimiser votre stratégie de décarbonation.

Lors de la comparaison des bilans carbone entre eux, il faut prendre en compte et comprendre les types d’évolution, à savoir :

  • Périmètre organisationnel (comme un nouveau site générant des émissions) ;

  • Périmètre de reporting (tel que l’intégration de nouveaux postes d’émissions non mesurés dans les précédents bilans carbone) ;

  • Méthode de calcul ;

  • Facteurs exogènes (exemple : évolution du mix électrique) ;

  • Évolution effective des émissions de CO2e.

Selon l'analyse des écarts, vos enjeux de reporting, vous devrez peut-être mettre à jour les bilans carbone des années précédentes. 

Cela vous permettra de comparer vos émissions à périmètre constant et de suivre l'évolution de votre empreinte carbone dans le temps.

En suivant ces 8 étapes, vous vous assurez de réaliser un bilan carbone fiable, de définir une trajectoire de réduction et un plan d’actions adapté à votre entreprise. 

La réussite de votre reporting dépendra de la qualité de vos données et de la pertinence des méthodes de calcul et facteurs d’émission choisis !

Choisir WeCount pour son bilan carbone

Opter pour WeCount, ce n’est pas seulement choisir un logiciel pour calculer vos émissions. C’est vous doter d’un outil capable de fiabiliser vos données, de structurer votre démarche, et de piloter une trajectoire bas carbone ambitieuse et réaliste, adaptée à votre métier.

Notre conviction : un bilan carbone n’a de valeur que s’il devient un levier stratégique

C’est pourquoi nous combinons une plateforme robuste, pensée pour accélérer vos processus et garantir la conformité, à l’accompagnement de consultants climat sectoriels, capables de transformer vos chiffres en décisions opérationnelles.

En choisissant WeCount, vous donnez à vos équipes les moyens de monter en compétence, d’agir plus vite et de piloter la transition avec confiance.


Votre organisation dispose alors d’un cadre clair, d’une méthodologie éprouvée et d’un outil conçu pour durer.

Demandez une démo personnalisée et découvrez comment WeCount peut concrétiser votre stratégie climat.

Article
Choisir le meilleur logiciel bilan carbone : comparatif du top 9

Découvrez comment choisir le meilleur logiciel de bilan carbone et le comparatif des meilleures solutions.

Marine Fouquet
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20/11/25
Clémence Goutel
Camille BAÏS
Antonin Guy

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