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Des ressources pédagogiques et des outils pour vous donner le pouvoir de déployer la transition Climat & ESG de votre entreprises.

Les Pépites #3 - Webinaire avec Haulotte et le festival Hellfest

Rendez-vous le mardi 30 septembre pour la troisième édition des Pépites by WeCount avec Pierre Peyretou et les responsables RSE de Haulotte & du Hellfest festival.

Antonin Guy
30/9/25

Pour vous donner des clés pour agir, WeCount organise "Les Pépites" : des webinaires trimestriels concrets et stimulants pensés pour nourrir vos réflexions sur la stratégie climat et ESG de votre entreprise.

Chez WeCount, les pépites ce sont :

💎 des responsables RSE qui transforment leur entreprise ;

💎 des bonnes pratiques testées et transposables ;

💎 des voix expertes de la RSE et du développement durable !

Comment participer ? 

Rien de plus simple, inscrivez-vous en complétant le formulaire ci-dessous. 👇🏻

Vous n'êtes pas disponible ? Inscrivez-vous pour de recevoir le replay (mais le live c'est mieux, vraiment).

Intervenants et contenu du webinaire

Pour cette troisième édition, nous avons la chance d'accueillir 3 acteurs de la RSE qui comptent vraiment :

🎤 Cindy Pajot, Responsable RSO du festival Hellfest ;

🎤 Bérenger Dudek, Group Sustainable Development Manager de Haulotte ;

🎤 Pierre Peyretou, Professeur Affilié à l'ESCP Business School.

💬 Parce que c'est votre participation qui rend "Les Pépites" encore plus concrètes, nous aurons une session de Q&A après chaque intervention et en fin de webinaire.

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Ce webinar peut vous être utile, mais vous n'avez pas d'email professionnel ? Ecrivez-nous à l'adresse contact-us@wecount.io.

VSME pour les PME : tout savoir sur cette norme en 2025

VSME en 2025 : découvrez ce qu’implique la norme pour les PME et grandes entreprises, nos conseils concrets et une feuille de route pour comprendre chaque étape à franchir.

Constance Bassouls
27/8/25

Que contient alors la VSME ? Quelles implications pour les PME comme pour les grandes entreprises ? Quels bénéfices concrets peut-elle apporter ? Et comment s’y préparer dès aujourd’hui ? Cet article fait le point sur la norme la plus en vue du moment.

👉 Et si vous vous questionnez sur les différentes étapes de mise en place d’un reporting VSME, nous mettons à disposition une feuille de route pour comprendre les grands jalons et anticiper le chemin à parcourir.

La VSME en résumé

  • La VSME est une norme volontaire de reporting ESG s’adressant aux entreprises non soumises à la directive CSRD.

  • Elle propose un cadre commun de reporting, composé de 11 exigences de divulgation de base et 9 exigences de divulgation complémentaires, pour structurer sa démarche de durabilité.

  • Elle facilite la transmission de données ESG, généralement demandées par les investisseurs et partenaires commerciaux.

  • Elle a pour objectif d’améliorer la résilience des entreprises européennes face aux enjeux RSE.

Pourquoi la VSME est-elle au centre des attentions ?

Comprendre les évolutions apportées par la directive Omnibus de février 2025

Pour comprendre la VSME, il est d’abord nécessaire d’aborder les évolutions récentes sur la CSRD (corporate sustainability reporting directive), cette directive européenne qui impose à certaines entreprises de mesurer leur impact environnemental et sociétal, et de le rendre public sous la forme d’un rapport de durabilité extra-financier à publier tous les ans. 

Le 26 février 2025, la directive Omnibus a apporté plusieurs modifications significatives au cadre réglementaire de la CSRD, instaurant notamment un délai supplémentaire de 2 ans, et excluant potentiellement certaines entreprises du champ d’application de cette loi.

Le tableau suivant récapitule les principaux changements en cours et à venir :

Temporalité — Modifications amenées par la directive Omnibus
Temporalité Modifications amenées par la directive Omnibus
Ce qui est déjà acté Action « stop-the-clock » du 3 avril 2025 :
  • Report de 2 ans de l’application de la CSRD pour la vague 2 et les PME de la vague 3 (grandes organisations et PME cotées sur un marché européen).
Ce qui est en cours de discussion
  • Réduction de 80 % du nombre d’organisations soumises aux obligations de reporting.
  • Allègement de certaines normes (ex. suppression des normes sectorielles).
  • Réduction de 68 % des points de données utilisés, avec une priorisation des indicateurs quantitatifs.
  • Exigences réduites sur la chaîne de valeur : les organisations soumises à la CSRD ne pourront plus exiger de leurs fournisseurs de moins de 1 000 salarié·es des données au-delà du standard VSME.

⚠️ Attention : dans l’attente du vote et de la transposition du texte définitif, c’est le cadre réglementaire actuel qui s’applique. Le vote du Parlement européen est attendu fin octobre 2025. Les négociations avec les Etats membres ne pouvant débuter avant ce vote, l’adoption définitive de la loi Omnibus devrait avoir lieu en fin d’année au plus tôt, voire potentiellement début 2026.

Tandis que l’avis final de l’EFRAG sur la nouvelle version des normes ESRS, sera remis à la Commission européenne fin novembre 2025. Le Groupe consultatif ayant déjà publié une première proposition de modifications, actuellement en consultation publique jusqu’au 29 septembre.

En quoi la VSME prend alors une place centrale dans le contexte Omnibus / CSRD ?

Les évolutions apportées par la loi Omnibus chamboulent les règles du jeu : une grande partie des entreprises jusqu’alors soumises à la CSRD ne le seront probablement plus, alors même que certaines avaient déjà commencé à se préparer à l’obligation.

Dans ce nouveau paysage, la VSME prend une importance particulière. Conçue le 17 décembre 2024 par l’EFRAG pour les entreprises non soumises à la CSRD mais régulièrement sollicitées par leurs partenaires commerciaux, investisseurs ou financeurs sur leurs données ESG, elle leur offrait dès l’origine un cadre simplifié pour répondre à ces demandes.

Avec la révision des seuils prévue par l’Omnibus, son rôle s’élargit : la VSME devrait aussi devenir le cadre de référence pour les PME et ETI initialement concernées par la CSRD mais qui, demain, en seront exclues (cf. tableau révision des seuils d’éligibilité).

La différence clé entre décembre 2024 et aujourd’hui, c’est qu’au 30 juillet 2025, la Commission européenne en a fait une recommandation officielle, ce qui lui donne désormais un véritable statut reconnu :

  • Pour les micro-entreprises et les PME non cotées ;

  • Pour les grands établissements financiers et les entreprises assujetties au rapport CSRD, l’obligation de reporting implique de collecter des données ESG auprès de leurs fournisseurs, souvent des PME. La Commission européenne recommande alors à ces grands groupes de limiter leurs demandes aux informations prévues par la VSME.

    Autrement dit, la VSME renforce le principe de “value chain cap”. Elle fixe un plafond aux exigences que les grandes entreprises peuvent adresser, afin d’éviter une surcharge administrative disproportionnée. Le message envoyé par Bruxelles au marché est clair : les données ESG demandées aux PME dans la chaîne de valeur doivent se baser sur la VSME, et non sur d’autres référentiels.

Par ailleurs, il est très probable que la VSME actuelle serve de base à un futur standard volontaire qui devra être adopté par acte délégué, une fois la loi Omnibus finalisée (4 mois après le vote, qui pour rappel, devrait avoir lieu fin 2025 / début 2026). La Commission précise toutefois que le contenu de la norme VSME pourra encore varier selon les seuils retenus et la révision des ESRS fin 2025.

Qu'est-ce que la norme VSME et à quoi sert-elle ?

La VSME (Voluntary Sustainability Reporting Standard for non-listed SMEs) est une norme européenne de durabilité conçue par le Groupe consultatif européen sur l'information financière (EFRAG). Elle offre aux entreprises non soumises à la CSRD un cadre commun et simplifié de reporting ESG (environnement, social, gouvernance). Son objectif est de rendre les données comparables et de réduire la multiplication de questionnaires hétérogènes imposés par les partenaires commerciaux, investisseurs ou financeurs.

A quoi sert cette norme volontaire de durabilité ?

Cette norme a été élaborée par l’EFRAG, et soumise à la Commission européenne pour la première fois le 17 décembre 2024. Elle a pour objectifs de :

  • Fournir un cadre commun de reporting simplifié et adapté aux plus petites entreprises ;

  • Faciliter la transmission de données ESG entre différents acteurs ;

  • Améliorer la résilience des entreprises européennes face aux risques en matière d’ESG ;

  • Intégrer les enjeux ESG au sein de la stratégie d'entreprise

  • Contribuer à une économie plus durable et plus juste.

💡 Bon à savoir : la VSME vise également à protéger les petites entreprises des exigences disproportionnées émanant des grands groupes de leur chaîne de valeur. Elle a notamment pour objectif de limiter l’effet de ruissellement induit par la CSRD et la CSDDD, afin que les TPE et PME ne se retrouvent pas soumises aux mêmes obligations de reporting que les grandes entreprises (auxquelles elles n’ont pas les moyens de répondre).

Les 5 principes de la VSME

Pour remplir son rôle, la VSME s’est dotée de 5 principes phares, qui sont les suivants :

  1. Les données fournies doivent être claires, vérifiables et comparables d’une année sur l’autre.
  2. Les indicateurs ne doivent être renseignés que s'ils présentent une pertinence pour l'entreprise en question.
  3. Si l’entreprise a des filiales, il est conseillé d’intégrer dans le rapport, les données liées à ces filiales (ces dernières étant elles-mêmes dispensées de reporting individuel).
  4. La fréquence de publication est d’un rapport par an (pouvant être rendu public ou non).
  5. De manière générale, les informations communiquées doivent être cohérentes avec les données financières de l’entreprise.

VSME et CSRD : quelles sont les différences ?

D’un côté, la VSME est une norme volontaire, destinée aux entreprises sollicitées par leurs partenaires commerciaux, investisseurs ou financeurs pour fournir des informations ESG. Elle n’est pas obligatoire et s’adresse aux entreprises non soumises à la réglementation CSRD.

La directive CSRD, quant à elle, est un cadre législatif obligatoire, imposant un reporting ESG à une certaine typologie d’entreprises. Ce dernier est encadré par des normes appelées normes ESRS (European Sustainability Reporting Standards). Également créées par l’EFRAG, les 12 normes ESRS fixent les attendus du rapport annuel à fournir pour les entreprises soumises à la CSRD.

VSME et ESRS : quelles sont les différences ?

Visant le même objectif final, les normes VSME et ESRS présentent de nombreuses similitudes. Mais elles diffèrent toutefois sur plusieurs points, notamment :

  • La quantité d’informations à fournir : la VSME propose un cadre bien plus allégé en termes de nombre d'indicateurs à suivre, par rapport aux normes ESRS ;

  • La VSME offre une plus grande flexibilité en proposant un module basique et un module complet, au choix, en fonction des besoins et de la maturité de l’entreprise.

  • L’approche “si applicable” de la VSME vient remplacer l’analyse de double matérialité imposée par les normes ESRS. Concrètement, cette approche permet de retenir uniquement les indicateurs pertinents au regard de l’activité de l’entreprise.

💡 WeCount peut vous accompagner dans la réalisation de votre premier rapport VSME. Étape par étape, nous vous aidons à vous structurer autour de cette norme :

  1. Mapping de votre chaîne de valeur : cartographie de vos activités (en interne et avec les partenaires / fournisseurs) pour identifier les zones où se situent les enjeux de durabilité.
  2. Identification des enjeux stratégiques : Même si la VSME ne l’exige pas, nous intégrons une analyse simplifiée de double matérialité. Elle permet d’identifier les enjeux réellement stratégiques par rapport à votre activité, de combler les limites de la VSME au besoin et de donner du sens à la collecte de données.
  3. Contextualisation de la collecte : définition du périmètre, des sources et de la méthode de collecte, tout en tenant compte des spécificités de votre organisation.
  4. Accompagnement et décryptage de la collecte de données : appui pratique pour rassembler les informations, aider à comprendre ce qui est attendu par la VSME, et traduire les données brutes en éléments exploitables pour le reporting.

Si vous souhaitez en parler avec un de nos experts VSME, contactez-nous ici.

Quelles entreprises sont concernées par la VSME ?

Comme expliqué plus haut, la norme VSME a été initialement conçue pour les entreprises non soumises à la CSRD, afin de leur offrir un cadre simplifié de reporting ESG.

Depuis le 30 juillet 2025, la Commission européenne en recommande officiellement l’usage pour les PME non cotées et les micro-entreprises. Mais son rôle pourrait rapidement s’élargir avec la révision des seuils prévue par la directive Omnibus. La VSME est appelée à devenir le standard volontaire de référence pour toute organisation non soumise à la CSRD (comme certaines ETI et PME cotées).

Pour savoir si votre organisation pourrait sortir du champ de la CSRD à la faveur des évolutions introduites par la directive Omnibus, vous pouvez vous référer au tableau ci-dessous. Il détaille les types d’entreprises concernés, ainsi que les obligations applicables avant et après la réforme.

Vague — Exigences à date — Modifications adoptées — Modifications proposées
Vague Exigences à date Modifications adoptées Modifications proposées
Vague 1 EIP +500 salarié·es en moyenne, 25 M€ de total bilan ou 50 M€ de CA HT (entreprises déjà concernées par la NFRD). Publication maintenue en 2025 (exercice 2024). EIP +1000 salarié·es en moyenne, avec 50 M€ de CA HT ou 25 M€ au bilan. Normes volontaires basées sur la VSME proposées pour les entreprises en dessous de ce seuil.
Vague 2 Entreprises qui correspondent à au moins 2 critères parmi : +250 salarié·es en moyenne, 25 M€ de total bilan ou 50 M€ de CA HT. Publication en 2028 (exercice 2027). Entreprises +1000 salarié·es en moyenne, avec 50 M€ de CA HT ou 25 M€ au bilan. VSME proposées pour les entreprises en dessous de ce seuil.
Vague 3 PME cotées sur un marché réglementé de l’UE (10 à 250 salarié·es). Publication en 2027. Suppression de l’obligation de reporting pour les PME cotées. VSME proposée.
Vague 4 Entreprises non-UE avec CA > 150 M€ dans l’UE pendant les 2 dernières années consécutives et qui ont au moins une succursale ou filiale dans l’UE qui génère un CA supérieur à 40 M€ l’année précédente. Publication en 2028. Entreprises non-UE avec CA supérieur à 450 M€ et une filiale avec plus de 250 employé·es et/ou 50 M€ de CA ou un bilan de 25 M€, ou une succursale de 50 M€ de CA.

💡 Bon à savoir : une norme nommée LSME (Listed Small and Medium Enterprises) était en cours de préparation et devait s’adresser spécifiquement aux PME cotées en bourse. Or, avec la révision des seuils en cours, il est très probable que cette dernière soit remplacée par la VSME.

La norme VSME créée par l’EFRAG va-t-elle devenir obligatoire ?

A ce jour, il n’est pas prévu de rendre cette norme obligatoire. En revanche, il est extrêmement probable que la VSME devienne la norme volontaire par excellence pour toutes les entreprises non soumises à la CSRD.

La VSME pourrait être adoptée par acte délégué, ce qui ferait de cette norme le standard officiel reconnu au niveau européen. Le calendrier reste toutefois flou car fortement dépendant du rythme des négociations sur la loi Omnibus, actuellement en discussion.

Que contient la norme VSME ?

Concrètement, la norme VSME est composée de deux modules : 

  • Un module de base composé de 11 normes de divulgation ;

  • Un module complet composé de 9 normes supplémentaires.

Chaque module s’adresse à une typologie d’entreprise particulière. Explications.

Le module de base : cible pour les micro-entreprises, exigence minimale pour les PME lors d’un premier reporting

Le module de base est principalement destiné aux très petites et micro-entreprises souhaitant se lancer dans une stratégie RSE. Mais on peut le voir plus largement comme un socle commun pour toute entreprise cherchant à suivre la norme VSME.

Module de base VSME

Il est composé des 11 normes suivantes :

  • Normes transverses :

    • B1 - Informations d’ordre général : module(s) choisi(s) pour le reporting, niveau de confidentialité, périmètre (entreprise seule, filiales), informations sur l’entreprise (forme juridique, chiffres d'affaires, bilan, effectif, localisation géographique…).
    • B2 - Pratiques, politiques et initiatives futures pour une transition durable : politiques et actions mises en œuvre par l’entreprise en matière d’ESG, objectifs futurs.
  • Normes environnementales :

    • B3 - Énergie et émissions de gaz à effet de serre : consommation d'énergie, émissions de GES directes et indirectes (scopes 1 et 2).
    • B4 - Pollution de l'air, de l'eau et du sol : types et quantités de polluants rejetés dans l’environnement (si déjà encadrés par la loi).
    • B5 - Biodiversité : nombre et emprise au sol des sites situés à proximité de zones sensibles pour la biodiversité.
    • B6 - Eau  : consommation d'eau de l’entreprise, avec un focus dans les zones à fort stress hydrique.
    • B7 - Utilisation des ressources, économie circulaire et gestion des déchets : quantité et nature des déchets produits par l’entreprise (dangereux / non-dangereux), engagement dans une démarche de recyclage, application des principes d’économie circulaire.
  • Normes sociales :

    • B8 - Caractéristiques générales : nombre de salariés en équivalent temps plein, types de contrats, égalité femme-homme, diversité, taux de turnover (si plus de 50 employés)...
    • B9 - Santé et sécurité : nombre d'accidents du travail, de maladies professionnelles et de décès liés à l’exercice de l’activité.
    • B10 - Rémunération, négociations collectives et formation : respect du salaire minimum et de la convention collective, écarts de rémunération entre hommes et femmes, plan de formation professionnelle.
  • Normes de gouvernance :

    • B11 - Condamnations et amendes pour corruption et pots-de-vin : nombre de condamnations et montant des amendes pour corruption ou pots-de-vin.
📝 A noter : la VSME est régie par une approche “si applicable”, qui permet d’exclure certains indicateurs s’ils ne sont pas pertinents par rapport à l’activité de l’entreprise. La société doit toutefois être en mesure de justifier pourquoi tel indicateur a été exclu.

Prenonsl'exemple d'un cabinet de consulting en comptabilité, situé dans le nord de la France. Ne faisant pas partie des industries fortement consommatrices d’eau, l’entreprise pourrait très bien choisir de laisser de côté l’indicateur de la norme B6 sur la consommation d’eau. Elle devra cependant tout de même reporter son prélèvement en eau (dans les limites de son périmètre) une donnée exigée pour toutes les organisations, quel que soit leur secteur.

Le module complet : conseillé aux PME pour renforcer leur transparence ESG

Le module complet vient en complément du module de base. Il est particulièrement adapté aux PME qui souhaitent répondre à des attentes plus détaillées de leurs investisseurs, clients grands comptes ou établissements financiers, souvent eux-mêmes soumis à la CSRD.

Il est constitué de 9 normes, contenant des informations souvent demandées par les partenaires commerciaux et investisseurs.

Module de complet VSME

Voici la liste des 9 indicateurs du module complet :

  • Indicateurs transverses :

    • C1 - Stratégie, business model et initiatives de développement durable : éléments clés du modèle économique, nature des produits et services vendus, points clés de la stratégie de décarbonation.
    • C2 - Description des pratiques, politiques et initiatives futures pour la transition durable : description détaillée des pratiques déclarées en B2, niveaux de responsabilité en interne.
  • Données environnementales :

    • C3 - Objectifs de réduction des émissions et plan de transition : objectifs quantifiés de réduction des GES, année de référence, scopes couverts, actions prévues dans le plan de transition.
    • C4 - Risques climatiques : analyse des risques climatiques pouvant impacter l’activité de l’entreprise, ainsi que les risques de transition (ex: évolutions réglementaires), conséquences possibles sur l’activité et les finances de l’entreprise.
  • Indicateurs sociaux :

    • C5 - Informations additionnelles sur la main d'œuvre : éléments supplémentaires par rapport à l’indicateur B8 (ratio femmes / hommes à la direction, nombre de travailleurs temporaires, informations différenciées pour chaque région…).
    • C6 - Politiques et procédures en matière de droits de l'Homme : politique de l’entreprise en matière de droits de l'Homme (travail des enfants, discriminations, prévention des accidents), mécanisme de traitement des plaintes.
    • C7 - Incidents négatifs graves en matière de droits de l'Homme : incidents avérés de violation des droits de l’Homme au sein de l'entreprise ou dans la chaîne de valeur, mesures correctives appliquées.
  • Données sur la gouvernance :

    • C8 - Revenus provenant de certains secteurs et exclusion des référentiels de l'UE : revenus provenant de certaines industries comme le tabac, les énergies fossiles, les armes, les produits chimiques… Exclusions éventuelles des benchmarks de l’Union Européenne en matière de durabilité.
    • C9 - Ratio de diversité dans les instances de direction : ratio de diversité au sein des organes de gouvernance (équipe de direction, conseil d’administration…).
📝 A noter : contrairement à la CSRD, la VSME ne prévoit pas d’analyse de double matérialité (prise en compte des impacts à la fois d’un point de vue financier et matériel). Or, cette approche est capitale pour bien comprendre les enjeux étudiés dans cette norme et donner du sens aux données collectées. C’est pourquoi, nous recommandons d’utiliser l’analyse de double matérialité en complément de la VSME

Votre entreprise se trouve dans cette situation ? Prenez rendez-vous avec l’un de nos experts

Pourquoi l’adopter dès maintenant ?

Aujourd’hui, les entreprises qui se tournent vers cette norme volontaire le font pour une multitude de raisons.

Pour les entreprises encore concernées par la CSRD mais bénéficiant d’un report, c’est l’occasion de se structurer en douceur et de mettre en place des processus de reporting solides, pour éviter l’effet de panique à l’approche des échéances prochaines.

Pour celles qui ne seront plus visées par la CSRD, elles seront tout de même confrontées à des attentes fortes en matière de durabilité. La pression des donneurs d’ordres (clients grands comptes), des investisseurs et parfois même des distributeurs est bien présente, et le sera de plus en plus dans les années à venir. La VSME représente donc l’outil parfait pour répondre aux exigences de ces parties prenantes. Sans oublier que cela représente un gain de temps phénoménal par rapport à la démarche actuelle, qui est de remplir des questionnaires ou sollicitations ESG qui peuvent varier selon le financeur, les partenaires commerciaux, la banque…

Par ailleurs, la VSME étant en passe de devenir un standard européen du reporting ESG, s’engager dans cette démarche est aussi le moyen de se protéger contre les demandes abusives des investisseurs.

Enfin, la démarche VSME en tant que telle apporte des informations précieuses sur les stratégies à adopter, notamment de manière à mieux anticiper les risques environnementaux pouvant perturber l’activité de l’entreprise dans un futur proche.

Bref, la VSME n’est pas seulement une réponse réglementaire, c’est un outil stratégique pour les entreprises qui veulent s’engager dès aujourd’hui dans une transition durable !

Comment WeCount peut vous aider

Vous hésitez à vous lancer dans une démarche de VSME ?

WeCount vous simplifie la vie en vous accompagnant pas à pas dans la réalisation de votre premier rapport :

  1. Étape 1 - Cadrage et mobilisation des parties prenantes : nous définissons ensemble le(s) module(s) à étudier ainsi que la feuille de route du projet.
  2. Étape 2 - Matrice de double matérialité : même si cela n’est pas compris dans une VSME classique, nous avons décidé d'intégrer à notre accompagnement la construction d’une matrice simplifiée, car c’est pour nous un indispensable pour identifier les enjeux importants pour votre entreprise et vos parties prenantes.
  3. Étape 3 - Collecte des données : nous évaluons ensuite les points de données à analyser et configurons notre plateforme pour la collecte. Cette dernière intègre la norme VSME et permet de réaliser un reporting détaillé sur les modules “de base” et “complet”. Elle permet également de faciliter la collecte et de centraliser les données afin de suivre facilement l’évolution d’une année sur l’autre.
  4. Étape 4 - Production du rapport correspondant à la norme VSME.

Besoin d’aide pour vous lancer ? Contactez-nous !

Qu’est-ce que la méthode ACT Pas-à-Pas de l’ADEME ?

Vous souhaitez mettre en place une stratégie de décarbonation ambitieuse ? C’est ce que propose la méthode ACT Pas-à-Pas. Découvrez-la dans cet article !

Antonin Guy
23/5/25

Vous avez réalisé votre premier bilan carbone, et vous aimeriez concrétiser une vision ambitieuse et réaliste de votre entreprise dans un monde bas-carbone ? Vous souhaitez atteindre les objectifs climatiques tout en restant compétitif sur un marché en transformation ?

C’est ce que propose la méthode ACT Pas-à-Pas de l’ADEME !

Ce qu’il faut retenir de la méthode

  • L’initiative ACT a été crée par l’ADEME et le CDP, et comporte 2 volets : ACT Evaluation et ACT Pas-à-Pas.
  • Le volet ACT Pas-à-Pas est une méthode et des outils permettant de construire sa stratégie climat, valoriser son engagement et répondre aux exigences réglementaires (CSRD).
  • Cette méthode s’adresse aux entreprises de toute taille et tout secteur. Le principal pré-requis est d’avoir réalisé un BEGES dans les 2 dernières années.
  • La méthode s’appuie sur les référentiels existants sur la décarbonation et permet de préparer efficacement son reporting CSRD sur l’ESRS E1 ainsi que le dépôt d’un dossier SBTi.
  • L’accompagnement dure entre 12 et 18 mois.
  • Le coût de l’accompagnement ACT Pas-à-Pas par un consultant externe s’élève entre 25k€ et 30k€ et est subventionné par l’ADEME (de l’ordre de 60% à 80%).
  • L’accompagnement ACT Pas-à-Pas peut se faire soit de manière individuelle uniquement, soit de manière collective en rejoignant un programme collectif sectoriel comme ceux organisés par WeCount.


Qu'est-ce que l'initiative ACT ?

ACT Evalution vs ACT Pas-à-Pas

L’initiative ACT (ACT Pas-à-Pas + ACT Evaluation) a été développée conjointement par l’ADEME et le  CDP (Carbon Disclosure Project)dans le but d’encourager les entreprises à agir en faveur du climat. 

L’initiative ACT a d’abord élaboré la méthodologie ACT Evaluation

Cette méthode distingue les entreprises qui ont pris des engagements ambitieux en faveur du climat et qui mettent en place des mesures pour réaliser leur transition vers un monde bas carbone. 

Il s’agit d’une méthodologie sectorielle prospective dont la finalité est d’évaluer la stratégie de décarbonation d’une entreprise. Elle combine des indicateurs d’évaluation quantitatifs et qualitatifs qui permettent de révéler l’alignement de l’entreprise sur la transition vers un monde bas carbone.

Compte tenu du nombre relativement faible d’entreprises ayant formalisé une stratégie climat robuste, l'initiative ACT a ensuite développé la méthode ACT Pas-à-pas. Cette méthode permet d’élaborer sa trajectoire de réduction d’entreprise et de définir son plan d’action.

La méthode ACT Pas-à-Pas est aujourd’hui utilisée par plus de 1100 entreprises de toute taille. 

En synthèse, voici les objectifs des deux méthodes de l’initiative ACT. 

Les objectifs d’ACT Pas-à-Pas 

ACT Pas-à-Pas est destinée aux entreprises ayant déjà réalisé un bilan carbone et souhaitant structurer une stratégie climat robuste.



Cette méthode permet de : 

  • Définir une vision et une trajectoire de réduction compatible avec les Accords de Paris, 
  • Construire un plan d’actions quantifié (impacts CO2e, coûts, planning),
  • Répondre aux exigences de reporting  de la CSRD et SBTi.

Les objectifs d’ACT Evaluation

ACT Évaluation : destiné aux entreprises ayant déjà élaboré une stratégie climat et souhaitant valoriser leur démarche.



Cette méthode permet de 

  • Crédibiliser sa stratégie climat via l’évaluation par un tiers indépendant,
  • Communiquer auprès des ses clients, investisseurs et parties prenantes,
  • D’identifier les points d’amélioration de sa stratégie climat. 

Pourquoi s’engager dans ACT Pas-à-Pas ?

Voici 3 raisons pour lesquelles s’engager dans une démarche ACT Pas-à-Pas : 

  1. Construire une stratégie climat robuste
  2. Valoriser son engagement pour le climat 
  3. Répondre à la réglementation CSRD (ESRS E1)

C’est notamment le choix qu’a fait IKKS GROUP en 2024. Après un premier bilan carbone en 2019 et une baisse de 31 % de ses émissions en quatre ans, le groupe souhaitait aller plus loin, structurer sa trajectoire et impliquer son Codir dans la durée.

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C’est ce questionnement qui a poussé IKKS à rejoindre le programme collectif ACT Pas à Pas, accompagné par WeCount et l’UIT en partenariat avec l’ADEME.

Lors de notre dernier webinaire, Elizabeth Sénécaille est revenue sur les principaux apports de cette démarche : un cadre structurant pour construire une stratégie climat crédible, une dynamique collaborative réunissant d'autres acteurs de l'industrie textile, et des outils concrets pour embarquer les équipes, du Codir aux opérationnels.

▶️ Son retour d’expérience est à retrouver à partir de 48:18 dans le replay : Accéder au webinaire

Construire une stratégie climat robuste

La démarche ACT Pas-à-Pas permet de construire une stratégie climat robuste et complète intégrant : 

  • Une quantification des risques et opportunités lié au changement climatique,
  • La définition de la vision de son entreprise dans un monde bas-carbone, à horizon 2035 / 2050,
  • L’identification des leviers stratégiques prioritaires à mettre en place à moyen et long termes (réduction et adaptation),
  • La construction d’un plan d’actions chiffré à horizon 2035 (impact CO2e, Coûts, planning, faisabilité, KPIs).

Valoriser son engagement pour le climat 

La démarche ACT Pas-à-Pas, adoptée par plus de 1000 entreprises en France, est la démarche de référence pour la construction de sa stratégie climat. 

S’engager dans cette méthode permet de crédibiliser et valoriser ses engagements auprès de ses différentes parties prenantes : clients, investisseurs, partenaires, etc.


Par ailleurs, la démarche permet de formaliser une stratégie climat selon la méthode SBTi, initiative internationale adoptée par la plupart des grands groupes.

Répondre à la CSRD sur l’ESRS E1 

Le 26 février 2025, la Commission européenne a dévoilé le " paquet Omnibus", un ensemble de propositions visant à alléger les obligations liées à la CSRD. L’objectif : réduire la charge administrative des entreprises, notamment via une révision des seuils de reporting, une simplification des normes ESRS et un allègement de la taxonomie verte.

Ces mesures sont encore à l’étude et ne modifient pas, pour l’instant, le cadre réglementaire en vigueur. Nos experts CSRD chez WeCount actualiseront cet article au fil des avancées pour vous accompagner au mieux.

La méthodologie ACT Pas-à-Pas permet de préparer le reporting CSRD sur l’ESRS-E1.

En effet, L’ADEME a réalisé un mapping entre les exigences de l’ESRS E1 de la CSRD et ACT Pas-à-Pas :

  • 9 Data Requirements (DR) sur les 12 DR sont abordés dans ACT Pas-à-Pas,

  • 83% des Data Points (DP) issus de 7 DR prioritaires sont abordés dans ACT Pas-à-Pas.

ℹ️ Informations : Les DP restants correspondent principalement à des enjeux hors périmètre ACT ou à des indicateurs couverts dans les étapes préalables à ACT, notamment la réalisation de son bilan gaz à effet de serre.

Plus d’information sur les synergies entre ACT Pas-à-Pas et la CSRD :

Les 5 étapes de la démarche ACT Pas à Pas

La démarche ACT Pas-à-Pas est structurée en 5 étapes, qui se déroulent sur une période de 12 à 18 mois :

  1. Situation actuelle
  2. Enjeux et défis
  3. Vision
  4. Nouvelle stratégie
  5. Plan d'actio

Les 5 étapes et 3 phases de la méthode ACT Pas-à-Pas

Entrons ensemble dans les détails du déroulement de ces 5 étapes !

Etape 1 : Situation actuelle

L’objectif de cette étape est d’évaluer et comprendre la maturité de son entreprise sur la transition bas-carbone grâce à un diagnostic complet. 

Durée indicative : 1 semaine à 1 mois

Le diagnostic explore les neuf piliers ACT de la stratégie de transition. Une analyse approfondie du BEGES de l’entreprise est également réalisée à cette étape.

Les 9 modules de la méthode ACT : 

  1. Investissements matériels : contribution des actifs aux émissions futures
    Exemples : Intégration énergies renouvelables, stratégie d’adaptation des bâtiments aux vagues de chaleur
  2. Investissements immatériels : dépenses R&D vers des technologies bas-carbone
    Exemples : créer des technologie permettant la réduction des émissions de CO2e
  3. Produits et services : contribution à une économie bas carbone des produits et services fournis
    Exemples :Développement de nouveaux produits à faible empreinte carbone
  4. Management : intégration du changement climatique dans le plan de développement
    Exemples : Développer des nouveaux indicateurs de performance liés à la stratégie climat 
  5. Engagement fournisseur : engagement de la chaîne d'approvisionnement et évaluation des risques
    Exemples : Mise en place de critères de durabilité auprès des fournisseurs, évaluer les fournisseurs et les accompagner les fournisseurs à mitiger leurs risques climat
  6. Engagement client : engagement des clients pour promouvoir l’usage de produits bas-carbone
    Exemples : promotion de nouveaux usages auprès des clients
  7. Engagement public : politique de l’entreprise sur l’engagement avec les associations professionnelles
    Exemples : accroître la collaboration avec les parties prenantes de son secteur et autorités locales
  8. Modèle économique : intégration de l’économie circulaire et de modèles d’entreprise bas carbone
  9. Objectifs de performance carbone

Matrice de maturité sur les 9 axes du plan climat stratégique

Etape 2 : Enjeux et défis 

L’objectif de cette phase 2 est d’identifier et quantifier les risques et opportunités liés au changement climatique. A cette étape, le comité de direction est mobilisé sur la base de cette analyse.

Durée indicative : 1 à 3 mois 

La phase “Enjeux et défis”  se déroule en général sous la forme d’un atelier de travail sur la base de scénarios prospectifs du secteur de l’entreprise à horizon 2035 - 2050. 

Chaque risque et chaque opportunité est ensuite quantifié, en s’appuyant sur la méthodologie de la CSRD. Cette analyse est présentée au comité de direction pour validation. 

🔑Bon à savoir : la réussite de cette étape est clé pour réussir à mobiliser le comité de direction dans la démarche, en leur permettant de comprendre les risques de l’inaction face au changement climatique.

Voici les principaux risques étudiés lors de cette étape : 

  1. Risques réglementaires, juridiques et politiques : nouvelle réglementation GES sur les produits, taxe carbone,..
  2. Risques marché : évolution de la demande clients, critères carbone dans les appels d’offres, risques propres au marché de votre secteur
  3. Risques réputationnels : impact sur l’image de l’entreprise en cas de non implication dans la transition climatique (marque employeur, partenariats, etc.)
  4. Risques financier : difficulté à se financer compte tenu des exigences des banques/investisseurs
  5. Risques physiques : c'est l'impact direct et concret du changement climatique. Comme par exemple, les inondations ou les fortes chaleurs impactant la production de son entreprise ou celle de ses fournisseurs.

Etape 3 : Vision

L’objectif de “Vision” est de construire la vision de l’entreprise dans un monde bas-carbone à horizon 2035 / 2050.

Durée indicative : 2 semaines à 1,5 mois

Concrètement, cela consiste à identifier avec le comité de direction le modèle de développement de son entreprise dans un monde décarboné : nouveaux business models, nouveaux produits, nouveaux modes de collaboration, etc. Pour le rendre plus réaliste, les principales étapes intermédiaires pour y parvenir (à horizon 2035 / 20250) sont identifiées. 

Puis, en s’appuyant sur la méthode SBTi, une trajectoire de réduction compatible avec les Accords de Paris est définie.

🔑 Bon à savoir : en utilisant la plateforme WeCount, vous pouvez calculer automatiquement la trajectoire de réduction de votre entreprise, sur la base de votre bilan carbone de référence.

Etape 4 : Nouvelle stratégie 

Objectif : définir un plan stratégique de décarbonation en identifiant les principaux leviers pour réduire vos émissions de gaz à effet de serre. 

Durée indicative : 1 à 3 mois

A cette étape, il s’agit d’identifier les principaux leviers stratégiques à mettre en place à moyen et long terme (2035/20250) pour atteindre les objectifs et la vision définis dans la 3ème étape. 

Ces leviers stratégiques, élaborés avec le comité de direction, concernent à la fois l’atténuation de l’empreinte carbone (réduction des émissions de GES) et également l’adaptation au changement climatique et ses impacts (en lien avec les risques et opportunités dans la phase “enjeux”). 

La structuration de ces leviers stratégiques se base sur les 9 modules de la méthode ACT vus dans la première étape.

Etape 5 : Plan d’action 

Cette dernière étape permet de convertir le plan stratégique détaillé dans les étapes d’avant en actions concrètes.

Durée indicative : 4 à 6 mois

Cette étape va mobiliser l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise dans la construction d’un plan d’actions concret et opérationnel à horizon 2035.

L’ensemble des actions possibles seront listées et quantifiées selon les critères suivants : 

  • Emissions réduites / générées, 
  • Coûts (OPEX, CAPEX), 
  • Faisabilité, 
  • Temporalité, 
  • KPIs de suivi.

La méthode permet de construire des scénarios de réduction pour arbitrer sur le plan d’action permettant d’atteindre la trajectoire de réduction définie en étape n°4. 

Une fois le plan d’action validé en comité de direction, un plan d’action opérationnel à 12 mois est élaboré pour lancer le déploiement du plan stratégique et mettre en place un processus de suivi des émissions de CO2e.

Exemple de visualisation de l’impact de son plan d’actions par groupe d'action sur la plateforme WeCount

💡Bon à savoir : la plateforme WeCount permet de quantifier l’impact de chacune des actions, de créer des scénarios de décarbonation, puis de valider le plan d’actions et suivre la baisse des émissions chaque année.

Comment s’engager dans une démarche ACT ?

Vous en savez maintenant plus sur cette méthode ambitieuse et concrète et vous souhaitez vous engager dans une démarche ACT Pas-à-Pas ? Voici les informations que vous devez connaître. 

Quels sont les pré-requis ?

Voici les pré-requis demandés par l’ADEME pour pouvoir s’engager dans une démarche ACT et bénéficier des subventions : 

  • Le Codir a clairement exprimé sa volonté de participer au projet 
  • Au moins un membre du Codir a été nommé porteur du projet
  • Un salarié de l’entreprise est nommé coordinateur du projet, et s’est formé auprès de l’ADEME à la méthode ACT Pas-à-Pas
  • L’entreprise a réalisé au moins un bilan carbone au cours des deux dernières années

Comment déposer une demande pour une subvention ACT Pas à Pas?

L’ensemble des documents et démarches à suivre sont présentés sur le site Agir pour la Transition.

Les principaux documents à fournir et compléter sont : 

  • Le RIB
  • Le KBIS
  • Le volet Administratif du dossier - complété
  • Le volet Technique du dossier - complété
  • Le volet Financier du dossier - complété 

ACT Pas à Pas : quel coût et quelles subventions ? 

Le coût de participation à un programme ACT s’élève entre 25k€ et 30k€. Ce montant couvre l’ensemble des étapes de la méthodologie, de l’état de lieux de votre entreprise au plan d’actions, en passant par la définition de sa vision et stratégie climat.


ACT Pas à Pas peut être financé jusqu'à 80% avec les aides de l'ADEME.

Si vous êtes une entreprise industrielle, voici les subventions accordées : 

  • TPE : 80%
  • PME : 70%
  • ETI et Grands Groupes : 60%

Si vous êtes une entreprise non industrielle, le montant de prise en charge est identique, avec un maximum de prise en charge de 15 000 € par l’ADEME.

Par exemple, une PME non-industrielle bénéficie d’une subvention à hauteur de 70 %,. L’accompagnement de 24 900€ HT lui revient à 9 900€ HT.

Votre coordinateur ACT devra également être formé à la méthode ACT par l’Ademe. Le montant de cette formation s’élève à 1 000€ HT. L’Ademe prend en charge une partie des coûts de formation pour les entreprises industrielles, à savoir 80% pour les entreprises de moins de 250 salariés, et 40% pour les autres. 

Vous souhaitez utiliser la méthode ACT pour structurer votre stratégie climat ? 

Bonne nouvelle, WeCount fait partie des cabinets de conseils référencés sur la méthode ACT Pas-à-Pas.  Notre programme ACT Pas-à-Pas collectif vous permet, en complément d’un accompagnement individuel de former votre équipe et d’échanger avec des entreprises de votre secteur 

Contactez-nous pour comprendre vos enjeux et voir comment nos consultants peuvent accélérer votre transition bas-carbone avec la méthode ACT Pas-à-Pas ! 

Les appels à projet ACT pour des opérations collectives

L’ADEME et l’initiative ACT promeuvent tout particulièrement les initiatives collectives, à travers la mise en place de programmes collectifs à l’échelle territoriale ou sectorielle.

🗒️ A noter : les opérations collectives ACT Pas-à-Pas doivent être soumises à l’ADEME à travers des "appels à projet".

Chez WeCount, le collectif ça nous connait !

Nous sommes experts dans la mise en place de programmes collectifs ACT Pas-à-Pas avec des partenaires, fédérations professionnelles ou des réseaux d’entreprises.

Pour en savoir plus sur ce dispositif, vous pouvez consultez notre article dédié aux opérations collectives d'ACT Pas-à-Pas ou tout simplement nous contacter pour échanger !

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