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Longtemps relégué au second plan, le scope 3 représente pourtant la grande majorité des émissions de gaz à effet de serre des entreprises françaises.
Comprendre son périmètre, et savoir le mesurer est devenu incontournable, autant pour répondre aux obligations réglementaires que pour bâtir une stratégie climat qui a du sens. Dans cet article, découvrez tous nos conseils pour comprendre le scope 3 et faciliter le calcul de vos émissions !
Le terme “scope” nous vient du GHG Protocol, une méthode mise au point par le World Resources Institute (WRI) et le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD), pour quantifier les émissions de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, méthane, hydrofluorocarbures…).
Cette méthode classifie les émissions de GES en 3 catégories, prenant ainsi en compte l'entièreté des émissions d’une structure, sur toute sa chaîne de valeur :
Le GHG Protocol étant devenu un standard international, la classification en scopes 1, 2 et 3 s’est propagée aux autres méthodes de mesure des émissions de GES, comme par exemple la méthode Bilan Carbone® et le BEGES réglementaire, largement utilisés en France. Le concept de “scope” est donc couramment utilisé aujourd’hui pour expliquer les émissions de CO2.
En effet, à la fois le Bilan Carbone® et le BEGES (dans sa version 5 basée sur la norme ISO/TR 14069), prennent en compte les 3 scopes dans leur entièreté (cf. tableau ci-après).
A noter : en France, on opte plutôt pour une classification des émissions en 6 catégories, la première correspondant au scope 1, la deuxième au scope 2 et les quatre dernières au scope 3. C’est une manière de décomposer le scope 3, afin d'être sûr de n’oublier aucune émission.
Chez WeCount, toutes les solutions que nous déployons ont pour objectifs de vous simplifier la vie. Ainsi, notre plateforme de comptabilité carbone sépare les émissions en 3 catégories, plus simples à appréhender :
Le scope 3 est responsable de la majorité des émissions d’une entreprise.
D’après le CDP, il contribue en moyenne à 75 % des émissions totales. Cette proportion varie fortement selon les secteurs : dans les services financiers, par exemple, le scope 3 peut représenter près de 100 % du total.
Autrement dit, réaliser un bilan carbone sans prendre en compte le scope 3 revient à laisser de côté l’essentiel des émissions. Étant donné qu’il constitue la plus grande part pour la plupart des organisations, le scope 3 est aussi considéré comme une source majeure de risque financier lié au climat. C’est pourquoi sa divulgation est jugée essentielle pour permettre aux investisseurs d’évaluer l’exposition globale d’une entreprise aux risques climatiques.
Cette importance de prendre en compte le scope 3, la France l’a bien saisie, en l’imposant dans le cadre du bilan carbone obligatoire, appelé bilan GES ou BEGES.
En effet, depuis 2023 et la mise en application du décret du 1er juillet 2022, le bilan GES réglementaire doit maintenant quantifier toutes les émissions significatives du scope 3, là où avant il se limitait uniquement aux scopes 1 et 2.
Les structures concernées doivent publier un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre tous les 4 ans pour les entreprises et tous les 3 ans pour les structures publiques.
Pour rappel, sont concernées par cette obligation :
💡Bon à savoir : le décret du 1er juillet 2022 va encore plus loin. Il rend également obligatoire la mise en place d'un plan de transition (ou plan de réduction des émissions de GES). Ce dernier doit préciser les actions mises en place ainsi que les résultats obtenus depuis le bilan précédent. Doivent également être listés les objectifs pour les années à venir, ainsi que les actions prévues pour y parvenir.
Chez WeCount, notre programme Bilan Carbone vous accompagne sur 4 mois pour réaliser votre bilan carbone, définir votre plan d’action et former votre équipe à porter la transition bas-carbone de votre entreprise. Ce programme collectif regroupe 12 entreprises de votre secteur (BTP, santé, textile, etc.) pour vous permettre de travailler en synergie, tout en prenant en compte les enjeux spécifiques à votre chaîne de valeur. L’objectif est de vous donner les clés pour structurer et engager votre transition bas-carbone sur le long terme.
Envie d’en savoir plus ? Contactez-nous
Avant d’entrer dans le détail du calcul des émissions, il est important de comprendre les grandes étapes lors de la réalisation d’une empreinte carbone, et la logique qu’il y a derrière.
Quelle que soit la méthode utilisée (GHG Protocol, Bilan Carbone® de l’ABC ou BEGES réglementaire), la réalisation d’un bilan carbone suit une logique commune. Les étapes peuvent légèrement varier selon les référentiels, mais reposent globalement sur le même enchaînement.
Ainsi, dans l’ordre :
💡 A noter : le calcul des émissions n’arrive qu’en quatrième étape, après une série d’actions qui consistent à bien cadrer la démarche et à faciliter la collecte des données. Respecter l’ordre de ces étapes est déterminant pour le bon déroulement du bilan. C’est ainsi que l’on peut obtenir des résultats cohérents et représentatifs des émissions de l’entreprise.
Une fois les trois premières étapes réalisées, on obtient une cartographie des émissions de l'entreprise, pour chacun des scopes.
La règle de calcul consiste alors, pour chaque type d’émission, à multiplier la donnée d’activité par le facteur d’émission associé. Explications :
💡 Lorsqu’il n’existe pas de donnée d’activité réelle, il y a toujours des solutions pour avancer dans le calcul. On peut alors recourir à des données alternatives :
L’essentiel est de ne pas bloquer la démarche : il vaut mieux disposer d’une estimation cohérente que de laisser un poste vide ! Lors de la phase de collecte, nous recommandons donc à nos clients de prioriser les données essentielles et de rassembler le maximum d’informations disponibles, tout en gardant en tête que des hypothèses viendront compléter les éventuelles données manquantes.
Pour mener à bien ce calcul, il est à la fois nécessaire de :
📝 Exemple : Prenons l’exemple d’un hôtel qui souhaite évaluer ses émissions de GES associées au scope 3. Parmi les actions à réaliser, il y aura alors :
Attention : il ne faut pas oublier ensuite de calculer l’incertitude associée aux résultats, c’est-à-dire la marge d’erreur avec laquelle on affirme tel ou tel chiffre. Les incertitudes peuvent être associées aux données d'entrée (d’autant plus lorsqu’il s’agit de données statistiques ou approchées), mais aussi aux facteurs d'émissions. L’objectif final de ce calcul est ensuite d’augmenter chaque année la fiabilité des données, afin de réduire ces fameuses incertitudes.
Ce n’est pas pour rien que le scope 3 a longtemps été le grand oublié du BEGES réglementaire : il est de loin le plus complexe à évaluer.
Quantifier les émissions du scope 3 nécessite de récolter des données auprès de tous les acteurs de la chaîne de valeur (investisseurs, fournisseurs, distributeurs, clients, partenaires divers et variés…). C’est un processus chronophage et fastidieux, qui dépend du bon vouloir des différentes parties prenantes.
Et même lorsque ces dernières sont volontaires, il y a souvent des lacunes ou des incohérences dans les données collectées, ainsi que des erreurs (oublis, données comptées double), ou encore des informations obsolètes.
Bref, nous savons que c’est une étape particulièrement complexe qui peut s’avérer décourageante, en particulier pour les entreprises qui réalisent leur premier bilan carbone. Mais n’ayez crainte, car nous avons préparé une compilation de nos meilleurs conseils pour mener à bien cette collecte.
Vous rencontrez des difficultés dans la prise en compte du scope 3 ? Ayant accompagné plus de 500 clients dans leur démarche d'empreinte carbone, nous pouvons vous dire que vous n’êtes pas les seuls ! En effet, c’est probablement la partie la plus complexe d’un bilan carbone…
Voici nos meilleurs conseils pour vous aider à gérer cette étape compliquée :
C’est ce dernier point qui est, selon nous, le plus déterminant. S’équiper d’un logiciel de comptabilité carbone facilite la collecte, le suivi des données et le calcul des émissions. Mais au-delà de l’outil, le véritable enjeu est de monter en compétence et de s’approprier la démarche.
Comprendre où les données ont été collectées, comment elles ont été traitées et quelles incertitudes elles comportent rend le bilan carbone plus crédible et plus fiable. C’est aussi ce qui garantit la capacité de l’organisation à mettre à jour son empreinte année après année et à piloter durablement sa transition.
💡 L’astuce WeCount : lors d’un premier bilan carbone, l’un des grands principes à appliquer est la loi de Pareto. Dès la cartographie des flux, identifiez d'abord ce qui peut être facilement recensé à 100 %. Puis, pour le reste, identifiez les 20 % d’activités réputées les plus émissives dans votre secteur, qui produisent 80 % des volumes d’émissions et focalisez-vous sur celles-là. Même si vous ne connaissez pas encore les volumes exacts, cette approche vous aidera à prioriser et à fiabiliser rapidement vos données.
Passer par un logiciel bilan carbone est selon nous le meilleur moyen de réaliser votre bilan le plus simplement possible, et avec le moins de prise de tête.
Car, même s’il est possible de passer par des fichiers Excel, cela reste fastidieux et peu optimisé pour le suivi des données d’une année sur l’autre.
Attention toutefois à ne pas choisir n'importe quel logiciel ! Un bon outil doit proposer tous les modules nécessaires à la comptabilité carbone : comme la cartographie des émissions, la vérification des données, l’analyse des résultats et la proposition de préconisations sous la forme d’un plan d’action. Mais ce n’est pas tout, il doit aussi proposer le suivi et la mise à jour des informations d’année en année. Sans oublier la fonction “reporting” qui permet d’éditer un rapport conforme aux obligations en vigueur.
Chez WeCount, nous sommes fiers de dire que notre plateforme est particulièrement adaptée au calcul des émissions des scope 1, 2 et 3. Elle :
En résumé, la plateforme WeCount est un outil fiable, pédagogique et robuste, qui facilite la complexité du scope 3, tout en assurant une base solide pour piloter votre stratégie climat.
Nous contacter pour une démo de la plateforme
Pour vous aider à vous projeter et réaliser qu’avec un bon accompagnement, tout est possible, voici trois exemples concrets de clients WeCount qui se sont lancés dans une démarche de décarbonation !
Problématiques et enjeux :
Exemples d’actions :
Apports du bilan carbone :
💎 Leur action pépite : la sensibilisation et la formation des collaborateur.rices en interne. Fresque du climat, AXA Climate School, intervention du Shift Project… tous les moyens sont bons pour embarquer les salarié.es et développer des compétences en interne !
Lien avec WeCount : Participation au programme bilan carbone (secteur santé, 2021) “Le gain de temps est énorme avec l'aide d'une plateforme, grâce à la traçabilité des données et la capacité à embarquer les collaborateurs” 🖥️🎙️: Retrouvez le témoignage complet de Valentine Bourjot, Responsable RSE de J&J Innovative Medicine.
Problématiques et enjeux :
Exemples d’actions :
Apports du bilan carbone :
💎 Leur action pépite : la règle des "cinq heures" pour les déplacements a permis de réduire l'usage de l'avion de 19 % depuis 2019. Si un trajet peut être effectué en train en moins de cinq heures, l’avion est interdit.
Lien avec WeCount : Participation au programme bilan carbone (secteur de l'enseignement supérieur, 2025). “Je m'approprie enfin les données de notre bilan carbone” 🖥️🎙️: Replay du webinaire avec le témoignage d’Alix Auffray, Responsable développement durable et RSE de Paris School of Business.
Problématiques et enjeux :
Exemples d’actions :
Apports du bilan carbone :
💎 Leur action pépite : le transport mutualisé de décors par fret ferroviaire. En 2024, AF&C expérimente ce dispositif inédit avec 20 compagnies d’Île-de-France, permettant de transporter les décors de 30 spectacles via 5 containers. Résultat : 50 000 km de route évités et 19 tCO2eq économisées !
Lien avec WeCount : Participation au programme bilan carbone (secteur de la culture, 2025). “L’usage d'une plateforme nous a permis d’anticiper les données à collecter pour les prochaines mises à jour, un point souvent sous-estimé mais essentiel pour progresser.” 🖥️🎙️: Ecoutez le retour d’expérience de Chloé Suchel, Directrice communication et des relations aux publics d’Avignon Festival & Compagnies (AF&C).
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