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Article
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15/10/2025

Scope 3 : enjeux, exemples et actions pour réduire votre empreinte carbone

Lila Fillion

Consultante Stratégie Climat

Estelle Serrero

Rédactrice web spécialisée en Transition Énergétique

Sommaire

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Longtemps relégué au second plan, le scope 3 représente pourtant la grande majorité des émissions de gaz à effet de serre des entreprises françaises.

Comprendre son périmètre, et savoir le mesurer est devenu incontournable, autant pour répondre aux obligations réglementaires que pour bâtir une stratégie climat qui a du sens. Dans cet article, découvrez tous nos conseils pour comprendre le scope 3 et faciliter le calcul de vos émissions !

A retenir

  • Selon le Carbon Disclosure Project (CDP), les émissions de scope 3 représentent en moyenne 75 % des émissions totales d’une entreprise.

  • Depuis 2023, les entreprises soumises au bilan réglementaire BEGES doivent intégrer les émissions du scope 3, ainsi qu’un plan de réduction des émissions.
  • La collecte des données du scope 3 est la plus complexe, car dépendante des acteurs de la chaîne de valeur.
  • Notre conseil : s’équiper d’un logiciel de comptabilité carbone pour faciliter la collecte et le suivi des données.

De quoi parle-t-on quand on parle de scopes 1, 2 et 3 ?

Scopes et GHG Protocol : définition

Le terme “scope” nous vient du GHG Protocol, une méthode mise au point par le World Resources Institute (WRI) et le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD), pour quantifier les émissions de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, méthane, hydrofluorocarbures…).

Cette méthode classifie les émissions de GES en 3 catégories, prenant ainsi en compte l'entièreté des émissions d’une structure, sur toute sa chaîne de valeur : 

  • Le scope 1 englobe toutes les émissions directes de la structure (combustion de carburant pour alimenter une chaudière ou un véhicule, ou globalement pour produire de la chaleur, du froid ou de la vapeur sur site) ;
  • Le scope 2 comprend les émissions indirectes liées à l'énergie (provenant de l’électricité consommée, ou bien de chaleur, de froid ou de vapeur produits ailleurs et achetés par l’entreprise) ;
  • Le scope 3 répertorie toutes les autres émissions indirectes résultant des activités de l'entreprise, mais provenant de sources qui ne sont pas détenues ni contrôlées par l'entreprise elle-même (extraction et acheminement des matières premières, déplacements domicile-travail des salariés, gestion des déchets générés par l’activité, cycle de vie des produits vendus…).

Répartition des émissions Scopes 1 2 3

Le GHG Protocol étant devenu un standard international, la classification en scopes 1, 2 et 3 s’est propagée aux autres méthodes de mesure des émissions de GES, comme par exemple la méthode Bilan Carbone® et le BEGES réglementaire, largement utilisés en France. Le concept de “scope” est donc couramment utilisé aujourd’hui pour expliquer les émissions de CO2.

En effet, à la fois le Bilan Carbone® et le BEGES (dans sa version 5 basée sur la norme ISO/TR 14069), prennent en compte les 3 scopes dans leur entièreté (cf. tableau ci-après).

A noter : en France, on opte plutôt pour une classification des émissions en 6 catégories, la première correspondant au scope 1, la deuxième au scope 2 et les quatre dernières au scope 3. C’est une manière de décomposer le scope 3, afin d'être sûr de n’oublier aucune émission.

Tableau comparatif entre les catégories et postes fixés entre le référentiel national, le bilan carbone® et le ghg protocol (Source : Méthode pour la réalisation des bilans d’émissions de gaz à effet de serre, ecologie.gouv.fr, 2022)

Chez WeCount, toutes les solutions que nous déployons ont pour objectifs de vous simplifier la vie. Ainsi, notre plateforme de comptabilité carbone sépare les émissions en 3 catégories, plus simples à appréhender : 

  • Le scope 1/2 cœur : il désigne les émissions directes et indirectes liées à l’énergie consommée par l’entreprise ;
  • Le scope 3, dans lequel nous distinguons : 
    • Les émissions "amonts" (ex : achats, transport fournisseurs) ;
    • Les émissions "avales" (ex : déplacement des clients, usage des produits, fin de vie…).

Catégorisation du bilan carbone sur la plateforme WeCount

Pourquoi le scope 3 est-il si important ?

Il est responsable de la majorité des émissions d’une entreprise

Le scope 3 est responsable de la majorité des émissions d’une entreprise.

D’après le CDP, il contribue en moyenne à 75 % des émissions totales. Cette proportion varie fortement selon les secteurs : dans les services financiers, par exemple, le scope 3 peut représenter près de 100 % du total.

Autrement dit, réaliser un bilan carbone sans prendre en compte le scope 3 revient à laisser de côté l’essentiel des émissions. Étant donné qu’il constitue la plus grande part pour la plupart des organisations, le scope 3 est aussi considéré comme une source majeure de risque financier lié au climat. C’est pourquoi sa divulgation est jugée essentielle pour permettre aux investisseurs d’évaluer l’exposition globale d’une entreprise aux risques climatiques.

L’obligation réglementaire avec le BEGES

Cette importance de prendre en compte le scope 3, la France l’a bien saisie, en l’imposant dans le cadre du bilan carbone obligatoire, appelé bilan GES ou BEGES.

En effet, depuis 2023 et la mise en application du décret du 1er juillet 2022, le bilan GES réglementaire doit maintenant quantifier toutes les émissions significatives du scope 3, là où avant il se limitait uniquement aux scopes 1 et 2.

Les structures concernées doivent publier un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre tous les 4 ans pour les entreprises et tous les 3 ans pour les structures publiques.

Pour rappel, sont concernées par cette obligation : 

  • Les entreprises privées de plus de 500 salariés (250 pour les départements d'outre-mer) ;
  • Les collectivités territoriales de plus de 50 000 habitants et les établissements publics de plus de 250 agents.

💡Bon à savoir : le décret du 1er juillet 2022 va encore plus loin. Il rend également obligatoire la mise en place d'un plan de transition (ou plan de réduction des émissions de GES). Ce dernier doit préciser les actions mises en place ainsi que les résultats obtenus depuis le bilan précédent. Doivent également être listés les objectifs pour les années à venir, ainsi que les actions prévues pour y parvenir.



Chez WeCount, notre
programme Bilan Carbone vous accompagne sur 4 mois pour réaliser votre bilan carbone, définir votre plan d’action et former votre équipe à porter la transition bas-carbone de votre entreprise. Ce programme collectif regroupe 12 entreprises de votre secteur (BTP, santé, textile, etc.) pour vous permettre de travailler en synergie, tout en prenant en compte les enjeux spécifiques à votre chaîne de valeur. L’objectif est de vous donner les clés pour structurer et engager votre transition bas-carbone sur le long terme.

Envie d’en savoir plus ? Contactez-nous

Comment sont calculées les émissions du scope 3 ?

Les 5 étapes du bilan carbone

Avant d’entrer dans le détail du calcul des émissions, il est important de comprendre les grandes étapes lors de la réalisation d’une empreinte carbone, et la logique qu’il y a derrière.

Quelle que soit la méthode utilisée (GHG Protocol, Bilan Carbone® de l’ABC ou BEGES réglementaire), la réalisation d’un bilan carbone suit une logique commune. Les étapes peuvent légèrement varier selon les référentiels, mais reposent globalement sur le même enchaînement.

Ainsi, dans l’ordre :

  1. On commence par cadrer la démarche :

     
    • Le contexte : s'agit-il d’un premier bilan ou y en a-t-il eu d’autres dans le passé ? Quelles sont les attentes et les ressources à notre disposition ? Ce bilan s’inscrit-il dans une volonté de décarboner l’activité de l’entreprise ?

    • La gouvernance : qui est chargé de piloter le projet en interne ? Qui réalisera le calcul de l’empreinte carbone ? Quel est le processus de validation ? Y a-t-il des compétences en interne sur ce sujet ? À ce stade, il est également essentiel de définir si l’entreprise se fait accompagner par un prestataire externe (cabinet spécialisé, fédération, consultant) et si elle s’appuie sur un logiciel de comptabilité carbone pour fiabiliser la collecte et l’analyse des données.

    • La méthode : choisir le cadre de référence (GHG Protocol, Bilan Carbone® de l’ABC, ou BEGES dans le cas d’une obligation réglementaire) garantit la comparabilité et la crédibilité du bilan.

  2. Puis, on définit les périmètres de l’étude :

     
    • Le périmètre organisationnel : comment définir les frontières de l'étude pour une comptabilisation complète (établissements, équipements et installations à considérer) ?

    • Le périmètre temporel : sur quelle période comptabiliser les émissions ? La période classique est l'année civile (du 1er janvier au 31 décembre), mais certaines entreprises choisissent également de se baser sur leur année comptable (qui peut être différente selon leur cycle financier).

    • Le périmètre opérationnel : quelles sont les sources d'émissions à inclure dans le périmètre opérationnel (cartographie des émissions et répartition selon les différents scopes) ?

  3. Ensuite, on mobilise les différentes parties prenantes, à savoir :

     
    • L’équipe projet

    • La direction

    • Les collaborateurs

    • Les acteurs en amont de la chaîne de valeur (fournisseurs, partenaires)

    • Les acteurs en aval de la chaîne de valeur (distributeurs, clients)

    • Toutes les autres parties prenantes (financeurs, partenaires stratégiques, fédérations professionnelles…)

  4. Puis, c’est le moment de comptabiliser les émissions de GES de l’entreprise : 


    • Collecte des données

    • Sélection des facteurs d’émission

    • Estimation des incertitudes

    • Profil d’émission de l’entreprise

  5. Enfin, certaines méthodes (BEGES, Bilan Carbone®) vont plus loin et intègrent un plan de transition comprenant des actions à mettre en place pour réduire ces émissions :
     

    • Définition des objectifs et de la trajectoire souhaitée

    • Construction du plan d’action

    • Définition du suivi des actions et du pilotage du plan sur le long terme

💡 A noter : le calcul des émissions n’arrive qu’en quatrième étape, après une série d’actions qui consistent à bien cadrer la démarche et à faciliter la collecte des données. Respecter l’ordre de ces étapes est déterminant pour le bon déroulement du bilan. C’est ainsi que l’on peut obtenir des résultats cohérents et représentatifs des émissions de l’entreprise.

Zoom sur la méthode de calcul

Une fois les trois premières étapes réalisées, on obtient une cartographie des émissions de l'entreprise, pour chacun des scopes.

La règle de calcul consiste alors, pour chaque type d’émission, à multiplier la donnée d’activité par le facteur d’émission associé. Explications :

  • Une donnée d’activité correspond à un flux physique de l’entreprise. Par exemple, un nombre de kilomètres parcourus, un volume de matière achetée, la quantité d’électricité consommée dans l’année, etc.
  • Le facteur d’émission représente la quantité de gaz à effet de serre (exprimé en équivalent CO2) émis pour une unité de cette donnée d’activité. Par exemple, 1 litre d’essence consommé correspond à 2,8 kg de CO2e émis dans l’atmosphère.

💡 Lorsqu’il n’existe pas de donnée d’activité réelle, il y a toujours des solutions pour avancer dans le calcul. On peut alors recourir à des données alternatives

  • Extrapolées : extrapolation à partir d'autres données physiques, statistiques ou approchées (ex : kWh d’électricité consommés, basés sur les 6 premiers mois de l’année seulement) ;
  • Statistiques : hypothèses établies à partir de moyennes sectorielles, nationales, ou basées sur d’autres structures comparables (ex : moyenne française d'électricité consommée par les entreprises tertiaires) ;
  • Approchées : données non représentatives de la situation de la structure, mais qui peuvent être utilisées en ultime recours si aucun autre type de donnée n’est disponible (ex : consommations d’électricité d’une entreprise du même secteur, non corrigée).

L’essentiel est de ne pas bloquer la démarche : il vaut mieux disposer d’une estimation cohérente que de laisser un poste vide ! Lors de la phase de collecte, nous recommandons donc à nos clients de prioriser les données essentielles et de rassembler le maximum d’informations disponibles, tout en gardant en tête que des hypothèses viendront compléter les éventuelles données manquantes.

Pour mener à bien ce calcul, il est à la fois nécessaire de : 

  • Répertorier les différents flux physiques générés par l’entreprise (travail réalisé à l’étape 2) ;
  • Connaître les facteurs d’émission pour chaque donnée d’activité (disponibles sur la Base Empreinte® de l’ADEME et certaines bases spécifiques par secteurs) ;
  • Et collecter toutes les données nécessaires au calcul, comme par exemple les factures indiquant les quantités de matières premières achetées sur l’année, ou encore les notes de frais des salariés, précisant le nombre de kilomètres parcourus lors des déplacements professionnels, etc. (Pour le scope 3, c’est généralement au niveau de cette collecte de données que l’on rencontre la plus grande difficulté).

📝 Exemple : Prenons l’exemple d’un hôtel qui souhaite évaluer ses émissions de GES associées au scope 3. Parmi les actions à réaliser, il y aura alors : 

  • Recenser tous les achats alimentaires de l’établissement (volumes, provenance, type de produits) ;
  • Comptabiliser l’empreinte carbone liée aux produits d’entretien et consommables (savon, shampooing, linge, papier) ;
  • Évaluer le transport des marchandises (fournitures, linge, produits alimentaires) jusqu’à l’hôtel ;
  • Mener une enquête pour quantifier les déplacements domicile-travail des employés ;
  • Estimer l’impact des voyages des clients pour se rendre dans l’établissement ;
  • Faire une enquête auprès des sous traitants (blanchisserie, maintenance, sécurité) pour évaluer leurs émissions ;
  • Évaluer la fin de vie des équipements remplacés (mobilier, literie, électroménager), etc.

Attention : il ne faut pas oublier ensuite de calculer l’incertitude associée aux résultats, c’est-à-dire la marge d’erreur avec laquelle on affirme tel ou tel chiffre. Les incertitudes peuvent être associées aux données d'entrée (d’autant plus lorsqu’il s’agit de données statistiques ou approchées), mais aussi aux facteurs d'émissions. L’objectif final de ce calcul est ensuite d’augmenter chaque année la fiabilité des données, afin de réduire ces fameuses incertitudes.

Une collecte de données pas toujours évidente

Ce n’est pas pour rien que le scope 3 a longtemps été le grand oublié du BEGES réglementaire : il est de loin le plus complexe à évaluer.

Quantifier les émissions du scope 3 nécessite de récolter des données auprès de tous les acteurs de la chaîne de valeur (investisseurs, fournisseurs, distributeurs, clients, partenaires divers et variés…). C’est un processus chronophage et fastidieux, qui dépend du bon vouloir des différentes parties prenantes.

Et même lorsque ces dernières sont volontaires, il y a souvent des lacunes ou des incohérences dans les données collectées, ainsi que des erreurs (oublis, données comptées double), ou encore des informations obsolètes.

Bref, nous savons que c’est une étape particulièrement complexe qui peut s’avérer décourageante, en particulier pour les entreprises qui réalisent leur premier bilan carbone. Mais n’ayez crainte, car nous avons préparé une compilation de nos meilleurs conseils pour mener à bien cette collecte.

Nos conseils pour évaluer correctement le scope 3

Vous rencontrez des difficultés dans la prise en compte du scope 3 ? Ayant accompagné plus de 500 clients dans leur démarche d'empreinte carbone, nous pouvons vous dire que vous n’êtes pas les seuls ! En effet, c’est probablement la partie la plus complexe d’un bilan carbone…

Voici nos meilleurs conseils pour vous aider à gérer cette étape compliquée : 

  • Centralisez la collecte des données au sein d’une seule et même équipe, afin d'éviter les erreurs et les redondances ;
  • Commencez par les données prioritaires, à savoir les sources les plus importantes d'émissions, et augmentez le périmètre un peu plus chaque année ;
  • En fonction de la taille et de la complexité de votre entreprise, il peut être judicieux d'utiliser une matrice de collecte des données qui définit précisément les données à récolter. Appuyez-vous sur les sources d’émissions identifiées, ainsi que le périmètre opérationnel défini précédemment. Un bon début est de démarrer par les données déjà en votre possession et facilement exploitables ;
  • Travaillez main dans la main avec vos parties prenantes, dont vous dépendez pour fournir une grande partie des données ;
  • Enregistrez les données dans un même dossier et conservez toutes les informations utiles (source, documents associés, incertitude liée à la donnée…) ;
  • Utilisez un outil qui vous permette de suivre l’évolution de ces données d’une année sur l’autre pour gagner du temps.

C’est ce dernier point qui est, selon nous, le plus déterminant. S’équiper d’un logiciel de comptabilité carbone facilite la collecte, le suivi des données et le calcul des émissions. Mais au-delà de l’outil, le véritable enjeu est de monter en compétence et de s’approprier la démarche.

Comprendre où les données ont été collectées, comment elles ont été traitées et quelles incertitudes elles comportent rend le bilan carbone plus crédible et plus fiable. C’est aussi ce qui garantit la capacité de l’organisation à mettre à jour son empreinte année après année et à piloter durablement sa transition.

💡 L’astuce WeCount : lors d’un premier bilan carbone, l’un des grands principes à appliquer est la loi de Pareto. Dès la cartographie des flux, identifiez d'abord ce qui peut être facilement recensé à 100 %. Puis, pour le reste, identifiez les 20 % d’activités réputées les plus émissives dans votre secteur, qui produisent 80 % des volumes d’émissions et focalisez-vous sur celles-là. Même si vous ne connaissez pas encore les volumes exacts, cette approche vous aidera à prioriser et à fiabiliser rapidement vos données.

S’équiper d’un logiciel de comptabilité carbone

Explorez la plateforme WeCount dès aujourd'hui

Passer par un logiciel bilan carbone est selon nous le meilleur moyen de réaliser votre bilan le plus simplement possible, et avec le moins de prise de tête.

Car, même s’il est possible de passer par des fichiers Excel, cela reste fastidieux et peu optimisé pour le suivi des données d’une année sur l’autre.

Attention toutefois à ne pas choisir n'importe quel logiciel ! Un bon outil doit proposer tous les modules nécessaires à la comptabilité carbone : comme la cartographie des émissions, la vérification des données, l’analyse des résultats et la proposition de préconisations sous la forme d’un plan d’action. Mais ce n’est pas tout, il doit aussi proposer le suivi et la mise à jour des informations d’année en année. Sans oublier la fonction “reporting” qui permet d’éditer un rapport conforme aux obligations en vigueur.

Chez WeCount, nous sommes fiers de dire que notre plateforme est particulièrement adaptée au calcul des émissions des scope 1, 2 et 3. Elle :

  • Facilite la collecte des données (ex: intégration automatisée de données Excel, workflow de collecte et validation des données auprès des contributeurs et fournisseurs…) ;
  • Simplifie la traçabilité pour suivre la collecte des données, leur validation et les modifications sur le long-terme ;
  • S’appuie sur des méthodologies reconnues (Bilan Carbone®, GHG Protocol) et des facteurs d’émission fiables (115K facteurs d’émission parmi 15 bases de données : Base Empreinte, ecoinvent, Inies, Agribalyse, Defra, Ecobalyse, etc.) ;
  • Respecte les exigences réglementaires de reporting extra-financier (BEGES, CSRD, VSME, GHG Protocol, SBTi, CDP) ;
  • Apporte de la lisibilité avec des tableaux de bord structurés qui permettent de visualiser l’ensemble des émissions (1, 2, 3), et d’identifier les postes prioritaires pour agir ;
  • S’intègre dans une démarche plus large de construction d’une trajectoire climat pour induire une baisse des émissions (en lien avec la CSRD, la SBTi ou les plans d’action sectoriels).

En résumé, la plateforme WeCount est un outil fiable, pédagogique et robuste, qui facilite la complexité du scope 3, tout en assurant une base solide pour piloter votre stratégie climat.

Nous contacter pour une démo de la plateforme

3 exemples d’entreprises ayant quantifié leur scope 3

Pour vous aider à vous projeter et réaliser qu’avec un bon accompagnement, tout est possible, voici trois exemples concrets de clients WeCount qui se sont lancés dans une démarche de décarbonation !

Le grand groupe : J&J Innovative Medicine

Problématiques et enjeux :

  • Décliner la stratégie climat du groupe Johnson & Johnson au contexte de la filiale française Innovative Medicine.
  • Le scope 3 représentait 94 % des émissions, avec une forte incertitude sur les achats de services.



Exemples d’actions :

  • De nombreuses actions entreprises depuis le premier bilan : au niveau des transports (diminution des déplacements, optimisation du fret, électrification de la flotte de véhicules), responsabilisation des achats, démarche de réduction des déchets, mise en place d’un plan de sobriété énergétique, etc.
  • Une stratégie climat pleinement intégrée à la stratégie RSE de l’entreprise, avec la formation des collaborateurs et de la direction.



Apports du bilan carbone :

  • Périmètre du scope 3 affiné, calculs fiabilisés.
  • Réalignement progressif sur la trajectoire fixée par l’Accord de Paris sur le climat.
  • Baisse de 58 % des émissions relatives entre 2019 et 2023.

💎 Leur action pépite : la sensibilisation et la formation des collaborateur.rices en interne. Fresque du climat, AXA Climate School, intervention du Shift Project… tous les moyens sont bons pour embarquer les salarié.es et développer des compétences en interne !

Lien avec WeCount : Participation au programme bilan carbone (secteur santé, 2021) “Le gain de temps est énorme avec l'aide d'une plateforme, grâce à la traçabilité des données et la capacité à embarquer les collaborateurs” 🖥️🎙️: Retrouvez le témoignage complet de Valentine Bourjot, Responsable RSE de J&J Innovative Medicine.

L’établissement d’enseignement supérieur : Paris School of Business

Problématiques et enjeux :

  • Un scope 3 très dominant (alimentation 32,5 %, déplacements des étudiants 23,2 %, et des visiteurs 14,1 %).
  • Des données peu fiables sur l’alimentation et le déplacement des visiteurs (faible taux de réponse au questionnaire).



Exemples d’actions :

  • Promouvoir une alimentation moins carnée et plus végétale : campagnes de sensibilisation, promotion des restaurants végétariens sur campus via une politique de prix attractifs, offre végétarienne lors des événements organisés par l’école…
  • Encourager des solutions de mobilité douce pour les échanges internationaux des étudiants : création d’un challenge mobilité, compensations financières, formation des personnels accompagnants…



Apports du bilan carbone :

  • Identification des leviers de réduction majeurs : alimentation et avion (étudiants).
  • Objectif de - 20 % pour les émissions liées à l’alimentation des étudiants et des membres du personnel (soit - 277 tCO₂e par an).

💎 Leur action pépite : la règle des "cinq heures" pour les déplacements a permis de réduire l'usage de l'avion de 19 % depuis 2019. Si un trajet peut être effectué en train en moins de cinq heures, l’avion est interdit.

Lien avec WeCount : Participation au programme bilan carbone (secteur de l'enseignement supérieur, 2025). “Je m'approprie enfin les données de notre bilan carbone” 🖥️🎙️: Replay du webinaire avec le témoignage d’Alix Auffray, Responsable développement durable et RSE de Paris School of Business.

L’association culturelle : Le Festival off d’Avignon

Problématiques et enjeux :

  • Fort impact des mobilités publiques et professionnels.
  • Enjeu de gestion des déchets.
  • Besoin d’intégrer la transition bas-carbone dans la filière spectacle vivant.



Exemples d’actions :

  • Favoriser le transport des décors de théâtre par frêt ferroviaire.
  • Politique de réduction des déchets : réduire les impressions, utiliser davantage des supports recyclés…
  • Accompagner les théâtres dans la transition LED.
  • Acheter du matériel informatique reconditionné.


Apports du bilan carbone :

  • Quantification des postes d’émission les plus importants du festival.
  • Identification de pistes concrètes de réduction de ces émissions.
  • Mise en place d’une gouvernance climat structurée (groupe de travail et poste dédié RSE depuis 2023, actualisation du bilan carbone tous les 2 ans).

💎 Leur action pépite : le transport mutualisé de décors par fret ferroviaire. En 2024, AF&C expérimente ce dispositif inédit avec 20 compagnies d’Île-de-France, permettant de transporter les décors de 30 spectacles via 5 containers. Résultat : 50 000 km de route évités et 19 tCO2eq économisées !

Lien avec WeCount : Participation au programme bilan carbone (secteur de la culture, 2025). “L’usage d'une plateforme nous a permis d’anticiper les données à collecter pour les prochaines mises à jour, un point souvent sous-estimé mais essentiel pour progresser.” 🖥️🎙️: Ecoutez le retour d’expérience de Chloé Suchel, Directrice communication et des relations aux publics d’Avignon Festival & Compagnies (AF&C).

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