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Net Zéro : de quoi parle-t-on vraiment ?

Marine Fouquet

Directrice Accompagnement Climat, CSRD & CTO

Margaux Proffit

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Le Net Zero est devenu un mot d’ordre incontournable dans les stratégies climat des entreprises.

On le retrouve dans les discours institutionnels, les communications publiques et les engagements sectoriels. Pourtant, derrière ce terme largement utilisé, les définitions ne sont pas toujours claires et les approches peuvent diverger.

Atteindre le Net Zero ne se résume pas à compenser ses émissions. Il s’agit avant tout de réduire drastiquement ses impacts, puis de neutraliser ce qui ne peut l’être, en s’appuyant sur des cadres scientifiques reconnus. Cette démarche exige méthode et transparence pour éviter toute dérive vers le greenwashing.

Dans cet article, nous expliquons ce que recouvre réellement la notion de Net Zero, nous présentons les principaux référentiels existants et détaillons les étapes clés pour poser les bases d’une stratégie climat crédible et alignée avec la science.

Ce qu’il faut retenir

  • Le Net Zero désigne un équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre et leur absorption, avec une priorité donnée à la réduction.

  • Il ne faut pas confondre neutralité carbone et Net Zero : seule cette dernière repose sur un cadre scientifique exigeant, validé par des référentiels comme la SBTi (standard international) ou le NZI (méthodologie française).

  • Construire une stratégie Net Zero passe par cinq étapes clés : mesurer, fixer des objectifs, agir, suivre, puis neutraliser les émissions résiduelles.

  • Les référentiels comme la SBTi NZS et la NZI donnent des cadres complémentaires pour transformer vos engagements en actions concrètes.

Définition du Net Zéro

Le Net Zéro s’inscrit dans le cadre de l’Accord de Paris de 2015, qui engage les États à limiter le réchauffement climatique bien en dessous de +2 °C, et si possible à +1,5 °C. 

Pour traduire cet objectif mondial en engagements concrets pour les entreprises, la Science Based Targets initiative (SBTi) a défini en 2021 le premier standard international du Net Zéro.

La SBTi précise ce que signifie, de façon scientifique et opérationnelle, atteindre le Net Zéro : réduire drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre, sur l’ensemble des scopes 1, 2 et 3, puis neutraliser uniquement la part résiduelle, celle qu’il est impossible d’éliminer. 

C’est cette hiérarchie (réduction d’abord, neutralisation ensuite) qui distingue le Net Zéro d’approches plus floues de “neutralité carbone”.

Selon le rapport SR15 du GIEC, cela suppose une réduction d’au moins 50 % des émissions mondiales d’ici 2030, puis un équilibre entre émissions résiduelles et absorptions durables (forêts, sols, technologies de captage) à l’horizon 2050. 

Le Net Zéro correspond donc à ce point d’équilibre, validé par la science, qui garantit que l’activité humaine ne contribue plus à l’augmentation du stock de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

Le Haut Conseil pour le Climat en France rappelle d’ailleurs qu’il ne s’agit pas d’une démarche déclarative ni d’une simple logique d’achat de crédits carbone. Adopter une stratégie Net Zéro alignée avec la SBTi, c’est engager une transformation profonde et mesurable, reconnue à l’échelle internationale.

Neutralité carbone vs Net Zéro

Dans le débat public comme dans la communication des entreprises, les notions de neutralité carbone et de Net Zero sont souvent confondues

Pourtant, elles ne recouvrent pas la même réalité. Bien distinguer ces deux approches est essentiel pour éviter les malentendus et construire des engagements crédibles.

La neutralité carbone repose principalement sur une logique de compensation des émissions via l’achat de crédits carbone

En France, cette notion est strictement encadrée depuis 2021 par la loi Climat et Résilience et par les recommandations de l’ADEME. Une entreprise ne peut plus se déclarer “neutre” sans démontrer qu’elle a d’abord réduit ses émissions et qu’elle explique clairement sa démarche. On parle d’ailleurs de contribution à la neutralité carbone mondiale, dans un cadre collectif, et non d’un objectif que chaque entreprise atteindrait individuellement.

Le Net Zero, lui, va plus loin. C’est une trajectoire structurée, alignée sur la science, qui donne la priorité à la réduction réelle des émissions sur l’ensemble des scopes. La SBTi (Science Based Targets initiative) fournit aujourd’hui le référentiel international le plus reconnu pour encadrer ces engagements. Une formulation rigoureuse pour une entreprise serait par exemple : “engagement Net Zero aligné SBTi”. Cela marque la différence entre un objectif de communication et un véritable plan d’action inscrit dans une trajectoire partagée.

Si vous souhaitez approfondir ce lien entre Net Zero et SBTi, nous vous invitons à consulter notre article dédié : tout comprendre de la SBTi

Une fois cette distinction clarifiée, une question peut se poser sur l’intérêt d’une organisation à se fixer un cap Net Zéro, au-delà de la simple conformité réglementaire.

Pourquoi viser le Net Zéro ? 

Choisir une trajectoire Net Zero, c’est d’abord agir concrètement pour limiter le changement climatique et contribuer aux objectifs fixés par l’Accord de Paris. Cette démarche volontaire place la réduction des émissions au cœur de la stratégie de l’entreprise.

C’est aussi une réponse stratégique aux nouvelles attentes en matière de transparence et de crédibilité

Les cadres européens comme la CSRD, la taxonomie verte ou les règlements liés à la durabilité n’imposent pas le Net Zero. En revanche, ils exigent des informations précises, vérifiables et comparables. Adopter une trajectoire Net Zero bien construite permet de s’inscrire naturellement dans ce cadre.

Au-delà de la conformité, ce choix répond aux attentes fortes des parties prenantes : clients, investisseurs, partenaires et jeunes talents attendent des engagements crédibles, mesurés et alignés sur la science. Une telle stratégie renforce la confiance, fidélise, attire et facilite l’accès à des financements de plus en plus liés à des critères ESG solides.

À long terme, viser le Net Zero, c’est anticiper les évolutions réglementaires, sécuriser ses investissements et créer de la valeur durable, tout en participant à l’effort collectif de réduction des émissions.

2 méthodologies pour structurer votre stratégie Net Zéro

Pour passer du discours à l’action, les entreprises disposent aujourd’hui de deux cadres solides

Le premier, international, fixe les règles scientifiques du Net Zéro. Le second, français, propose un outil opérationnel pour piloter la contribution de façon concrète. Ensemble, ils forment un duo complémentaire.

NZS : le standard Net Zéro international validé par la SBTi

Le Net Zéro Standard développé par la SBTi est aujourd’hui le cadre de référence pour structurer une stratégie climat crédible à l’échelle mondiale.

Il s’appuie sur quatre axes majeurs qui permettent de passer d’un engagement à une action concrète : 

  • Le premier repose sur la réduction des émissions à court terme. Chaque entreprise doit fixer une trajectoire alignée avec les objectifs de l’Accord de Paris, avec des résultats visibles dès les prochaines années.

  • Le deuxième axe engage l’entreprise sur le long terme, avec des cibles précises : réduire d’au moins 95 % les émissions des scopes 1 et 2, et 90 % celles du scope 3 d’ici 2050. Pour mieux comprendre ce que recouvrent ces scopes, vous pouvez consulter notre article dédié aux scopes 1, 2, 3.

  • Le troisième concerne les contributions volontaires au-delà de la chaîne de valeur (Beyond Value Chain Mitigation). Elles regroupent aussi bien des projets d’évitement (ex. énergies renouvelables pour remplacer des centrales fossiles) que des projets de séquestration (ex. restauration de forêts). Ces actions ne servent pas à revendiquer un statut Net Zero, mais à contribuer activement à l’effort climatique mondial tout au long du parcours de réduction.

  • Enfin, la stratégie prévoit une neutralisation des émissions résiduelles, celles qui ne peuvent plus être évitées. Elle doit s’appuyer sur des puits de carbone fiables, comme certains projets de séquestration carbone (comme la reforestation).

💡 Bon à savoir : La SBTi recommande d’éviter le terme générique de “compensation”, jugé trop flou et souvent source de confusion. En pratique, on distingue donc deux niveaux : Les contributions volontaires (BVCM : évitement + séquestration, pendant la trajectoire de réduction). La neutralisation (séquestration permanente, pour atteindre le Net Zero en 2050).


Trajectoire et points clés du standard Net Zero de SBTI, sciencebasedtargets.org

Si le NZS fixe le cadre scientifique mondial du Net Zéro, le NZI apporte quant à lui une approche plus opérationnelle, pensée pour le contexte français et le pilotage concret des contributions. 

NZI,  un référentiel français complémentaire pour piloter sa stratégie Net Zéro

La Net Zero Initiative (NZI) est un projet porté par le cabinet Carbone 4, avec le soutien de l’ADEME, du Ministère de la Transition écologique, et d’un collectif d’acteurs privés et publics. Plus de vingt entreprises et une trentaine d’organisations expertes du climat ( cabinets de conseil, développeurs de projets, institutions) y participent. 

Son objectif est de structurer la contribution des entreprises à la neutralité carbone mondiale de manière claire, mesurable et collective.

Le NZI repose sur trois piliers complémentaires : 

  • Le pilier A concerne la réduction des émissions propres à l’entreprise. Il impose un alignement avec une trajectoire de réduction compatible avec un réchauffement limité à 1,5 °C.

  • Le pilier B valorise l’effet d’entraînement de l’entreprise sur son écosystème. Cela peut passer par des produits ou services bas-carbone qui permettent à d’autres acteurs de réduire leurs propres émissions. Par exemple, un fabricant qui propose des matériaux de construction bas-carbone contribue à diminuer l’empreinte carbone des bâtiments réalisés par ses clients. On parle alors d’émissions évitées.

  • Le pilier C préserve et développe les puits de carbone. Cela passe par l’augmentation des absorptions de CO₂, à la fois dans sa propre chaîne de valeur (par exemple via des pratiques agricoles régénératives ou la reforestation sur ses sites) et en finançant des projets d’absorption hors de sa chaîne de valeur.

Ces projets doivent être certifiés, traçables, et contribuer de façon réelle à la neutralité carbone collective.

L’intérêt du NZI réside dans sa logique de pilotage opérationnel. Chaque action est suivie, mesurée et intégrée dans un tableau de bord lisible, qui permet un reporting clair et aligné avec les attentes réglementaires (CSRD, taxonomie, etc.).


Les trois piliers de la Net Zero Initiative, carbone4.com

L’approche NZI ne se substitue pas au NZS de la SBTi, mais elle vient le compléter. Le Net Zero Standard (SBTi) constitue aujourd’hui la norme scientifique internationale : il fixe les critères stricts qui permettent à une entreprise d’être reconnue comme alignée Net Zero.

Le NZI se présente davantage comme un outil méthodologique. Son objectif est d’offrir un tableau de bord opérationnel qui permet de piloter concrètement les différentes contributions : réduction directe, émissions évitées et développement des absorptions.

Carbone 4 parle d’une “compatibilité très forte” entre les deux approches. En pratique, le NZS définit les exigences scientifiques de l’alignement Net Zero, tandis que le NZI fournit une méthode pour mesurer, suivre et valoriser l’ensemble des efforts déployés.

Là où le NZS pose un cadre de réduction long terme, le NZI permet de suivre finement l’ensemble des efforts engagés, y compris les contributions indirectes.

Ce visuel ci-dessous peut vous aider à imager cette complémentarité :

  • d’un côté, les exigences du NZS pour se déclarer aligné avec le Net Zéro ;

  • de l’autre, les leviers d’action concrets proposés par le NZI pour piloter chaque contribution.

Articulation entre NZI et le standard Net Zero du SBTi

5 étapes pour construire une stratégie Net Zéro

La méthode peut varier selon le référentiel choisi. 

Avec le NZI, l’approche inclut la réduction des émissions directes et indirectes, mais aussi l’effet d’entraînement sur d’autres acteurs et la contribution à la neutralité collective par le financement de projets.

Le NZS, lui, se concentre sur la réduction des scopes 1, 2 et 3 à hauteur de 90 à 95 % d’ici 2050, puis la neutralisation des émissions résiduelles avec des absorptions certifiées. Les contributions volontaires hors chaîne de valeur sont encouragées, mais restent séparées.

Dans tous les cas, les étapes suivantes sont incontournables pour structurer une stratégie climat robuste.

1. Évaluer et mesurer précisément son empreinte carbone

Toute stratégie Net Zéro commence par une évaluation rigoureuse des émissions de gaz à effet de serre. Cela implique de réaliser un bilan GES complet, couvrant les scopes 1, 2 et 3.

Sans cette base, impossible de prioriser les actions ni de fixer des objectifs crédibles.

Pour un engagement SBTi, le GHG Protocol est la méthodologie obligatoire. Elle garantit la transparence et la comparabilité des données.

Chez WeCount, nous accompagnons les organisations dans la réalisation de leurs bilans d’émissions de gaz à effet de serre, qu’ils soient conformes au GHG Protocol, à la méthode Bilan Carbone®, ou encore aux obligations réglementaires comme le BEGES ou la CSRD. Nous veillons aussi à aligner vos démarches avec les cadres internationaux de référence (SBTi, CDP, VSME). Contactez-nous pour en savoir plus !

2. Définir des objectifs alignés avec la science

Une fois l’empreinte carbone mesurée, il faut fixer des objectifs de réduction clairs, mesurables et compatibles avec la science. 

La SBTi recommande une réduction d’au moins 95 % des scopes 1 et 2, et 90 % du scope 3 d’ici 2050. Ces cibles s’étalent dans le temps, avec des jalons à court et long terme.

L’organisation peut choisir de faire valider sa trajectoire auprès de la SBTi pour renforcer la légitimité de son engagement pour communiquer derrière par exemple.

3. Construire un plan d’action structuré

Mesurer et s’engager, c’est bien. Agir concrètement, c’est essentiel.

Le plan d’action traduit les objectifs en projets opérationnels, à tous les niveaux de l’entreprise. Cela passe par des leviers comme l’efficacité énergétique, la mobilité durable, des achats bas carbone, ou encore un numérique plus sobre.

Le tout doit être chiffré, suivi et intégré à la stratégie globale. 

Pour structurer ce plan dans la durée, la méthodologie ACT (Assessing low Carbon Transition) peut servir de boussole. Elle aide à construire une feuille de route claire et alignée avec les attentes de l’ADEME et du marché.

Pour structurer cette démarche dans la durée, la méthode ACT Pas à Pas (Assessing low Carbon Transition), développée par l’ADEME et le CDP (Carbon Disclosure Project), aide les entreprises à définir une trajectoire compatible avec les Accords de Paris, à quantifier leurs leviers de réduction et pour celles qui sont éligibles, à préparer leur reporting CSRD (ESRS E1). Elle repose sur une approche structurée, validée par le comité de direction, et s’appuie sur cinq étapes clés : diagnostic, analyse des risques et opportunités, construction de la vision dans un monde bas carbone (2035/2050), stratégie et plan d’action quantifié (tCO₂e évitées, CAPEX/OPEX, faisabilité, planning, KPIs).

💡 Bon à savoir : WeCount vous aide à réaliser toutes les étapes d’ACT Pas à Pas. A la fin de la démarche, vous obtenez une feuille de route de décarbonation robuste, réaliste, chiffrée et validée par le comité de direction. Pour impulser une vraie dynamique, nous proposons cet accompagnement sous un format collectif d’une dizaine d’entreprises. Vous bénéficiez également d’un suivi individuel par un expert climat de votre secteur et l’accès à notre plateforme pour centraliser vos données, projeter différents scénarios et définir votre plan d’action. Découvrir notre programme ACT Pas à Pas ou nous contacter.

4. Assurer le suivi et le reporting avec transparence

Un reporting annuel est crucial pour le suivi de l’évolution des émissions et de mesurer l’efficacité des actions mises en place. La SBTi recommande une publication claire des progrès réalisés, accessible aux parties prenantes.

La communication doit être rigoureuse et factuelle, sans exagération. C’est la clé pour éviter tout soupçon de greenwashing.

Ces éléments peuvent être intégrés dans les rapports RSE ou extra-financiers, notamment dans le cadre de la CSRD. C’est aussi un levier pour valoriser les efforts auprès des clients, des investisseurs et des collaborateurs.

Suivi et analyse des évolutions, plateforme WeCount

💡Bon à savoir : Nous outillons le suivi. La plateforme WeCount centralise vos données, assure la traçabilité, permet de mesurer année après année l’impact des actions et l’écart à la trajectoire. Si vous voulez une démo, faites une demande sur ce lien !

5. Préparer la phase de neutralisation finale

La neutralisation constitue l’ultime étape d’une stratégie climatique. Elle n’intervient qu’une fois toutes les actions de réduction mises en œuvre et ne concerne que les émissions résiduelles incompressibles, celles qu’il n’est plus possible de réduire.   

Pour être reconnue dans un objectif Net Zero, cette neutralisation doit s’appuyer sur des projets d’absorption et de séquestration carbone permanents (comme la reforestation). 

Ces projets doivent être additionnels, traçables et durables. 

Pour s’assurer que ces conditions sont respectées, les entreprises s’appuient sur des cadres de référence. L’ICROA (International Carbon Reduction and Offset Alliance) est une organisation internationale qui définit de bonnes pratiques pour les acteurs du marché carbone. Elle fixe des règles de transparence et de rigueur que les projets doivent respecter. 

En complément, des certifications indépendantes comme Verra/VCS ou Gold Standard viennent valider que les projets répondent réellement à ces exigences. Elles fonctionnent comme des labels de confiance, garantissant que chaque tonne de CO₂ absorbée correspond bien à une action réelle et mesurable.

Pendant la trajectoire de réduction, les entreprises ont la possibilité de soutenir des projets climatiques complémentaires, qu’il s’agisse d’évitement (comme les énergies renouvelables) ou de séquestration (par exemple la reforestation). Ces financements ne sont pas obligatoires mais représentent une contribution positive.

C’est sur ce point que les standards diffèrent :

  • Dans le Net Zero Standard du SBTi, ces contributions volontaires sont appelées BVCM (Beyond Value Chain Mitigation). Elles sont encouragées mais non obligatoires.

  • Dans la logique du Net Zero Initiative (NZI), elles sont intégrées au pilotage : le pilier B correspond à l’évitement et le pilier C à l’absorption.

Ainsi, une trajectoire Net Zero solide repose sur trois fondations claires :

  • réduire en profondeur ses émissions,
  • contribuer de façon volontaire et transparente pendant la trajectoire,
  • neutraliser de manière responsable les émissions résiduelles incompressibles d’ici 2050.



Quels sont les facteurs clés de réussite vers le Net Zéro ?

Le premier principe que nous pouvons retenir c’est de réduire d’abord, neutraliser ensuite

Pour tenir dans la durée, il faut une gouvernance claire, des équipes formées et mobilisées, capables de porter la démarche au quotidien.

La stratégie climat doit donc être transversale. Elle implique la finance, les achats, la production, les RH… Toutes les fonctions sont concernées.

Le succès passe aussi par des indicateurs précis, un reporting régulier et une logique d’amélioration continue. En fait, les étapes de construction de la stratégie sont les facteurs de réussite vers le Net Zéro.

Ces étapes donnent le cadre, mais leur mise en œuvre dépend de conditions de réussite bien précises, sans lesquelles la stratégie risque de rester théorique.

Vous pouvez vous appuyer sur des partenaires experts comme WeCount pour un accompagnement structuré et une plateforme pensée pour piloter l’action climat.

Reste à savoir comment ces principes se traduisent aujourd’hui sur le terrain et quel est l’état réel de l’engagement des entreprises vers le Net Zéro.

Objectif Net Zéro : où en est-on vraiment ?

En octobre 2025, 2 192 entreprises dans le monde se sont fixées un objectif Net Zéro. Au total, plus de 11 000 sont engagées dans une trajectoire validée par la SBTi.

Mais la dynamique ralentit. Certes, entre janvier 2024 et juin 2025, le nombre d’entreprises engagées à la fois sur des objectifs climatiques de court terme et sur des trajectoires Net Zero de long terme a bondi de +227 % selon la SBTi. Mais selon le rapport annuel de 2025 du Haut Conseil pour le Climat et les dernières données de l’Earth System Data montrent que le rythme global des baisses d’émissions stagne face à l’urgence d’agir.

Pourtant, structurer sa trajectoire c’est aussi renforcer sa compétitivité, son attractivité et sa capacité à répondre aux attentes du marché.

Alors comment passer à l’action sans s’éparpiller ? WeCount propose une solution complète, pensée pour guider chaque entreprise vers un Net Zéro crédible et piloté.

Structurer une stratégie Net Zéro crédible avec WeCount

Nous vous aidons à réaliser ou mettre à jour votre bilan carbone scopes 1, 2 et 3 (méthodes GHG Protocol et Bilan Carbone®), pour bâtir une base robuste. Sur cette base, nous définissons des objectifs alignés SBTi, adaptés à votre secteur et à vos contraintes, puis les traduisons en plan d’action priorisé.

Nos équipes vous accompagnent de bout en bout : de la soumission officielle à la mise en œuvre et au pilotage dans la durée. Notre plateforme centralise les données, trace les hypothèses, calcule votre trajectoire SBTi, et suit les progrès (incluant les indicateurs ESRS E1).

Résultat : une stratégie climat solide, actionnable et lisible pour votre direction, vos équipes et vos parties prenantes. Contactez nos équipes et faites partie des 600 entreprises qui nous font confiance dans leur transition. 

Nos sources

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