Mesurer ses émissions de gaz à effet de serre est le point de départ de toute transition bas carbone. La question cruciale qui suit est : comment organiser la réduction dans le temps ?
C’est là qu’intervient la trajectoire carbone. Une feuille de route chiffrée, avec des objectifs clairs à court, moyen et long terme, alignés sur les objectifs climatiques mondiaux. La difficulté souvent évoquée par les organisations est de concilier vision de long terme, appropriation interne, plan d’action ambitieux mais réaliste et suivi dans la durée. Un défi qui peut sembler de taille… mais qui reste accessible ! Comme tout projet de transformation, piloter une trajectoire carbone s’appuie sur des étapes progressives et des cadres éprouvés. Notre article propose des repères pour structurer votre trajectoire, qu’il s’agisse de la lancer ou de la consolider.
Comprendre la trajectoire carbone et son importance
Une trajectoire carbone est une feuille de route qui vous guide dans la réduction de vos émissions de gaz à effet de serre. Elle fixe des objectifs chiffrés et progressifs, en cohérence avec les objectifs climatiques internationaux et la neutralité carbone visée collectivement en 2050.
En clair, se donner une trajectoire carbone, c’est inscrire sa stratégie climat dans une feuille de route concrète, avec des objectifs mesurables et vérifiables.
Est-ce obligatoire ?
Toutes les organisations n’ont pas aujourd’hui l’obligation légale de définir une trajectoire carbone. En revanche, la CSRD impose déjà aux grandes entreprises de publier des trajectoires de réduction crédibles et alignées sur les objectifs climatiques mondiaux.
Autre exigence à considérer : le plan de transition du BEGES qui impose à certaines organisations des objectifs quantifiés à moyen et long terme pour les encourager à mettre en place une stratégie carbone complète et actionnable.
Pour les autres, définir et suivre une trajectoire carbone tend à devenir incontournable pour :
Répondre aux exigences croissantes des parties prenantes (investisseurs, clients, partenaires).
Embarquer ses équipes : une vision à long terme et une trajectoire claire facilitent l’implication des collaborateurs et génèrent une dynamique collective forte.
Préserver leur compétitivité, en anticipant les coûts liés au carbone, en sécurisant leur image de marque et en accédant plus facilement aux financements durables.
S’il y a un message clé à transmettre en interne, c’est que la trajectoire carbone n’est pas une contrainte supplémentaire, mais un outil pour se donner les moyens d’agir efficacement et rester compétitif dans un contexte de transition accélérée.
Accord de Paris, Green deal, SNBC : le socle des trajectoires carbone
La construction d’une trajectoire carbone repose sur une série de repères, du global au national, qui forment un cadre de plus en plus structurant pour les entreprises.
L’Accord de Paris, adopté en 2015 lors de la COP21, vise à limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2 °C, avec un objectif de 1,5 °C. Pour y parvenir, les États signataires se sont engagés à réduire radicalement leurs émissions de gaz à effet de serre à travers des stratégies nationales et des engagements sectoriels.
Ce cap est ensuite décliné au niveau européen à travers le Green Deal (Pacte vert), qui prévoit une réduction de 55 % des émissions d’ici 2030 et vise la neutralité carbone à l’horizon 2050. Il oriente l’ensemble des politiques climatiques des États membres.
En France, cette ambition prend la forme de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC). Celle-ci fixe des budgets carbones (= plafonds d’émissions de GES) que le pays ne doit pas dépasser.
Ces budgets sont ensuite déclinés par secteur (transport, bâtiment, agriculture, industrie, production d’énergie, déchets) pour orienter les efforts de réduction. Elle ne crée pas d’obligation directe, mais sert de cadre de référence solide pour vérifier si son plan de réduction est cohérent avec la trajectoire nationale et s’il peut être considéré comme crédible aux yeux des parties prenantes.
Enfin, la CSRD, directive européenne sur le reporting de durabilité, impose désormais aux entreprises concernées de formaliser et publier leur trajectoire de décarbonation. Objectifs, plans d’action, indicateurs de suivi : les trajectoires doivent être claires, alignées et pilotées dans le temps.
En comprenant cette articulation (Accord de Paris, Green Deal, SNBC et CSRD), vous pouvez montrer en interne que les objectifs climatiques mondiaux ne sont pas des horizons lointains ou flous. Ils sont bien traduits en orientations concrètes, déclinées par secteur, et doivent guider la construction de votre propre stratégie climat.
Pour construire une trajectoire crédible et alignée, encore faut-il savoir d’où l’on part… Retrouvez ci-dessous les étapes clés pour bien la structurer !
Réaliser un bilan carbone : la première étape indispensable
Avant toute action de réduction, il est essentiel de connaître précisément son empreinte carbone. C’est la première pierre pour amorcer votre trajectoire climat.
Voici les trois méthodes existantes :
Le GHG Protocol (GreenHouse Gas Protocol): méthode internationale de référence. Elle est la méthode de choix pour répondre aux cadres réglementaires et volontaires (CSRD, SBTi, ISSB, CDP, GRI).
Le Bilan Carbone®, méthode française développée par l’ADEME (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et portée par l’ABC. Elle permet de quantifier l’ensemble des émissions directes et indirectes et est utilisée dans la plupart des démarches volontaires.
Le BEGES (bilan des émissions de GES) réglementaire : l’obligation légale issue de la loi Grenelle II. Il s’appuie sur la norme ISO 14064-1 et doit être réalisé tous les 4 ans par certaines organisations notamment les sociétés privées de plus de 500 salarié·es (250 en Outre-mer), collectivités de plus de 50 000 habitant·es et personnes morales de droit public de plus de 250 salarié·es.
Chacune de ces méthodes permet de mesurer les émissions, classées selon leur origine. Le cadre le plus courant est celui des scopes définis par le GHG Protocol : scope 1 pour les émissions directes (ex: chauffage, flottes…), scope 2 pour les émissions indirectes liées à l’énergie (électricité, vapeur…), puis scope 3 pour toutes autres émissions indirectes (achats, transports, usage des produits, déchets…).
Le Bilan Carbone® et le BEGES s’appuient sur cette logique tout en proposant leurs propres catégorisations et niveaux d’exigence. Le Bilan Carbone® tend à couvrir l’ensemble du scope 3 de façon détaillée, tandis que le BEGES peut se limiter à certains postes obligatoires, offrant ainsi une couverture plus restreinte. Dans tous les cas, ces approches s’alignent sur les normes ISO 14064-1 et ISO 14069, qui fixent les principes et les méthodes de comptabilisation des émissions.
Quelle méthode privilégier ?
Le choix de la méthode se fera en fonction de la finalité du bilan carbone et des activités de l’entreprise. De manière générale :
Un reporting international ? privilégier le GHG protocol.
Une démarche volontaire et exhaustive ? le Bilan Carbone®.
Une obligation légale ? Le BEGES qui peut être réalisé en s’appuyant sur les deux autres méthodes pour plus de complétude.
Pour mieux comprendre les différences entre ces approches et choisir celle qui correspond le mieux à votre organisation, nous avons publié un article détaillé à ce sujet.
💡 Bon à savoir :
WeCount propose un programme d’accompagnement pour réaliser votre bilan carbone en seulement 4 mois ! Conçu autour d’une dynamique collective, il réunit une dizaine d’organisations qui avancent ensemble, s’enrichissent des retours d’expérience des autres, tout en bénéficiant de formations individualisées, d’une plateforme de suivi et de l’appui de consultants experts de leur secteur.
Définir votre trajectoire carbone en fixant des cibles et des objectifs de réduction
Une fois le bilan carbone réalisé, l’étape suivante consiste à définir vos cibles de réduction.
A combien faut-il baisser ses émissions de GES, et à quel rythme, pour rester en cohérence avec l’Accord de Paris et les trajectoires climatiques mondiales ? Ces cibles tracent la trajectoireque votre organisation doit suivre, et votre stratégie climat sera ensuite le levier pour y parvenir.
Pour garantir la crédibilité de cette démarche, la définition des objectifs ne peut pas se faire sans cadre. Deux référentiels sont aujourd’hui utilisés :
La SBTi (Science-Based Targets initiative) : cadre de référence international le plus reconnu pour construire ces trajectoires. Elle permet de fixer des objectifs scientifiquement alignés sur l’Accord de Paris, en intégrant l’ensemble des scopes (1, 2, 3) et en couvrant plusieurs horizons de temps (court terme et long terme). Elle propose également le Net Zero Standard (NZS), qui définit les conditions à remplir pour revendiquer une trajectoire “Net Zero” : réduction interne prioritaire, neutralisation des émissions résiduelles à long terme et contributions externes via la Beyond Value Chain Mitigation (BVCM).
La Net Zero Initiative (NZI) est un projet porté par Carbone 4, soutenu par l’ADEME, le Ministère de la Transition écologique, et vingt-et-une entreprises. Elle est centrée sur la neutralité carbone (ou « zéro émission nette ») planétaire d’ici à 2050. Elle propose une approche structurante pour répartir les efforts entre réduction interne, contribution à la réduction des autres et financement de projets de séquestration.
Ces deux cadres répondent à une même question clé : comment définir une trajectoire crédible et alignée avec les objectifs climatiques mondiaux ? Voyons en détails ces deux approches.
L’approche SBTi
La Science-Based Targets initiative (SBTi) est née en 2015 d’une coalition entre le CDP, le Global Compact des Nations Unies, le WRI et le WWF. Elle aide les entreprises à définir des objectifs de réduction alignés sur la science climatique, en cohérence avec les recommandations du GIEC et les objectifs de l’Accord de Paris.
Cette méthodologie permet de construire une trajectoire carbone validée scientifiquement, ce qui renforce la crédibilité des engagements de l’entreprise auprès des investisseurs, des clients et des régulateurs.
Concrètement, la SBTi distingue trois horizons complémentaires :
des objectifs à court terme (5 à 10 ans), pour engager rapidement la baisse des émissions,
des objectifs à long terme (jusqu’en 2050), pour viser une réduction d’au moins 90 % des émissions des scopes 1 et 2 et 3,
et un objectif Net Zero, qui combine réduction maximale et neutralisation des résiduelles incompressibles à horizon 2050.
Pour atteindre ces cibles, plusieurs méthodes de calcul sont possibles : la réduction absolue (ex. –42 % d’ici 2030), l’approche sectorielle (trajectoires propres à chaque secteur), ou encore l’intensité physique ou économique (ex. tCO₂/tonne produite, tCO₂/valeur ajoutée).
⚙️ Exemple de cible de réduction avec un objectif court terme.
Une entreprise choisit 2020 comme année de référence avec 10 000 tCO₂ sur les scopes 1 et 2.La SBTi impose une réduction moyenne de –4,2 % par an pour ces deux scopes, soit –42 % sur 10 ans. En 2030, l’entreprise devra réduire ses émissions de scopes 1 et 2 à 5 800 tCO₂.
Si le scope 3 représente plus de 40 % des émissions totales, une cible couvrant au moins 67 % de ses émissions devient obligatoire. Le niveau d’ambition minimal pour le scope 3 correspond à une baisse de –2,5 % par an dans le scénario “Well Below 2 °C”.
Et pour les PME ?
Si vous remplissez certains critères (taille, CA, scopes < 10 000 tCO₂e, etc.), vous êtes considérée par la SBTi comme une SME (Small & Medium Enterprise). Dans ce cas, pas d’obligation de se fixer un objectif chiffré sur le scope 3 : il suffit de s’engager à mesurer et réduire ses émissions, avec un processus de validation simplifié.
Faire valider sa trajectoire par la SBTi
De plus en plus d’organisations choisissent de faire valider officiellement leurs objectifs par la SBTi. Plus de 11 500 entreprises, dans plus de 50 secteurs, sont déjà engagées dans ce processus. L’avantage ? Une reconnaissance internationale, qui crédibilise vos engagements auprès des investisseurs, des clients et des régulateurs.
La validation suit un processus en plusieurs étapes : engagement, développement, test de validation, annonce publique, illustré ci-dessous.
Se faciliter la tâche avec une plateforme de comptabilité carbone
Définir sa trajectoire carbone et traduire ses objectifs en chiffres précis est une étape complexe. Une grande partie des organisations passent par une plateforme dédiée pour gagner en rigueur et en temps.
Module trajectoire de la plateforme WeCount
Chez WeCount, nous avons développé une plateforme pensée pour rendre cette étape concrète et opérationnelle. Elle permet :
d’élaborer automatiquement une trajectoire compatible avec l’Accord de Paris, basée sur la méthodologie SBTi,
de choisir son année de référence et son année cible, avec une visualisation claire des réductions attendues,
de comparer différentes méthodes de calcul (absolue, sectorielle, intensité) selon ses besoins,
de suivre séparément ses scopes ou segments d’activité pour piloter plus finement la stratégie,
et de transformer ces objectifs chiffrés en plan d’action suivi dans le temps.
C’est souvent à ce moment-là que nos clients passent de la théorie à la pratique : une ambition climat devient une trajectoire chiffrée, pilotée et partagée au sein de l’organisation.
La Net Zero Initiative (NZI), propose un cadre structurant pour atteindre la neutralité carbone à l’échelle collective, en distinguant trois leviers d’action : réduire ses propres émissions, contribuer à la réduction des émissions d’autres acteurs et soutenir des projets d’absorption du carbone.
L’accent est clairement mis sur la réduction prioritaire des émissions propres à l’entreprise. Ce n’est qu’une fois les efforts de réduction engagés qu’il est pertinent de traiter les émissions résiduelles incompressibles, par le financement de projets de séquestration crédibles et certifiés (comme la reforestation ou la restauration d’écosystèmes).
L’un des apports clés de la NZI est de repositionner ce qu’on appelait traditionnellement “compensation” dans une logique de contribution à l’effort collectif, plus transparente et plus exigeante.
À noter que la norme Net Zero Standard (NZS) de la SBTi propose également une trajectoire Net Zero, centrée sur la réduction interne et la neutralisation des résiduelles à l’horizon 2050. NZI et SBTi partagent donc une finalité commune, mais avec des méthodologies et des champs d’application distincts.
Pour une trajectoire net zero : NZS ou NZI ?
La neutralité carbone, aussi désignée sous les termes “Net Zero” ou “zéro émission nette” (qui sont équivalents), est actuellement définie scientifiquement à l’échelle mondiale. Le GIEC décrit cet état comme un équilibre entre les émissions et les absorptions de CO2 au niveau planétaire. Pour limiter le réchauffement climatique à moins de 1,5°C, cet objectif doit être atteint d’ici 2050.
Quand on parle de Net Zero, deux cadres reviennent souvent : le Net Zero Standard (NZS) lancé par la SBTi, et le référentiel Net Zero Initiative (NZI) un référentiel développé par un collectif d'acteurs incluant Carbone 4. Ces deux démarches visent un objectif commun : permettre aux entreprises de définir des stratégies climatiques rigoureuses et ambitieuses, contribuant à l’objectif global de zéro émission nette. Cependant, leur rôle et leur approche diffèrent légèrement.
Le NZS s’impose comme la norme scientifique internationale. Il définit les critères à respecter pour qu’une organisation puisse se déclarer alignée avec le Net Zero : réduction drastique de ses émissions scopes 1, 2 et 3, puis neutralisation des résiduelles incompressibles à horizon 2050. En d’autres termes, le NZS apporte un cadre de validation robuste, reconnu par les investisseurs et les régulateurs.
Le NZI, de son côté, agit comme un tableau de bord opérationnel. Il propose une lecture en trois piliers complémentaires : réduire ses propres émissions (pilier A), contribuer à la baisse des émissions des autres (pilier B), développerdes puits de carbone (pilier C).
Les deux approches ne s’opposent pas, elles sont même fortement compatibles (voir le visuel ci-dessous). Le NZS fixe l’ambition et la crédibilité internationale. Le NZI aide à traduire cette ambition en leviers concrets et en suivi opérationnel.
Là où le NZI va plus loin, c’est sur la prise en compte des émissions évitées par les produits et services de l'entreprise (pilier B) et sur une définition plus précise et territorialisée des objectifs de séquestration carbone (pilier C), adoptant une logique de "juste contribution" à l'effort planétaire.
Croisements entre le NZS et le référentiel NZI proposé, Carbone 4, Entreprises et neutralité carbone
Définir un plan d’action pour atteindre vos objectifs
Une trajectoire carbone crédible repose sur un plan d’action précis, chiffré et suivi dans le temps. Chaque action doit être mesurable, avec une estimation de la réduction de CO₂ visée, un budget d’investissement et un calendrier de mise en œuvre.
La nature des actions peut varier, on les classe souvent en quatre familles : la sobriété (agir sur les comportements, consommer moins), l’efficacité (agir sur les équipements, consommer mieux), la transition (changer d’énergie, de process ou même de modèle économique) et la sensibilisation (former et embarquer collaborateurs et parties prenantes).
Votre plan doit aussi intégrer différents horizons de temps :
des actions court terme (1 an) qui auront un premier impact direct sur les émissions, faciles à déployer immédiatement pour enclencher la dynamique (ex: Axalta, producteur de peintures en poudre, a consacré son dernier congrès clients au climat et à l’énergie pour sensibiliser et mobiliser rapidement) ;
des actions moyen terme (3-4 ans), nécessitant études ou pilotes avant un déploiement plus large (ex: l’Université Lyon 1 a investi dans un changement de système de chauffage pour se connecter au réseau de chaleur urbain) ;
des transformations long terme (5 ans et +), structurantes, comme le changement d’un process industriel ou la réorientation d’un modèle économique (ex. Décathlon qui développe des services de location plutôt que de rester sur un modèle de vente classique.).
Comment prioriser ses actions ?
La question de la priorisation est centrale : toutes les actions ne se valent pas et il faut savoir par quoi commencer.
Un bon repère est la loi de Pareto (souvent appelée règle des 80/20). Sans être une règle mathématique stricte, elle illustre qu’une minorité de causes (20%) génère souvent la majorité des effets (80%).
Appliqué à votre stratégie climat, cela signifie qu’une action capable de produire à elle seule une grande partie des réductions attendues doit être placée en priorité, plutôt que de se disperser sur une multitude de petits gestes à faible effet.
D’autres organisations s’appuient sur des outils plus structurants, comme la grille ClimATE-SMART développée par l'ADEME et utilisée via la méthode ACT Pas à Pas, qui évalue une action selon deux dimensions :
SMART : une action doit d’abord répondre aux critères classiques de gestion de projet :
Atteignable : les ressources nécessaires sont-elles disponibles ?
Réaliste : est-elle cohérente avec les valeurs et objectifs de l’organisation ?
Temporel : quel délai est fixé pour sa mise en œuvre ?
ClimATE : au-delà de ces critères génériques, une action n’est vraiment prioritaire que si elle a du sens dans une stratégie de décarbonation. C’est le cas dès lors qu’on peut répondre positivement à au moins une des questions suivantes :
Clim : l’action mènera-t-elle à une réduction faible, moyenne ou élevée des émissions de GES ?
A (Acceptable) : le changement de comportement est-il acceptable pour les parties prenantes ?
T (Transformative) : l’action entraîne-t-elle une transformation durable des activités ?
E (Engaging) : favorise-t-elle l’adhésion et l’implication des acteurs concernés ?
Autrement dit, une action prioritaire est à la fois SMART (bien définie et pilotable) et ClimATE (porteuse de sens dans la trajectoire carbone). Ce double filtre permet d’éviter les plans d’action “catalogue” et de concentrer l’effort sur des leviers structurants.
💡Bon à savoir : Certaines actions ne sont pas “ClimATE-SMART” et n’induisent donc pas directement de réduction carbone mais ce sont des actions structurantes et donc essentielles au plan d’action.
Vouloir suivre une trajectoire carbone ne se limite pas à réduire sa propre empreinte. Plus une organisation progresse, plus elle doit collaborer avec ses parties prenantes pour amplifier ses résultats. Changer de paradigme, c’est passer d’une logique autocentrée à une logique collective, où chaque acteur incite et facilite l’action des autres.
⚙️ Exemple
Kiloutou a co-organisé avec ses concurrents un salon de l’engin de chantier durable afin de diffuser les bonnes pratiques à l’échelle du secteur. De la même manière, Maisons & Cités, bailleur social du nord de la France, a travaillé avec les acteurs du territoire pour développer une filière locale de béton de chanvre
La gouvernance, socle d’un plan d’action crédible
Enfin, aucun plan ne tient sans une gouvernance solide. Mettre en place des instances qui valident, priorisent et suivent les actions est essentiel. Certaines structures ont trouvé des modes de fonctionnement inspirants : Devoteam, avec son « Green Sisco » qui prépare chaque CODIR sur les enjeux climat, ou Hardis, qui a instauré un circuit de validation gradué selon le coût ou la complexité des actions. Ces mécanismes donnent de la consistance au plan et en garantissent l’exécution.
Construire son plan d’action avec ACT pas à pas
Chez WeCount, nous encourageons les organisations à inscrire leur plan d’action dans la méthode ACT pas à pas de l’ADEME, conçue pour transformer un simple diagnostic carbone en une stratégie climat robuste et crédible.
ACT, c’est un cadre opérationnel qui aide à :
définir une trajectoire alignée sur les Accords de Paris,
structurer un plan d’actions chiffré et suivi dans le temps,
embarquer le comité de direction et les équipes opérationnelles,
préparer efficacement ses obligations réglementaires (CSRD, SBTi).
Pensée pour toutes tailles d’organisations, la démarche ACT dure entre 12 mois et 18 mois, est largement subventionnée (jusqu’à 80 % par l’ADEME), et s’appuie sur un accompagnement par des experts formés.
Le rôle de WeCount dans votre démarche ACT Pas-à-Pas
Bonne nouvelle, WeCount fait partie des cabinets de conseils référencés sur la méthode ACT pas à pas !
Notre rôle est d’apporter méthode et clarté à chaque étape : diagnostic, analyse des risques et opportunités, définition d’une vision à long terme, construction d’un plan d’action et mise en place d’outils de pilotage.
Ce qui distingue notre approche, c’est l’aspect collectif et sectorisé que nous mettons en place.
Nous organisons des programmes collectifs, où les entreprises du même secteur ou territoire se retrouvent pour partager leurs expériences, apprendre les unes des autres, et renforcer leur stratégie climat en synergie.
Ainsi, en plus d’un accompagnement personnalisé, vous pourrez échanger avec des acteurs de votre marché, comprendre comment chacun aborde les mêmes défis, et mutualiser certaines actions ou outils. C’est un levier puissant pour maximiser l’impact et accélérer la transition bas-carbone.
C’est le choix qu’a fait IKKS GROUP, qui avait déjà engagé de nombreux leviers de réduction (efficacité énergétique, logistique, achats responsables). Arrivé à un palier, le groupe a rejoint un programme ACT pas à pas collectif animé par WeCount et l’UIT. Objectif : sécuriser sa trajectoire climat, impliquer son Codir et avancer vers une validation SBTi.
🖥️🎤: Découvrez le témoignage d'Elizabeth Sénécaille, Directrice RSE d’IKKS Group, à partir de 37:00 dans notre replay webinar “Les pépites”.
A savoir que lorsque vous rejoignez un programme collectif ACT pas à pas avec WeCount, vous bénéficiez de notre plateforme pour définir votre trajectoire, simuler des scénarios de réduction et construire votre plan d’action.
Vous souhaitez en savoir plus sur la méthode ACT et comment WeCount peut vous accompagner dans la structuration de votre plan d’action bas-carbone ?
Contactez-nous dès aujourd'hui pour discuter de vos enjeux !
Suivre et ajuster sa trajectoire carbone dans le temps
Une trajectoire carbone doit être pilotée et ajustée chaque année en fonction des avancées. Cela implique de refaire un bilan carbone pour évaluer l’efficacité des actions, réactualiser les objectifs et intégrer les évolutions scientifiques, technologiques ou réglementaires.
Le suivi de cette trajectoire passe par des outils performants qui permettent non seulement de suivre les émissions en temps réel, mais aussi de comparer les résultats obtenus aux objectifs fixés, et d’identifier rapidement les ajustements à faire pour rester sur la bonne voie.
Exemples d’indicateurs à suivre pour sa trajectoire carbone
En plus du bilan carbone de l’entreprise, qui permet de suivre les émissions totales (scopes 1, 2 et 3) et de repérer les leviers d’action, il est important d’avoir des indicateurs plus concrets :
Indicateurs métier du quotidien : par exemple, les kilomètres parcourus par un agent permettent de mesurer l'impact des déplacements sur les émissions de CO₂ et d’adopter des solutions comme la réduction des trajets ou l’utilisation de véhicules électriques.
Indicateurs d’intensité carbone par activité : l’intensité carbone correspond au volume d’émissions rapporté à une unité produite (par produit ou service). La calculer permet d’avoir une vision opérationnelle des émissions. Ces indicateurs peuvent être déclinés à chaque niveau, permettant à chaque collaborateur, comme un responsable logistique ou un agent commercial, de suivre et réduire son propre impact carbone.
⚙️Focus sur 2 bonnes pratiques pour assurer un suivi continu
Chez Serpollet, un point environnement est intégré au début de chaque réunion hebdomadaire, au même titre que les points sécurité ou chiffre d’affaires, afin de garder la trajectoire carbone au cœur des discussions.
Chez LPG System, chaque business unit dispose d’un budget carbone et suit son propre bilan carbone, détaillant même l'impact à l’échelle individuelle. Cette approche permet à tous les acteurs de l’entreprise de suivre leur progression de manière concrète et adaptée.
Piloter et suivre sa trajectoire carbone avec WeCount
Le suivi de votre trajectoire carbone doit être continu, intuitif et surtout facile à intégrer dans vos processus métiers quotidiens. La plateforme WeCount vous offre une solution complète pour piloter vos émissions et ajuster votre trajectoire en toute autonomie, année après année.
Grâce à notre plateforme, vous pouvez :
Suivre vos émissions en temps réel, avec plus de 30 tableaux de bord interactifs, vous permettant de visualiser vos progrès par activité, site, produit, ou facteur d'émission.
Comparer facilement vos résultats : Recalculez votre bilan carbone chaque année et comparez vos progrès par rapport à vos objectifs de réduction, que ce soit par rapport à vos sites, produits, ou familles de produits.
Créer des graphiques personnalisés : Vous pouvez adapter les graphiques et tableaux à votre charte graphique et créer des visuels clairs pour vos présentations internes ou vos rapports externes.
Suivi détaillé des évolutions : Que ce soit les impacts d’une nouvelle acquisition ou les changements dans le mix énergétique, WeCount vous permet d’analyser les évolutions de vos émissions et de garder une cohérence dans vos bilans carbone.
Votre trajectoire carbone est-elle sur la bonne voie ?
Contactez nos équipes pour échanger à ce sujet ! Nous serons ravis de vous montrer comment WeCount peut vous accompagner dans le pilotage de votre transition bas-carbone. Que ce soit pour définir une stratégie claire et un plan d’action efficace ou pour découvrir notre plateforme de suivi des émissions, nous sommes là pour vous guider.
Vous souhaitez accélérer la transition climat et esg de votre entreprise ?
Pour vous donner des clés pour agir, WeCount organise "Les Pépites" : des webinaires trimestriels concrets et stimulants pensés pour nourrir vos réflexions sur la stratégie climat et ESG de votre entreprise.
Chez WeCount, les pépites ce sont :
💎 des responsables RSE qui transforment leur entreprise ;
💎 des bonnes pratiques testées et transposables ;
💎 des voix expertes de la RSE et du développement durable !
Comment participer ?
Rien de plus simple, inscrivez-vous en complétant le formulaire ci-dessous. 👇🏻
Vous n'êtes pas disponible ? Inscrivez-vous pour de recevoir le replay (mais le live c'est mieux, vraiment).
Intervenants et contenu du webinaire
Pour cette troisième édition, nous avons la chance d'accueillir 3 acteurs de la RSE qui comptent vraiment :
🎤 Cindy Pajot, Responsable RSO du festival Hellfest ;
🎤 Bérenger Dudek, Group Sustainable Development Manager de Haulotte ;
🎤 Pierre Peyretou, Professeur Affilié à l'ESCP Business School.
💬 Parce que c'est votre participation qui rend "Les Pépites" encore plus concrètes, nous aurons une session de Q&A après chaque intervention et en fin de webinaire.
Vous n'êtes pas disponible ? Inscrivez-vous pour de recevoir le replay (mais le live c'est mieux, vraiment).
Ce webinar peut vous être utile, mais vous n'avez pas d'email professionnel ? Ecrivez-nous à l'adresse contact-us@wecount.io.
Inspirez-vous de trois acteurs textiles engagés : Thuasne, Balas Textile et Promod ! 👕
La transition écologique est un enjeu majeur pour les entreprises textiles. Mais par où commencer ? Comment aller plus loin dans la réduction de vos émissions carbone ? A l’heure de la CSRD, comment anticiper et répondre aux exigences réglementaires et à celles de vos clients ? 🌍
Pour vous éclairer et vous inspirer, l'UIT, UNITEX, l'ADEME et Wecount vous invitent à découvrir :
-> Les témoignages de Promod, Thuasne et Balas Textile qui vous partageront leurs retours d'expérience :
Pourquoi se sont-ils lancés dans une démarche de décarbonation de leurs activités ?
Quelles sont leurs bonnes pratiques et conseils pour piloter une stratégie climat ?
-> Les outils et les dispositifs d’accompagnements dédiés au secteur textile, déjà utilisés par 50 entreprises du secteur :
Programme Bilan Carbone
Programme ACT Pas-à-Pas de l’ADEME dédié au secteur du textile, et comment il permet d’initier la CSRD
L’Agence de la transition écologique (ADEME) est un acteur clé de la transformation vers une économie bas carbone. Parmi ses initiatives phares figure l’appel à projets ACT® FRANCE, un dispositif destiné à accélérer le nombre d’entreprises construisant une stratégie climat compatible avec les Accords de Paris.
Cet appel à projet, généralement organisé tous les 6 mois, propose de mettre en place des démarches collectives de décarbonation, réunissant entre 10 et 30 entreprises.
Quel est l’objectif de l’appel à projets ACT® FRANCE ?
L’appel à projets ACT FRANCE vise à encourager les entreprises à concevoir des stratégies de transition bas carbone cohérentes et alignées avec les objectifs de neutralité climatique.
Deux types de projets
ACT FRANCE a pour objectif de soutenir 2 types d’opérations collectives :
Projets portés par des donneurs d’ordres : Grandes entreprises souhaitant mobiliser leurs partenaires et acteurs de leur chaîne de valeur dans une démarche collective.
Projets portés par des entités : Associations, fédérations professionnelles, coopératives, centres techniques ou experts capables d’accompagner des groupes d’entreprises vers des stratégies alignées sur la transition écologique.
Ces projets s’adressent majoritairement à des entreprises non industrielles, tandis que les entreprises industrielles relèvent du programme PACTE Industrie.
Deux volets principaux : ACT Pas-à-Pas et Évaluation ACT
Les projets collectifs éligibles s’articulent autour de deux approches complémentaires :
ACT Pas-à-Pas : Une méthode structurée en cinq étapes, guidant les entreprises dans la définition d’une stratégie et d’un plan d’action adaptés à leurs enjeux climatiques.
Évaluation ACT : Un diagnostic approfondi de la stratégie climatique d’une entreprise, visant à évaluer son alignement avec les trajectoires bas carbone propres à son secteur d’activité.
Les projets peuvent combiner ces deux volets pour une approche complète.
⚠️Important : Chaque projet doit inclure un minimum de 10 entreprises et ne pas excéder 30 participants pour garantir un accompagnement de qualité.
Quelles sont les conditions de participation pour les entreprises ?
Pour s’engager dans une démarche ACT, les entreprises participantes doivent :
Disposer d’un bilan d’émissions de gaz à effet de serre (GES) datant de moins de deux ans.
Prévoir une formation spécifique à la méthode ACT adaptée au projet choisi, à savoir ACT Évaluation ou ACT Pas-à-Pas.
Ces prérequis garantissent que les entreprises disposent des bases nécessaires pour s’investir pleinement dans la transition bas carbone et la démarche ACT.
💡Bon à savoir : Ni les formations ni la réalisation du bilan GES ne sont financées par l’appel à projets. Néanmoins, des subventions existent pour réaliser votre bilan carbone comme Diag Décarbon'action, et les formations peuvent être prises en charge en partie par votre OPCO.
Pour en savoir plus sur les programmes et formations ACT, découvrez notre article dédié à ce sujet.
Quelles sont les subventions pour financer l’appel à projet ACT de l’ADEME ?
L’ADEME soutient financièrement une partie des coûts liés aux projets collectifs, à la fois sur l’accompagnement individuel des entreprises et sur les frais d'animation et de coordination.
Accompagnement des entreprises
Les coûts d’accompagnement à une démarche ACT Pas-à-Pas s’élèvent en général entre 20 000 et 30 000 € HT, et entre 5 000 et 6 000 € HT pour une Évaluation ACT.
Plus spécifiquement sur ACT Pas-à-Pas, la prise en charge de l’ADEME s’élève :
Pour les entreprises industrielles : de 60% à 80% du coût de l’accompagnement, dépendant de la taille de l’entreprise ;
Pour les entreprises non-industrielles : de 60% à 80% du coût de l’accompagnement, dépendant de la taille de l’entreprise, avec une prise en charge maximale de 18 000 € HT.
Frais d’animation et coordination par l’entité organisatrice
Les frais liés à la sensibilisation, communication, et animation du projet, qu’ils soient externes (prestataires) ou internes (salaires du personnel dédié) peuvent également bénéficier de subventions.
La prise en charge de l’ADEME s’élève à 70% des frais d’animation et coordination, avec une assiette maximale représentant 20% du coût total du programme (soit 20% du total des frais d’accompagnement des entreprises).
Tableau récapitulatif des financements pour les entreprises industrielles :
Accompagnement individuel des entreprises industrielles
Animation et de coordination de l'entité organisatrice
Montant éligible aux aides financières
20k à 30k€ par entreprise participant au programme
20% du montant total du programme (soit 20% du total des frais d'accompagnement individuel)
Montant de la prise en charge
ETI et Grands Groupes : 60%; PME : 70%; TPE : 80%
70% des frais d'animation et de coordination
Tableau récapitulatif des financements pour les entreprises non-industrielles :
Frais d'accompagnement individuel des entreprises non-industrielles
Frais d'animation et de coordination de l'entité organisatrice
Montant éligible aux aides financières
20k à 30k€ par entreprise participant au programme
20% du montant total du programme (soit 20% du total des frais d'accompagnement individuel)
Montant de la prise en charge
ETI et Grands Groupes : 60%; PME : 70%; TPE : 80%. Dans la limite de 18k€ de d'aides.
70% des frais d'animation et de coordination
A noter que lors du webinaire sur le nouvel appel à projet (6 février 2025 ) , l'ADEME a mis à jour les financements suivants :
La limite maximale de subvention des entreprises de services passe de 15k€ à 18k€
Le montant éligible aux aides financières pour l’animation collective passe de 15% à 20%
Comment candidater à un appel à projet ACT France ?
Dans votre dossier, il s’agira notamment de fournir :
Une synthèse du projet (15 lignes) ;
Le contexte de l’opération (cadre de l’opération, intégration au territoire, description des actions réalisées pour le montage du projet, les démarches juridiques) ;
Les objectifs attendus de l’opération pour votre secteur ou réseau d’entreprise ;
La description de l’opération ;
Le planning et suivi de l’opération.
Vous devrez également justifier d’un intérêt d’une dizaine d’entreprises minimum, à travers la transmission à l’ADEME de 10 lettres d’intention d’entreprises souhaitant participer au programme collectif.
En général, l’ADEME organise ces appels à projets tous les six mois pour permettre à un maximum d’acteurs de participer à leur rythme.
Le prochain appel à projet prévoit 2 dates de relève :
Clôture première relève : 15/04/2025 à 12h
Clôture deuxième relève : 11/07/2025 à 12h
Les entités intéressées sont invitées à consulter le cahier des charges complet sur le site officiel de l’ADEME pour se préparer à candidater.
ℹ️ Plus de détails sur l'appel à projets 2025 sur le site de l’ADEME : lien.
Comment structurer un programme collectif d’accompagnement à la la construction de sa stratégie climat (Act Pas-à-Pas)?
WeCount a lancé plus de 40 programmes collectifs de décarbonation, réunissant un total de plus de 400 entreprises. Grâce à cette expérience, nous avons développé une véritable méthodologie d'accompagnement collective. Découvrez ci-dessous nos conseils pour structure un programme !
Les principales étapes
Voici les principales étapes que nous déployons pour structurer un programme avec nos partenaires fédérations et réseaux d’entreprises :
Identification des enjeux propres au secteur des entreprises : Quels sont les risques climatiques du secteur ? Quels sont les principaux leviers de décarbonation ? Quelle est la chaîne de valeur du secteur ?
Compréhension de la maturité des entreprises cibles : Quelle proportion a déjà réalisée un BEGES ? Quelle compréhension ont-elles des enjeux à accélérer la transition climatique ?
Construction d’un programme d’accompagnement collectif : Il s’agira ici de construire un programme de 12 mois basé sur la méthode ACT Pas-à-Pas, spécifique aux enjeux du collectif d’entreprises.
Dépôt du dossier auprès de l’ADEME via l’appel à projet ACT France ou via PACTE Industrie pour les entreprises Industrielles.
Communication auprès des entreprises du secteur : Organisation de webinaires d’information, diffusion du programme à travers des newsletters.
Recrutement du collectif d’entreprises : Organisation de sessions d’échanges avec les entreprises intéressées pour vérifier l’adéquation du programme avec les enjeux et besoins de l’entreprise
Lancement du programme de 12 mois : Animation du collectif, Accompagnement individuel de chaque structure et pilotage de la démarche en collaboration avec le partenaire fédération
Les 4 piliers méthodologiques pour un programme collectif réussi
Selon nous, la réussite d’un programme collectif d’accompagnement doit s’appuyer sur les 4 piliers méthodologiques suivants :
Créer une émulation collective entre les entreprises du programme : lancer une démarche de décarbonation au sein de son entreprise est souvent un réel challenge. Le programme doit permettre à chacun des participants de gagner en confiance et niveau d’engagement pour porter la transition bas-carbone au sein de son entreprise ;
Mobiliser un réseau de formateurs : au sein de nos programmes nous mobilisons un réseau d’experts pour former les entreprises participantes sur les principaux enjeux de décarbonation du secteur adressé ;
Fournir une expertise sectorielle : les consultants mobilisés doivent maîtriser les enjeux propres au secteur adressé ;
Gagner en efficacité avec une plateforme carbone : les entreprises doivent pouvoir s’appuyer sur une plateforme de comptabilité carbone pour comprendre leur empreinte carbone, simuler leur plan d’actions et suivre leurs émissions de CO2e. La plateforme WeCount a été notamment conçue pour permettre aux entreprises utilisatrices de mener à bien une démarche ACT Pas-à-Pas.
Quel prestataire pour vous accompagner dans la construction d’un programme collectif ?
L’ADEME référence les cabinets de conseil et bureaux d’études formés aux méthodes ACT Evaluation et ACT Pas-à-Pas. La liste des cabinets de conseil et bureaux d’étude est disponible sur le site Agir pour la transition écologique.
Vous l’avez compris, chez WeCount nous sommes spécialisés dans la construction et le déploiement de programmes collectifs de décarbonation, basés notamment sur la démarche ACT Pas-à-Pas de l’ADEME.
Nous accompagnons de nombreux réseaux d’entreprises et fédérations, de la conception du programme à l’animation du collectif, en passant par l’assistance au recrutement des entreprises.