ACT, c’est d’abord le mot anglais pour “agir”. Mais pas seulement.
C’est aussi l’acronyme d’Accelerate Climate Transition®, une initiative lancée par l’ADEME, le CDP (Carbon Disclosure Project) et la World Benchmarking Alliance (WBA) pour accompagner et évaluer les organisations dans leur transition bas-carbone.
En 2021, ces acteurs ont élaboré la méthode ACT Pas à Pas, afin d’offrir un cadre clair pour transformer un diagnostic carbone en une stratégie climat robuste et crédible.
Cette démarche vise à définir une vision bas-carbone cohérente à moyen terme(2035) et à long terme (2050), à mobiliser la direction et les équipes autour d’un cap commun, et à construire un plan d’action chiffré et opérationnel dès les douze premiers mois.
Plus qu’une méthodologie, ACT Pas à Pas constitue un véritable levier stratégique : elle aide à piloter la transition, à démontrer la crédibilité des engagements auprès des parties prenantes et à valoriser l’action climat de l’organisation. Nous vous expliquons dans cet article comment la mettre en œuvre étape par étape.
Ce qu’il faut retenir de la méthode
L’initiative ACT a été créée par l’ADEME, le CDP et le WBA, et comporte 2 volets : ACT Pas à Pas et ACT Evaluation.
Le volet ACT Pas à Pas est une méthode et des outils permettant de construire sa stratégie climat, valoriser son engagement et répondre aux exigences réglementaires (CSRD).
Cette méthode est internationale et s’adresse aux entreprises de toute taille et tout secteur. Le principal pré-requis est d’avoir réalisé un BEGES dans les 2 dernières années.
La méthode s’appuie sur les référentiels existants sur la décarbonation et permet de préparer efficacement sonreporting CSRDsur l’ESRS E1 ainsi que le dépôt d’un dossier SBTi.
L’accompagnement dure entre 12 et 18 mois.
Le coût de l’accompagnement ACT Pas à Pas par un consultant externe s’élève entre 25k€ et 30k€ et est subventionné par l’ADEME (de l’ordre de 60% à 80%).
L’accompagnement ACT Pas à Pas peut se faire soitde manière individuelle uniquement, soit de manière collective en rejoignant un programme comme ceux organisés par WeCount.
Qu’est-ce que la méthode ACT ?
ACT signifie « Accelerate Climate Transition® ». Cette initiative a été lancée en 2015 à la suite des Accords de Paris, conjointement par l’ADEME, le CDP et la WBA.
Son objectif est d’aider les entreprises à s’inscrire dans une économie bas-carbone et évaluer leur action climat de manière crédible.
Pour répondre aux différents niveaux de maturité des organisations, l’initiative ACT s’appuie sur deux méthodologies complémentaires : ACT Évaluation et ACT Pas à Pas.
ACT Évaluation : la première méthodologie
ACT Évaluation est la méthode historique. Elle s’adresse aux entreprises déjà engagées dans une stratégie climat structurée. Son rôle est d’analyser la cohérence et l’alignement de cette stratégie avec une trajectoire compatible avec l’objectif 1,5 °C.
Cette méthodologie est prospective et sectorielle : elle combine des indicateurs quantitatifs (trajectoires d’émissions, investissements, etc.) et qualitatifs (gouvernance, transparence, engagement). L’enjeu est de crédibiliser l’entreprise auprès de ses parties prenantes en prouvant que sa stratégie climat est robuste, réaliste et alignée sur les Accords de Paris.
Si ACT Évaluation s’adresse donc aux entreprises déjà avancées, ACT Pas à Pas vient combler un autre besoin, celui d’accompagner celles qui veulent construire progressivement (mais sûrement) leur trajectoire bas-carbone.
Les objectifs d’ACT Evaluation
ACT Évaluation : destiné aux entreprises ayant déjà élaboré une stratégie climat et souhaitant valoriser leur démarche.
Cette méthode permet de
Crédibiliser sa stratégie climat via l’évaluation par un tiers indépendant ;
Communiquer auprès des ses clients, investisseurs et parties prenantes ;
D’identifier les points d’amélioration de sa stratégie climat.
ACT Pas à Pas : accompagner la construction d’une stratégie climat
Face au constat que peu d’entreprises disposaient d’une stratégie climat aboutie, l’ADEME et le CDP ont développé la méthode ACT Pas à Pas. Plus opérationnelle, elle accompagne les organisations dans la construction de leur trajectoire bas-carbone et dans la mise en place d’un plan de transition concret.
Selon le site d’ACT initiative, 1100 acteurs se sont engagés dans cette démarche. Elle s’adresse aux entreprises de toute taille qui souhaitent passer d’un simple diagnostic carbone à une stratégie climat complète et crédible. Elle permet de :
identifier les risques et opportunités liés au changement climatique ;
définir une vision à 2035 et 2050 adaptée à un monde bas-carbone ;
bâtir un plan d’action chiffré (impact CO2e, coûts, planning, KPIs) ;
lancer des actions opérationnelles dès les 12 premiers mois ;
sécuriser une trajectoire alignée avec les Accords de Paris et la SBT ;
mobiliser le comité de direction et engager l’ensemble des parties prenantes.
Les objectifs d’ACT Pas à Pas
ACT Pas à Pas est destinée aux entreprises ayant déjà réalisé un bilan carbone et souhaitant structurer une stratégie climat robuste.
Cette méthode permet de :
Evaluer les risques et opportunités de l’entreprise face au réchauffement climatique ;
Définir une vision et une trajectoire de réduction compatible avec les Accords de Paris ;
Construire un plan d’actions quantifié (impacts CO2e, coûts, planning),
Répondre aux exigences de reporting de la CSRD et SBTi.
Au-delà de la réduction des émissions, ACT Pas à Pas aide les entreprises à renforcer leur résilience et à repenser leur modèle économique face aux limites planétaires.
Pourquoi s’engager dans ACT Pas à Pas ?
Nous pourrions vous lister de nombreuses raisons ! Mais si vous avez besoin de présenter le projet efficacement en interne, en voici 6 à retenir :
Raison n°1 : Construire une stratégie climat robuste.
Raison n°2 : Valoriser son engagement climat auprès de vos parties prenantes.
Raison n°3 : Valider un plan d’action chiffré avec son CODIR et intégrer la démarche de la transition bas carbone dans la stratégie globale de l’entreprise.
Raison n°4 : renforcer sa compétitivité et la résilience de son entreprise, faire émerger des opportunités d’adaptation.
Et dans certains cas :
Raison n°5 : Répondre à la réglementation CSRD (ESRS E1). Raison n°6 : Garantir l’atteinte de vos objectifs SBTi, sécuriser votre trajectoire carbone.
Si vous souhaitez échanger sur votre projet, identifier les bons arguments à présenter en interne ou connaître les dispositifs de financement disponibles, contactez-nous ! Nous serons ravis de vous accompagner dans cette démarche.
D’ici là, nous pouvons déjà commencer par l’explication de certains de ces arguments.
Construire une stratégie climat robuste
La démarche ACT Pas à Pas permet de construire une stratégie climat robuste et complète intégrant :
Une quantification des risques et opportunités lié au changement climatique,
La définition de la vision de son entreprise dans un monde bas-carbone, à horizon 2035 / 2050,
L’identification des leviers stratégiques prioritaires à mettre en place à moyen et long termes (réduction et adaptation),
La construction d’un plan d’actions chiffré à horizon 2035 (impact CO2e, Coûts, planning, faisabilité, KPIs).
Valoriser son engagement pour le climat
La démarche ACT Pas à Pas, adoptée par plus de 1100 entreprises, est la démarche de référence pour la construction de sa stratégie climat.
S’engager dans cette méthode permet de crédibiliser et valoriser ses engagements auprès de ses différentes parties prenantes : clients, investisseurs, partenaires, etc.
Par ailleurs, la démarche permet de formaliser une stratégie climat selon la méthode SBTi, initiative internationale adoptée par la plupart des grands groupes.
Répondre à la CSRD sur l’ESRS E1
Le 26 février 2025, la Commission européenne a dévoilé le "paquet Omnibus", un ensemble de propositions visant à alléger les obligations liées à la CSRD. L’objectif : réduire la charge administrative des entreprises, notamment via une révision des seuils de reporting, une simplification des normes ESRS et un allègement de la taxonomie verte.
Ces mesures sont encore à l’étude et ne modifient pas, pour l’instant, le cadre réglementaire en vigueur. Nos experts CSRD chez WeCount actualiseront l'article "Omnibus CSRD CS3D : Derniers éléments et que faut-il en retenir ?" au fil des avancées pour vous accompagner au mieux.
La méthodologie ACT Pas à Pas permet de préparer le reporting CSRD sur l’ESRS-E1.
En effet, L’ADEME a réalisé un mapping entre les exigences de l’ESRS E1 de la CSRD et ACT Pas à Pas :
9 Data Requirements (DR) sur les 12 DR sont abordés dans ACT Pas à Pas,
83% des Data Points (DP) issus de 7 DR prioritaires sont abordés dans ACT Pas à Pas.
ℹ️ Informations : Les DP restants correspondent principalement à des enjeux hors périmètre ACT ou à des indicateurs couverts dans les étapes préalables à ACT, notamment la réalisation de son bilan gaz à effet de serre.
Exemples et témoignages de 7 entreprises engagées dans ACT Pas à Pas
ACT Pas à Pas a marqué un véritable tournant pour toutes les entreprises qui ont utilisé cette méthodologie.
Pour en témoigner, nous avons demandé le retour d’expérience de 7 professionnels RSE/QSE qui ont suivi notre programme collectif ACT Pas à Pas :
Une remise en question stratégique fondamentale "Repenser notre modèle économique face aux limites planétaires, notamment dans le contexte d’une économie bas-carbone", Jean-Luc Medard, Manager RSE, TopTex Group.
Un alignement du CODIR "Les ateliers avec le CODIR permettent une information uniforme et une prise de conscience de la part des dirigeants. Cela lance le début de la démarche de transition bas-carbone dans la globalité de l'entreprise", Guillaume Romier, Responsable QHSE, Satab.
Un plan d'action chiffré "Les réductions à atteindre pour être dans le cadre de l'Accord de Paris. Grâce au programme cela devient chiffré, perceptible pour notre entreprise", Rémi Lallement, Responsable Commercial, Maille Verte Vosgienne.
Une vision à long terme "Quel sera l'avenir de l'entreprise ? Où en sera-t-on demain avec quels produits ? Cela a réimpulsé une dynamique au sein du CODIR, en remettant l'innovation et la RSE au cœur de la stratégie, pas seulement pour la France mais aussi pour nos filiales en Tunisie et Thaïlande", Laure-Hélène Gutmann, Responsable Qualité Groupe, Art Martin.
Envisager un futur différent "Que le futur de notre entreprise en 2050 n’avait presque rien à voir avec son fonctionnement actuel", Albin Coussaert, Responsable qualité et environnement, Union Textile Tourcoing.
L'implication des différentes fonctions "La nécessité d'impliquer toutes les fonctions de l'entreprise dans la démarche pour garantir l'efficacité et la cohérence de la stratégie bas-carbone de notre activité", Cédric Charton, Responsable QSE, Balsan.
Une adaptation "Plus tôt nous changerons notre modèle d'affaires, plus résilients nous serons. Nous devons faire moins mais mieux et diversifier nos activités sur de nouveaux services en lien avec la durabilité", Alice Chartry, Chargée Achats Généraux & RSE, IKKS.
Pour découvrir d’autres retours d’expérience, vous pouvez également écouter celui d’Elizabeth Sénécaille, Directrice RSE d’IKKS GROUP. Lors de notre dernier webinaire, elle est notamment revenue sur le pourquoi de cette démarche et ses principaux apports. Accéder au webinaire (à partir de 48:18).
Ces retours d’expérience montrent à quel point ACT Pas à Pas est un révélateur de priorités stratégiques, capable de fédérer aussi bien les dirigeants que les équipes autour d’une vision partagée.
Les 5 étapes de la démarche ACT Pas à Pas
La démarche ACT Pas à Pas est structurée en 5 étapes, qui se déroulent sur une période de 12 à 18 mois :
1. Situation actuelle
2. Enjeux et défis
3. Vision
4. Nouvelle stratégie
5. Plan d'action
Les 5 étapes et 3 phases de la méthode ACT Pas-à-Pas
Entrons ensemble dans les détails du déroulement de ces 5 étapes !
Étape 1 : situation actuelle
L’objectif de cette étape est d’évaluer et de comprendre la maturité de son entreprise sur la transition bas-carbone grâce à un diagnostic complet.
Durée indicative : environ 1 mois
Le diagnostic explore les neuf piliers ACT de la stratégie de transition grâce à un questionnaire spécifique en fonction des activités de l’entreprise. Une analyse approfondie du BEGES de l’entreprise est également réalisée à cette étape.
Les 9 modules de la méthode ACT :
Investissements matériels : contribution des actifs aux émissions futures Exemples : Intégration énergies renouvelables, stratégie d’adaptation des bâtiments aux vagues de chaleur
Investissements immatériels : dépenses R&D vers des technologies bas-carbone Exemples : créer des technologies permettant la réduction des émissions de CO2e
Produits et services : contribution à une économie bas carbone des produits et services fournis Exemples :Développement de nouveaux produits à faible empreinte carbone
Management : intégration du changement climatique dans le plan de développement Exemples : Développer des nouveaux indicateurs de performance liés à la stratégie climat
Engagement fournisseur : engagement de la chaîne d'approvisionnement et évaluation des risques Exemples : Mise en place de critères de durabilité auprès des fournisseurs, évaluer les fournisseurs et les accompagner les fournisseurs à mitiger leurs risques climat
Engagement client : engagement des clients pour promouvoir l’usage de produits bas-carbone Exemples : promotion de nouveaux usages auprès des clients
Engagement public : politique de l’entreprise sur l’engagement avec les associations professionnelles Exemples : accroître la collaboration avec les parties prenantes de son secteur et autorités locales
Modèle économique : intégration de l’économie circulaire et de modèles d’entreprise bas carbone
Objectifs de performance carbone
Matrice de maturité sur les 9 axes du plan climat stratégique
Étape 2 : enjeux et défis
L’étape des enjeux et défis consiste à identifier et à quantifier les risques comme les opportunités liés à la transition bas-carbone. Elle s’avère décisive pour mobiliser le comité de direction et inscrire la stratégie climat au cœur de la stratégie globale de l’entreprise.
Durée indicative : 1 à 3 mois
Plutôt qu’un simple inventaire, cette phase repose sur une démarche structurée qui s’appuie sur des cadres de référence reconnus. L’analyse suit les catégories définies par la TCFD (Task Force On Climate-Related Financial Disclosures) qui permettent de couvrir l’ensemble des dimensions stratégiques :
Les risques réglementaires, juridiques et politiques :évolution des normes d’émissions de gaz à effet de serre, la mise en place de la taxe carbone…
Les risques liés au marché :évolution de la demande clients, critères carbone dans les appels d’offres, risques propres au marché de votre secteur.
Les risques technologiques : par exemple l’usure rapide d’une machine de production.
Les risques financiers : difficulté à se financer compte tenu des exigences des banques/investisseurs.
Les risques physiques : les impacts directs et concrets du changement climatique, comme par exemple, les inondations ou les fortes chaleurs impactant la production de son entreprise ou celle de ses fournisseurs.
Ces dimensions peuvent aussi révéler des opportunités : développement de nouvelles offres, accès à des financements verts, amélioration de la compétitivité ou de la marque employeur.
Pour les rendre exploitables, chaque risque et opportunité est évalué selon quatre critères :
L’ampleur, de 0 (gravité négligeable, ex : fonctionnement réduit sans conséquence) à 5 (gravité absolue, ex : hausse des coûts logistiques).
La probabilité d'occurrence, la certitude que le risque ou l'opportunité se produise, de 1 (très peu probable) à 5 (certaine).
L'horizon temporel, court (1 an), moyen (5 ans), long terme (+5 ans).
L’endroit de la chaîne de valeur concerné (amont, cœur, aval ou l'intégralité).
Les résultats sont ensuite représentés dans un triangle de l’attention; outil visuel qui fait émerger les risques et opportunités très probables et de forte ampleur, pour lesquels votre entreprise devra mener des actions immédiates.
Cette analyse ne se limite pas au présent. Elle est projetée à l’horizon 2035 et 2050 à travers différents scénarios climatiques.
Ces scénarios sont des projections hypothétiques de l’évolution du monde fondée sur des logiques socio-économiques et des niveaux d’émissions de gaz à effet de serre. Définis par le GIEC sous le nom de SSP (Shared Socioeconomic Pathways), il présente cinq récits possibles : SSP1-1.9 (+1,4 °C, très optimiste), SSP1-2.6 (+1,8 °C, optimiste), SSP2-4.5 (+2,7 °C, tendanciel), SSP3-7.0 (+3,6 °C, pessimiste) et SSP5-8.5 (+4,4 °C, très pessimiste).
Projeter vos risques et opportunités dans ces différents scénarios va permettre d’identifier leurs évolutions et de repérer ceux qui se retrouvent plusieurs fois dans cette zone d’attention. Ce seront vos priorités à traiter, avec des actions d’adaptation ou d’atténuation.
💡 Bon à savoir : la réussite de cette étape est clé pour réussir à mobiliser le comité de direction dans la démarche, en leur permettant de comprendre les risques de l’inaction face au changement climatique. Comme le souligne le rapport Stern, ne rien faire coûterait entre 5 et 20 % du PIB mondial, contre environ 1 % pour une stratégie de prévention.
Étape 3 : vision
L’objectif de “Vision” est de construire la vision de l’entreprise dans un monde bas-carbone à horizon 2035 / 2050.
Durée indicative : 2 semaines à 1,5 mois
Concrètement, cela consiste à identifier avec le comité de direction le modèle de développement de son entreprise dans un monde décarboné : nouveaux business models, nouveaux produits, nouveaux modes de collaboration, etc. Pour le rendre plus réaliste, des principales étapes intermédiaires pour y parvenir (à horizon 2035 / 2050) sont identifiées.
Puis, en s’appuyant sur la méthode SBTi, une trajectoire de réduction compatibleavec les Accords de Paris est définie.
💡 Bon à savoir : en utilisant la plateforme WeCount, vous pouvez calculer automatiquement la trajectoire de réduction de votre entreprise, sur la base de votre bilan carbone de référence.
Elaboration d’une trajectoire de réduction automatisée avec la plateforme WeCount
Étape 4 : nouvelle stratégie
Objectif : définir un plan stratégique de décarbonation en identifiant les principaux leviers pour réduire vos émissions de gaz à effet de serre.
Durée indicative : 1 à 3 mois
Il s’agit d’identifier les principaux leviers stratégiques à mettre en place à moyen et long terme (2035/20250) pour atteindre les objectifs et la vision définis dans la 3ème étape “Vision”.
Ces leviers stratégiques, élaborés avec le comité de direction, concernent à la fois l’atténuation de l’empreinte carbone (réduction des émissions de GES) et également l’adaptation au changement climatique et ses impacts (en lien avec les risques et opportunités dans la phase “enjeux”).
La structuration de ces leviers stratégiques se base sur les 9 modules de la méthode ACT (Investissements matériels, investissements immatériels, produits et services, management, engagement fournisseur, engagement client, engagement public, modèle économique, objectif de performance carbone).
Étape 5 : plan d’action
Cette dernière étape mobilise l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise dans la construction d’un plan d’actions concret et opérationnel à horizon 2035.
Durée indicative : 4 à 6 mois
L’ensemble des actions possibles seront listées et quantifiées selon les critères suivants :
Émissions réduites ou générées
Coûts (OPEX, CAPEX)
Faisabilité
Temporalité
Indicateurs de suivi (KPIs)
Pour prioriser les actions, ces critères peuvent être complétés par la grille ClimATE-SMART, qui permet d’évaluer chaque action selon 2 dimensions.
SMART, une action doit respecter les critères de gestion de projet, à savoir :
Atteignable : les ressources nécessaires sont-elles disponibles ?
Réaliste : est-elle cohérente avec les valeurs et objectifs de l’organisation ?
Temporel : quel délai est fixé pour sa mise en œuvre ?
ClimATE, l’action est prioritaire si elle a du sens dans une stratégie de décarbonation. C’est le cas dès lorsqu’on peut répondre "oui" à au moins une de ces questions :
Clim (Climat) : l’action mènera-t-elle à une réduction faible, moyenne ou élevée ?
A (Acceptable) : le changement convient-il aux parties prenantes ?
T (Transformative) : entraînera-t-elle une transformation ?
E (Engaging) : favorise-t-elle l’adhésion des parties concernées ?
Si des actions ne sont pas “ClimATE-SMART” et n’induisent pas directement une réduction carbone, elles peuvent tout de même être structurantes et donc essentielles au plan global. Ex: Installer un système de suivi des données carbone ne réduit pas les émissions en soi, mais rend possible un pilotage précis et durable.
Une fois le plan validé en comité de direction, il est décliné en un plan opérationnel à douze mois. Celui-ci permet de lancer les premières actions, tout en instaurant un suivi régulier des émissions de CO₂e.
💡 Bon à savoir : sur la plateforme WeCount, vous pouvez quantifier l’impact de chaque action, comparer différents scénarios de décarbonation et suivre année après année la trajectoire engagée. Si vous souhaitez en savoir plus, demandez dès maintenant une démo.
Simulations, construction et suivi d'impacts des actions sur la plateforme WeCount
Avec ce plan, la transition vers un modèle bas carbone de votre entreprise n’est plus un objectif flou mais un plan d’action solide et opérationnel. Reste à savoir comment s’engager concrètement dans la démarche ACT Pas à Pas.
Comment s’engager dans une démarche ACT ?
Vous en savez maintenant plus sur cette méthode ambitieuse et concrète et vous souhaitez vous engager dans une démarche ACT Pas à Pas ? Voici les informations que vous devez connaître.
Quels sont les pré-requis ?
Voici les pré-requis demandés par l’ADEME pour pouvoir s’engager dans une démarche ACT et bénéficier des subventions :
Le Codir a clairement exprimé sa volonté de participer au projet ;
Au moins un membre du Codir a été nommé sponsor du projet ;
Un salarié de l’entreprise est nommé coordinateur du projet, et s’est formé auprès de l’ADEME à la méthode ACT Pas à Pas ;
L’entreprise a réalisé au moins un bilan carbone au cours des deux dernières années (scopes 1, 2 et 3).
ACT Pas à Pas : quel coût et quelles subventions ?
Le coût de participation à un programme ACT s’élève entre 28k€ et 29k€. Ce montant couvre l’ensemble des étapes de la méthodologie, de l’état de lieux de votre entreprise au plan d’actions, en passant par la définition de sa vision et stratégie climat.
Pour financer en partie les coûts externes de mise en oeuvre des méthodologies ACT, l’ADEME accorde les taux suivants de subvention :
80% pour les TPE ;
70% pour les PME ;
60% pour les ETI et grandes entreprises.
Si vous êtes une entreprise non industrielle, les taux de subvention sont identiques, avec un maximum de prise en charge de 18 000 €.
Par exemple, une PME non-industrielle bénéficie d’une subvention à hauteur de 70 %. L’accompagnement de 24 900€ HT lui revient à 9 900€ HT.
Votre coordinateur du projet devra également être formé à la méthode ACT par l’Ademe. Le montant de cette formation s’élève à 1 000€ HT. L’Ademe prend en charge une partie des coûts de formation pour les entreprises industrielles, à savoir 80% pour les entreprises de moins de 250 salariés, et 40% pour les autres.
Comment déposer une demande pour une subvention ACT Pas à Pas ?
L’ensemble des documents et démarches à suivre sont présentés sur le site Agir pour la Transition.
Les principaux documents à fournir et à compléter sont :
Comment WeCount peut vous aider dans cette démarche ?
WeCount fait partie des cabinets de conseils référencés sur la méthode ACT Pas à Pas.
Notre programme ACT Pas à Pas collectif vous permet, en complément d’un accompagnement individuel sur toutes les étapes de cette méthode, de former votre équipe et d’échanger avec des entreprises de votre secteur.
L’ADEME et l’initiative ACT encouragent d’ailleurs tout particulièrement ces approches collectives, via des appels à projets permettant de déployer la méthode à l’échelle d’un territoire ou d’une filière. Nous accompagnons régulièrement des réseaux d’entreprises, fédérations professionnelles et partenaires territoriaux dans la mise en place d’opérations collectives d’ACT Pas à Pas.
Si vous avez encore des questions sur cette démarche ou besoin d’échanger avec un de nos experts pour avancer plus efficacement dans cette démarche, contactez-nous dès maintenant !
Si vous souhaitez en savoir plus sur ce dispositif ou échanger avec un de nos experts pour définir la meilleure approche pour votre organisation, contactez-nous dès maintenant. Nous serons ravis de vous accompagner dans la structuration de votre stratégie climat.
Une évolution attendue et nécessaire. Car les activités liées à la santé représentent 8 % des émissions nationales, soit 49 millions de tonnes de CO₂e par an (source : The Shift Project, 2025). Premier poste d’émissions : les médicaments, qui à eux seuls pèsent 29 % du total, devant les dispositifs médicaux (21 %).
Agir sur le médicament, c’est donc agir au bon endroit.
Chez WeCount, nous accompagnons déjà les acteurs du secteur dans la mise en œuvre concrète de cette méthodologie. Voici les éléments clés à connaître pour s’en emparer efficacement.
À retenir
La méthodologie publiée par la DGE (février 2025) fournit un cadre public, simple et robuste pour évaluer l’empreinte carbone d’un médicament donné, avec comme résultat une valeur en kg de CO₂e.
Dans les appels d’offres des acheteurs de médicaments (hospitaliers, pharmacies de ville…) le critère carbone progresse : la méthodologie de la DGE crée une base commune entre industriels et acheteurs.
Les critères liés à l’empreinte carbone doivent peser a minima 10% dans la pondération des appels d’offres, publics comme privés, d'après les recommandations du secteur.
Dans de nombreux cas, le principe actif (PA) concentre la plus grande part des émissions du médicament : obtenir les données fournisseurs est la clé pour réduire l’incertitude et cibler les leviers.
L’Analyse de Cycle de Vie (ACV) est une méthode rigoureuse, encadrée par les normes ISO 14040 et 14044, qui permet de mesurer les impacts environnementaux d’un produit tout au long de sa vie.
Dans le cas de l’ACV carbone, l’analyse se concentre uniquement sur un indicateur : le changement climatique, exprimé en kg de CO₂e (selon la norme ISO 14067).
L'objectif est de comprendre l'impact du produit sur le changement climatique, afin d'identifier les étapes de son cycle de vie où des améliorations peuvent être apportées.
Et appliquée aux médicaments ?
La méthodologie d’évaluation de l’empreinte carbone des médicaments fournie par la DGE repose entièrement sur cette approche.
Elle définit comment réaliser une ACV carbone spécifique au médicament, avec des règles précises pour chaque étape et des facteurs d’émission cohérents. Le lien entre les deux est donc direct : la DGE propose une traduction opérationnelle de l’ACV carbone adaptée au contexte pharmaceutique français.
Un médicament est composé d’un ou plusieurs principes actifs (PA) formulés avec des excipients. Il est ensuite façonné sous une certaine forme pharmaceutique (=forme galénique, exemples : comprimé/gélule/crème) puis conditionné (=emballé). Concrètement, une ACV carbone appliquée à un médicament s’intéresse à toutes les étapes de sa vie :
Production des matières premières, et en particulier le principe actif, souvent le plus gros poste d’émissions ;
Distribution (transport vers les établissements de santé ou pharmacies) ;
Utilisation (avec parfois des émissions associées selon le type d’administration) ;
Etapes du cycle de vie
Exemple type de répartition d’empreinte carbone d’un médicament
Postes d'émissions
Part estimée
Principe actif (fabrication + transport)
65 %
Fabrication du médicament
15 %
Excipients et conditionnement
8 %
Transport & distribution
7 %
Utilisation
2 %
Fin de vie
3 %
Ces ordres de grandeur varient fortement selon le type de médicament, sa formulation ou son circuit de distribution. C’est tout l’intérêt d’une ACV carbone : adapter les données à chaque produit, en s’appuyant au maximum sur des données objectives, traçables et documentées.
Pourquoi la méthodologie d’évaluation de l’empreinte carbone des médicaments devient incontournable
Depuis février 2025, la méthodologie DGE s’impose progressivement comme référentiel commun pour l’évaluation de l’empreinte carbone des médicaments dans les marchés publics. Elle permet de comparer deux alternatives produits en intégrant la variable carbone comme critère d’achat.
🎙️ Charles Flahault, Chargé de mission Décarbonation des Industries de Santé à la DGE, le résumait ainsi lors d’un récent webinaire sur l’éco-conception des soins :
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Cette méthodologie a trois vertus clés :
Simplicité : elle est conçue pour être utilisable.
Robustesse : elle repose sur des bases de données reconnues (Base Empreinte®, Ecoinvent, Exiobase…).
Standardisation : elle harmonise les pratiques entre industriels, acheteurs, décideurs.
Elle est aussi un outil transversal, utile pour différents acteurs :
Les décideurs publics, pour disposer de données quantifiées et orienter les politiques de santé durable.
Les industriels, pour mettre en œuvre des actions de décarbonation de leur outil industriel et de leur chaîne d’approvisionnement, pouvoir identifier les classes médicamenteuses, technologies ou formes galéniques les plus carbonées.
Les acheteurs, pour intégrer la dimension carbone dans leurs critères et réaliser des achats durables.
Les professionnels de santé (médecins, pharmaciens, infirmiers…), pour mieux orienter les travaux de mise en place d’éco-soins et s’engager dans des prescriptions éco-responsables.
Ce qu’une ACV carbone permet concrètement
Mener une ACV carbone présente des bénéfices concrets :
Identifier vos principaux postes d’émissions produits, pour mieux cibler vos actions de réduction.
Structurer une démarche d’éco-conception, en travaillant sur la formulation, les emballages, la logistique ou la durée de conservation.
Répondre aux attentes croissantes des établissements de santé, qui exigent des données précises et traçables.
Favoriser les coopérations avec vos fournisseurs, notamment sur les données du principe actif.
Quelles sont les étapes clés d’une ACV carbone ?
1. Définir le périmètre de l’étude
Tout part de la définition de l’unité fonctionnelle : est-ce une boîte ? Un traitement sur une période donnée ? L’unité fonctionnelle nous renseigne sur la fonction du produit, c'est-à-dire ce qu’il est censé accomplir pour l’utilisateur (ex. : une dose de médicament pour un traitement spécifique).
Il est également important de préciser le périmètre géographique de distribution (France uniquement ?) ainsi que les sites de production et de formulation du médicament concernés, c'est-à-dire les usines où les principes actifs sont transformés en produit final (comprimés, gélules, etc.), ainsi que celles où le médicament est conditionné et préparé pour la distribution.
2. Collecter les données
C’est l’étape la plus sensible. La qualité de l’ACV dépend directement de la qualité des données collectées. Plus les données sont précises et spécifiques au médicament, plus les résultats seront exploitables.
Voici quelques exemples de données à collecter :
Principe actif : empreinte carbone, pays de fabrication, proportion de chaque principe actif dans le médicament (si plusieurs PA pour un médicament donné).
Énergies et procédés : scopes 1, 2 des sites de formulation du médicament, et idéalement scope 3.
Matières et packagings : nature des conditionnements et région de fabrication.
Logistique : modes de transport (routier, maritime, aérien), réfrigération ou non du transport.
3. Réaliser le calcul dans la matrice DGE
Les données sont ensuite saisies dans la matrice Excel fournie par la DGE, qui guide le calcul de l’empreinte carbone poste par poste. La méthodologie repose sur une hiérarchisation claire des sources :
💡Bon à savoir : Le guide de la DGE recommande d’utiliser en priorité des données spécifiques (internes ou fournisseurs). Si celles-ci sont inaccessibles, il est possible de s’appuyer sur des bases environnementales reconnues (Base Empreinte®, Ecoinvent, Exiobase). La méthodologie prévoit des majorations en pourcentage pour certains postes lorsque les données d’activité spécifiques sont manquantes (par exemple, une majoration de 5 % pour le transport amont des matières premières et consommables dans l’empreinte carbone du principe actif).
Un conseil supplémentaire est de commencer par une ou quelques références pour vos ACV, afin de vous concentrer sur les plus stratégiques pour vous ou vos clients. Cela permet de ne pas s’éparpiller sur plusieurs ACV en parallèle. Il est aussi important de bien cadrer dès le départ pour choisir des références dont les données, notamment celles des principes actifs, sont disponibles et accessibles.
Toutes les hypothèses, incertitudes et limites doivent être consignées dans les onglets dédiés de la matrice. Ce travail de transparence est essentiel pour assurer la robustesse des résultats et leur lecture par les acheteurs de médicaments.
4. Interpréter les résultats et agir
Une fois les résultats obtenus, l’ACV carbone permet d’identifier les postes les plus émissifs et les leviers prioritaires de réduction. L’enjeu : transformer les constats en plan d’action, au sein des services concernés (production, achats, R&D…).
Voici quelques leviers d’action fréquemment identifiés :
Principe actif (PA) : c’est souvent le premier poste d’émission. Travailler sur l’écoconception du procédé de synthèse (ex : remplacement de solvants, réduction des rendements matière, biocatalyse) permet de réduire significativement l’empreinte. Une autre approche consiste à relocaliser la production en Europe ou en France, ce qui peut réduire l'impact environnemental, notamment en limitant les émissions liées à l'énergie nécessaire à la fabrication du PA et/ou du médicament.
Excipients et formes galéniques : certains excipients sont très impactants (par ex. la gélatine ou le lactose selon leur origine). Le choix de la forme (comprimé, injectable, sirop…) influence aussi le poids global.
Packaging : les sur-emballages inutiles ou non recyclables sont des cibles faciles. L’éco-conception (choix des matériaux, formats, recyclabilité) est un levier accessible.
Logistique : optimiser les distances de transport, les modes (favoriser le maritime ou le rail), regrouper les flux ou travailler sur la densité logistique sont des pistes concrètes.
Durée de vie et stabilité : allonger la durée de conservation permet de limiter les pertes, les invendus et la destruction de lots.
Comment WeCount vous accompagne
Chez WeCount, nous accompagnons aussi bien des entreprises françaises que des filiales de grands groupes mondiaux dans la réalisation de leurs ACV carbone médicaments, en adoptant une approche rigoureuse, conforme à la méthodologie DGE et parfaitement adaptée à vos équipes.
Notre accompagnement comprend :
Un cadrage précis : définition du périmètre et des objectifs.
L’organisation de la collecte de données auprès de vos sites et fournisseurs.
La modélisation carbone complète dans la matrice DGE.
Une restitution claire : rapport, pistes d’action, axes de réduction, etc.
Questions fréquentes
La méthodologie d’évaluation de l’empreinte carbone des médicaments fournie par la DGE est-elle obligatoire ? Non, mais elle est très recommandée. Elle constitue le référentiel public en France pour évaluer l’empreinte carbone des médicaments.
Peut-on comparer deux médicaments entre eux ? Oui, l’intérêt de la méthodologie est justement de pouvoir comparer deux médicaments équivalents et de savoir lequel des deux, toutes choses étant égales par ailleurs, est le plus consommateur en carbone.
Quelles sont les données les plus critiques ? Le principe actif reste généralement le plus émissif. Il faut donc concentrer les efforts sur les données fournisseurs précises à ce niveau.
En conclusion
La publication de la méthodologie DGE marque un tournant opérationnel pour la filière santé. En structurant les pratiques, elle offre un langage commun pour évaluer et réduire l’empreinte carbone des médicaments.
Elle pose aussi les bases d’un futur standard européen, et d’une traçabilité environnementale renforcée, qui pourrait s’étendre à d’autres produits de santé, tels que les dispositifs médicaux, notamment avec des outils récents comme l'Index DM (dispositifs médicaux) Durable, qui permet de comparer les dispositifs médicaux sur plusieurs critères, dont l'empreinte carbone, facilitant ainsi la décision d’achat entre deux DM de même nature.
Beaucoup d’entreprises agroalimentaires ont déjà entamé une transition bas carbone.
Mais une question demeure : comment passer de l’analyse à des actions concrètes et efficaces financièrement ?
Au programme de ce webinaire d'une heure
🌽 Comprendre les enjeux : Corentin Biardeau (The Shift Project) dressera un panorama des défis de la transition pour le secteur agroalimentaire.
🎙️Apprendre du terrain : témoignages de Stephanie Andrau de Delicemer sur la réalisation d’un Bilan Carbone® et de Coraline Caullet de Agora coopérative agricole sur la définition d'une trajectoire et d'un plan d'action détaillé avec ACT Pas à Pas.
💰 Se projeter dans la suite : présentation des prochains dispositifs de décarbonation dédiés au secteur agroalimentaire ainsi que des subventions mobilisables.
Rejoignez-nous pour une opportunité d'apprendre et d'agir ensemble pour un secteur agroalimentaire plus durable ! 💪🏻
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À mesure que l’IA prend une place croissante dans les entreprises, les équipes RSE s’interrogent : Comment encadrer les usages d’IA sans freiner l’innovation ? Et comment, à leur échelle, utiliser l'IA de façon utile et durable dans le pilotage de la transition bas-carbone de leur entreprise ?
Ce nouveau webinaire 💎 Les Pépites 💎 vous aide à y voir plus clair. Les experts de Carbone 4, Contentsquare et WeCount partageront leur retours d’expériences pour vous aider à identifier les bons réflexes à adopter dans votre organisation.
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Rôle et posture à suivre face aux fournisseurs de solutions IA.
Exemples concrets et cas d'usages d'IA utiles pour le pilotage de votre stratégie climat, sobres et maîtrisés à travers l'approche de WeCount, éditeur d'un logiciel de reporting Climat & ESG.
Témoignage, challenges et bonnes pratiques du VP Sustainability de Contentsquare, l’une des championnes de la tech française qui intègre l’IA au coeur de sa stratégie de développement.
🎤 Avec
Marine Fouquet, Associée, CTO et Responsable Climat, WeCount Mujahed Darwaza, Consultant climat et expert numérique, Carbone 4 Guilhem Isaac Georges, VP Sustainability, Contentsquare
📅 Jeudi 4 décembre 2025 – 11h00 Webinaire gratuit – sur inscription
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👋 À propos des webinaires Pépites de WeCount
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Vous n'êtes pas disponible ? Inscrivez-vous pour de recevoir le replay(mais le live c'est mieux, vraiment).
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