🎦Participez à notre prochain webinaire "IA : mode d’emploi pour les responsables RSE" avec Carbone 4 et Contentsquare !
Pourquoi les entreprises de la cosmétique doivent-elles s’engager dans la transition bas-carbone ? 🌍
Comment peuvent-elles contribuer à la réduction globale des émissions de GES ?
Comment la FEBEA accompagne les entreprises du secteur dans la réalisation de leur bilan carbone ? 📉
Vous trouverez la réponse à ces questions lors du webinaire co-organisé avec la FEBEA où interviendront :
Déroulé du webinaire :


Une évolution attendue et nécessaire. Car les activités liées à la santé représentent 8 % des émissions nationales, soit 49 millions de tonnes de CO₂e par an (source : The Shift Project, 2025). Premier poste d’émissions : les médicaments, qui à eux seuls pèsent 29 % du total, devant les dispositifs médicaux (21 %).
Agir sur le médicament, c’est donc agir au bon endroit.
Chez WeCount, nous accompagnons déjà les acteurs du secteur dans la mise en œuvre concrète de cette méthodologie. Voici les éléments clés à connaître pour s’en emparer efficacement.
L’Analyse de Cycle de Vie (ACV) est une méthode rigoureuse, encadrée par les normes ISO 14040 et 14044, qui permet de mesurer les impacts environnementaux d’un produit tout au long de sa vie.
Dans le cas de l’ACV carbone, l’analyse se concentre uniquement sur un indicateur : le changement climatique, exprimé en kg de CO₂e (selon la norme ISO 14067).
L'objectif est de comprendre l'impact du produit sur le changement climatique, afin d'identifier les étapes de son cycle de vie où des améliorations peuvent être apportées.
La méthodologie d’évaluation de l’empreinte carbone des médicaments fournie par la DGE repose entièrement sur cette approche.
Elle définit comment réaliser une ACV carbone spécifique au médicament, avec des règles précises pour chaque étape et des facteurs d’émission cohérents. Le lien entre les deux est donc direct : la DGE propose une traduction opérationnelle de l’ACV carbone adaptée au contexte pharmaceutique français.
Un médicament est composé d’un ou plusieurs principes actifs (PA) formulés avec des excipients. Il est ensuite façonné sous une certaine forme pharmaceutique (=forme galénique, exemples : comprimé/gélule/crème) puis conditionné (=emballé). Concrètement, une ACV carbone appliquée à un médicament s’intéresse à toutes les étapes de sa vie :

| Postes d'émissions | Part estimée |
|---|---|
| Principe actif (fabrication + transport) | 65 % |
| Fabrication du médicament | 15 % |
| Excipients et conditionnement | 8 % |
| Transport & distribution | 7 % |
| Utilisation | 2 % |
| Fin de vie | 3 % |
Ces ordres de grandeur varient fortement selon le type de médicament, sa formulation ou son circuit de distribution. C’est tout l’intérêt d’une ACV carbone : adapter les données à chaque produit, en s’appuyant au maximum sur des données objectives, traçables et documentées.
Depuis février 2025, la méthodologie DGE s’impose progressivement comme référentiel commun pour l’évaluation de l’empreinte carbone des médicaments dans les marchés publics. Elle permet de comparer deux alternatives produits en intégrant la variable carbone comme critère d’achat.
🎙️ Charles Flahault, Chargé de mission Décarbonation des Industries de Santé à la DGE, le résumait ainsi lors d’un récent webinaire sur l’éco-conception des soins :
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Cette méthodologie a trois vertus clés :
Elle est aussi un outil transversal, utile pour différents acteurs :
Mener une ACV carbone présente des bénéfices concrets :
Tout part de la définition de l’unité fonctionnelle : est-ce une boîte ? Un traitement sur une période donnée ? L’unité fonctionnelle nous renseigne sur la fonction du produit, c'est-à-dire ce qu’il est censé accomplir pour l’utilisateur (ex. : une dose de médicament pour un traitement spécifique).
Il est également important de préciser le périmètre géographique de distribution (France uniquement ?) ainsi que les sites de production et de formulation du médicament concernés, c'est-à-dire les usines où les principes actifs sont transformés en produit final (comprimés, gélules, etc.), ainsi que celles où le médicament est conditionné et préparé pour la distribution.
C’est l’étape la plus sensible. La qualité de l’ACV dépend directement de la qualité des données collectées. Plus les données sont précises et spécifiques au médicament, plus les résultats seront exploitables.
Voici quelques exemples de données à collecter :
Les données sont ensuite saisies dans la matrice Excel fournie par la DGE, qui guide le calcul de l’empreinte carbone poste par poste. La méthodologie repose sur une hiérarchisation claire des sources :
💡 Bon à savoir : Le guide de la DGE recommande d’utiliser en priorité des données spécifiques (internes ou fournisseurs). Si celles-ci sont inaccessibles, il est possible de s’appuyer sur des bases environnementales reconnues (Base Empreinte®, Ecoinvent, Exiobase). La méthodologie prévoit des majorations en pourcentage pour certains postes lorsque les données d’activité spécifiques sont manquantes (par exemple, une majoration de 5 % pour le transport amont des matières premières et consommables dans l’empreinte carbone du principe actif).
Un conseil supplémentaire est de commencer par une ou quelques références pour vos ACV, afin de vous concentrer sur les plus stratégiques pour vous ou vos clients. Cela permet de ne pas s’éparpiller sur plusieurs ACV en parallèle. Il est aussi important de bien cadrer dès le départ pour choisir des références dont les données, notamment celles des principes actifs, sont disponibles et accessibles.
Toutes les hypothèses, incertitudes et limites doivent être consignées dans les onglets dédiés de la matrice. Ce travail de transparence est essentiel pour assurer la robustesse des résultats et leur lecture par les acheteurs de médicaments.
Une fois les résultats obtenus, l’ACV carbone permet d’identifier les postes les plus émissifs et les leviers prioritaires de réduction. L’enjeu : transformer les constats en plan d’action, au sein des services concernés (production, achats, R&D…).
Voici quelques leviers d’action fréquemment identifiés :
Chez WeCount, nous accompagnons aussi bien des entreprises françaises que des filiales de grands groupes mondiaux dans la réalisation de leurs ACV carbone médicaments, en adoptant une approche rigoureuse, conforme à la méthodologie DGE et parfaitement adaptée à vos équipes.
Notre accompagnement comprend :
La méthodologie d’évaluation de l’empreinte carbone des médicaments fournie par la DGE est-elle obligatoire ?
Non, mais elle est très recommandée. Elle constitue le référentiel public en France pour évaluer l’empreinte carbone des médicaments.
Peut-on comparer deux médicaments entre eux ?
Oui, l’intérêt de la méthodologie est justement de pouvoir comparer deux médicaments équivalents et de savoir lequel des deux, toutes choses étant égales par ailleurs, est le plus consommateur en carbone.
Quelles sont les données les plus critiques ?
Le principe actif reste généralement le plus émissif. Il faut donc concentrer les efforts sur les données fournisseurs précises à ce niveau.
La publication de la méthodologie DGE marque un tournant opérationnel pour la filière santé. En structurant les pratiques, elle offre un langage commun pour évaluer et réduire l’empreinte carbone des médicaments.
Elle pose aussi les bases d’un futur standard européen, et d’une traçabilité environnementale renforcée, qui pourrait s’étendre à d’autres produits de santé, tels que les dispositifs médicaux, notamment avec des outils récents comme l'Index DM (dispositifs médicaux) Durable, qui permet de comparer les dispositifs médicaux sur plusieurs critères, dont l'empreinte carbone, facilitant ainsi la décision d’achat entre deux DM de même nature.
Vous souhaitez structurer efficacement votre démarche ACV carbone ? Prenez contact avec l’équipe WeCount !
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La DGE a publié en février 2025 une méthodologie d’évaluation de l’empreinte carbone des médicaments basée sur l’ACV carbone. Voici les éléments clés à connaître pour s’en emparer efficacement.

Beaucoup d’entreprises agroalimentaires ont déjà entamé une transition bas carbone.
Mais une question demeure : comment passer de l’analyse à des actions concrètes et efficaces financièrement ?
🌽 Comprendre les enjeux : Corentin Biardeau (The Shift Project) dressera un panorama des défis de la transition pour le secteur agroalimentaire.
🎙️Apprendre du terrain : témoignages de Stephanie Andrau de Delicemer sur la réalisation d’un Bilan Carbone® et de Coraline Caullet de Agora coopérative agricole sur la définition d'une trajectoire et d'un plan d'action détaillé avec ACT Pas à Pas.
💰 Se projeter dans la suite : présentation des prochains dispositifs de décarbonation dédiés au secteur agroalimentaire ainsi que des subventions mobilisables.
Rejoignez-nous pour une opportunité d'apprendre et d'agir ensemble pour un secteur agroalimentaire plus durable ! 💪🏻
Inscrivez-vous ci-dessous, pour accéder au replay de l'événement :

Plus de 30% des émissions mondiales de GES sont liées à notre système alimentaire (FAO, 2023). Découvrez comment vous pouvez agir dans ce webinar.

À mesure que l’IA prend une place croissante dans les entreprises, les équipes RSE s’interrogent : Comment encadrer les usages d’IA sans freiner l’innovation ? Et comment, à leur échelle, utiliser l'IA de façon utile et durable dans le pilotage de la transition bas-carbone de leur entreprise ?
Ce nouveau webinaire 💎 Les Pépites 💎 vous aide à y voir plus clair. Les experts de Carbone 4, Contentsquare et WeCount partageront leur retours d’expériences pour vous aider à identifier les bons réflexes à adopter dans votre organisation.
Rien de plus simple, inscrivez-vous en complétant le formulaire ci-dessous. 👇🏻
🎤 Avec
Marine Fouquet, Associée, CTO et Responsable Climat, WeCount
Mujahed Darwaza, Consultant climat et expert numérique, Carbone 4
Guilhem Isaac Georges, VP Sustainability, Contentsquare
📅 Jeudi 4 décembre 2025 – 11h00
Webinaire gratuit – sur inscription
Les places sont limitées pour favoriser les échanges
👋 À propos des webinaires Pépites de WeCount
Les Pépites de WeCount mettent en lumière celles et ceux qui font avancer la décarbonation dans leurs organisations. Un rdv trimestriel, des formats courts, inspirants et concrets pour passer de la réflexion à l’action.
Vous n'êtes pas disponible ? Inscrivez-vous pour de recevoir le replay (mais le live c'est mieux, vraiment).
Ce webinar peut vous être utile, mais vous n'avez pas d'email professionnel ? Ecrivez-nous à l'adresse contact-us@wecount.io.

Rendez-vous le jeudi 4 décembre pour la quatrième édition des Pépites by WeCount pour comprendre quelle posture adopter en tant que responsables RSE face à l’intelligence artificielle.

Exemple réponse






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