Plus de 30% des émissions mondiales de GES sont liées à notre système alimentaire (FAO, 2023). Découvrez comment vous pouvez agir dans ce webinar.
Beaucoup d’entreprises agroalimentaires ont déjà entamé une transition bas carbone.
Mais une question demeure : comment passer de l’analyse à des actions concrètes et efficaces financièrement ?
Au programme de ce webinaire d'une heure
🌽 Comprendre les enjeux : Corentin Biardeau (The Shift Project) dressera un panorama des défis de la transition pour le secteur agroalimentaire.
🎙️Apprendre du terrain : témoignages de Stephanie Andrau de Delicemer sur la réalisation d’un Bilan Carbone® et de Coraline Caullet de Agora coopérative agricole sur la définition d'une trajectoire et d'un plan d'action détaillé avec ACT Pas à Pas.
💰 Se projeter dans la suite : présentation des prochains dispositifs de décarbonation dédiés au secteur agroalimentaire ainsi que des subventions mobilisables.
Rejoignez-nous pour une opportunité d'apprendre et d'agir ensemble pour un secteur agroalimentaire plus durable ! 💪🏻
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Vous souhaitez accélérer la transition climat et esg de votre entreprise ?
WeCount et La Coopération Agricole présentent leurs travaux sur le Guide de décarbonation de la filière agricole et agroalimentaire destiné aux entreprises du secteur !
Plus de 30% des émissions mondiales de GES sont liées à notre système alimentaire (FAO, 2023). En France, les enjeux du dérèglement climatique dans ce secteur concernent environ 400 000 emplois directs (INSEE, 2020).
Avec l'aide de WeCount, La Coopération Agricole Auvergne-Rhône Alpes a mis à jour le guide sectoriel publié en 2011 par l’ADEME pour aider les entreprises de la filière agricole et agroalimentaire dans la réalisation de leur Bilan Carbone et l'élaboration de leur stratégie climat.
Cette mise à jour se base notamment sur les retours d’expérience d’entreprises accompagnées pendant plusieurs mois par WeCount dans le cadre de ses Promotions Climat, des programmes collectifs visant à aider les entreprises dans leur transition bas-carbone.
A l'occasion de la publication de ce guide, ce webinaire invite plusieurs intervenants à échanger sur les enjeux, les leviers de décarbonation, les aides et subventions associées.
Au programme de ce webinaire
Carbone 4 | Théo Girard, Consultant Senior des pôles Agri Agro et Adaptation
Ministère de l’Agriculture | Vanessa Delasaux et François Blanc
La Coopération Agricole | Marc Braidy, Référent carbone et Jean De Balathier, Directeur AURA
WeCount | Charlotte Szylit, Consultante Carbone Senior
Sicoly-Sicodis | Franck Perrin, Responsable énergie et décarbonation
A l'origine de 19% des émissions de gaz à effet de serre (GES) françaises, les entreprises de la filière agro-alimentaire doivent s'engager dans une stratégie de réduction.Mis à jour par La Coopération Agricole Auvergne- Rhône-Alpes, l'Ademe et WeCount, ce guide a pour objectif d'aider les acteurs du secteur dans la réalisation de leur bilan de GES ainsi que la mise en oeuvre de leur transition bas-carbone.
Le guide propose des méthodes de calcul en fonction de la disponibilité des informations des structures et des exemples d'initiatives de réduction bas carbone pour chaque poste clé. Afin de répondre aux besoins de tous, ce document est composé d'une partie générique destinée à l'ensemble des acteurs du secteur mais aussi d'une partie détaillée rassemblant des fiches rédigées pour des acteurs spécifiques de la filière : exploitations agricoles, coopératives et négociants et industries agroalimentaires.
Transformez votre entreprise de l'agroalimentaire en un acteur clé de la transition bas-carbone !
Le webinaire de lancement du guide
Visionnez notre webinaire avec l'ADEME et la Coopération Agricole !
Une évolution attendue et nécessaire. Car les activités liées à la santé représentent 8 % des émissions nationales, soit 49 millions de tonnes de CO₂e par an (source : The Shift Project, 2025). Premier poste d’émissions : les médicaments, qui à eux seuls pèsent 29 % du total, devant les dispositifs médicaux (21 %).
Agir sur le médicament, c’est donc agir au bon endroit.
Chez WeCount, nous accompagnons déjà les acteurs du secteur dans la mise en œuvre concrète de cette méthodologie. Voici les éléments clés à connaître pour s’en emparer efficacement.
À retenir
La méthodologie publiée par la DGE (février 2025) fournit un cadre public, simple et robuste pour évaluer l’empreinte carbone d’un médicament donné, avec comme résultat une valeur en kg de CO₂e.
Dans les appels d’offres des acheteurs de médicaments (hospitaliers, pharmacies de ville…) le critère carbone progresse : la méthodologie de la DGE crée une base commune entre industriels et acheteurs.
Les critères liés à l’empreinte carbone doivent peser a minima 10% dans la pondération des appels d’offres, publics comme privés, d'après les recommandations du secteur.
Dans de nombreux cas, le principe actif (PA) concentre la plus grande part des émissions du médicament : obtenir les données fournisseurs est la clé pour réduire l’incertitude et cibler les leviers.
L’Analyse de Cycle de Vie (ACV) est une méthode rigoureuse, encadrée par les normes ISO 14040 et 14044, qui permet de mesurer les impacts environnementaux d’un produit tout au long de sa vie.
Dans le cas de l’ACV carbone, l’analyse se concentre uniquement sur un indicateur : le changement climatique, exprimé en kg de CO₂e (selon la norme ISO 14067).
L'objectif est de comprendre l'impact du produit sur le changement climatique, afin d'identifier les étapes de son cycle de vie où des améliorations peuvent être apportées.
Et appliquée aux médicaments ?
La méthodologie d’évaluation de l’empreinte carbone des médicaments fournie par la DGE repose entièrement sur cette approche.
Elle définit comment réaliser une ACV carbone spécifique au médicament, avec des règles précises pour chaque étape et des facteurs d’émission cohérents. Le lien entre les deux est donc direct : la DGE propose une traduction opérationnelle de l’ACV carbone adaptée au contexte pharmaceutique français.
Un médicament est composé d’un ou plusieurs principes actifs (PA) formulés avec des excipients. Il est ensuite façonné sous une certaine forme pharmaceutique (=forme galénique, exemples : comprimé/gélule/crème) puis conditionné (=emballé). Concrètement, une ACV carbone appliquée à un médicament s’intéresse à toutes les étapes de sa vie :
Production des matières premières, et en particulier le principe actif, souvent le plus gros poste d’émissions ;
Distribution (transport vers les établissements de santé ou pharmacies) ;
Utilisation (avec parfois des émissions associées selon le type d’administration) ;
Etapes du cycle de vie
Exemple type de répartition d’empreinte carbone d’un médicament
Postes d'émissions
Part estimée
Principe actif (fabrication + transport)
65 %
Fabrication du médicament
15 %
Excipients et conditionnement
8 %
Transport & distribution
7 %
Utilisation
2 %
Fin de vie
3 %
Ces ordres de grandeur varient fortement selon le type de médicament, sa formulation ou son circuit de distribution. C’est tout l’intérêt d’une ACV carbone : adapter les données à chaque produit, en s’appuyant au maximum sur des données objectives, traçables et documentées.
Pourquoi la méthodologie d’évaluation de l’empreinte carbone des médicaments devient incontournable
Depuis février 2025, la méthodologie DGE s’impose progressivement comme référentiel commun pour l’évaluation de l’empreinte carbone des médicaments dans les marchés publics. Elle permet de comparer deux alternatives produits en intégrant la variable carbone comme critère d’achat.
🎙️ Charles Flahault, Chargé de mission Décarbonation des Industries de Santé à la DGE, le résumait ainsi lors d’un récent webinaire sur l’éco-conception des soins :
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Cette méthodologie a trois vertus clés :
Simplicité : elle est conçue pour être utilisable.
Robustesse : elle repose sur des bases de données reconnues (Base Empreinte®, Ecoinvent, Exiobase…).
Standardisation : elle harmonise les pratiques entre industriels, acheteurs, décideurs.
Elle est aussi un outil transversal, utile pour différents acteurs :
Les décideurs publics, pour disposer de données quantifiées et orienter les politiques de santé durable.
Les industriels, pour mettre en œuvre des actions de décarbonation de leur outil industriel et de leur chaîne d’approvisionnement, pouvoir identifier les classes médicamenteuses, technologies ou formes galéniques les plus carbonées.
Les acheteurs, pour intégrer la dimension carbone dans leurs critères et réaliser des achats durables.
Les professionnels de santé (médecins, pharmaciens, infirmiers…), pour mieux orienter les travaux de mise en place d’éco-soins et s’engager dans des prescriptions éco-responsables.
Ce qu’une ACV carbone permet concrètement
Mener une ACV carbone présente des bénéfices concrets :
Identifier vos principaux postes d’émissions produits, pour mieux cibler vos actions de réduction.
Structurer une démarche d’éco-conception, en travaillant sur la formulation, les emballages, la logistique ou la durée de conservation.
Répondre aux attentes croissantes des établissements de santé, qui exigent des données précises et traçables.
Favoriser les coopérations avec vos fournisseurs, notamment sur les données du principe actif.
Quelles sont les étapes clés d’une ACV carbone ?
1. Définir le périmètre de l’étude
Tout part de la définition de l’unité fonctionnelle : est-ce une boîte ? Un traitement sur une période donnée ? L’unité fonctionnelle nous renseigne sur la fonction du produit, c'est-à-dire ce qu’il est censé accomplir pour l’utilisateur (ex. : une dose de médicament pour un traitement spécifique).
Il est également important de préciser le périmètre géographique de distribution (France uniquement ?) ainsi que les sites de production et de formulation du médicament concernés, c'est-à-dire les usines où les principes actifs sont transformés en produit final (comprimés, gélules, etc.), ainsi que celles où le médicament est conditionné et préparé pour la distribution.
2. Collecter les données
C’est l’étape la plus sensible. La qualité de l’ACV dépend directement de la qualité des données collectées. Plus les données sont précises et spécifiques au médicament, plus les résultats seront exploitables.
Voici quelques exemples de données à collecter :
Principe actif : empreinte carbone, pays de fabrication, proportion de chaque principe actif dans le médicament (si plusieurs PA pour un médicament donné).
Énergies et procédés : scopes 1, 2 des sites de formulation du médicament, et idéalement scope 3.
Matières et packagings : nature des conditionnements et région de fabrication.
Logistique : modes de transport (routier, maritime, aérien), réfrigération ou non du transport.
3. Réaliser le calcul dans la matrice DGE
Les données sont ensuite saisies dans la matrice Excel fournie par la DGE, qui guide le calcul de l’empreinte carbone poste par poste. La méthodologie repose sur une hiérarchisation claire des sources :
💡Bon à savoir : Le guide de la DGE recommande d’utiliser en priorité des données spécifiques (internes ou fournisseurs). Si celles-ci sont inaccessibles, il est possible de s’appuyer sur des bases environnementales reconnues (Base Empreinte®, Ecoinvent, Exiobase). La méthodologie prévoit des majorations en pourcentage pour certains postes lorsque les données d’activité spécifiques sont manquantes (par exemple, une majoration de 5 % pour le transport amont des matières premières et consommables dans l’empreinte carbone du principe actif).
Un conseil supplémentaire est de commencer par une ou quelques références pour vos ACV, afin de vous concentrer sur les plus stratégiques pour vous ou vos clients. Cela permet de ne pas s’éparpiller sur plusieurs ACV en parallèle. Il est aussi important de bien cadrer dès le départ pour choisir des références dont les données, notamment celles des principes actifs, sont disponibles et accessibles.
Toutes les hypothèses, incertitudes et limites doivent être consignées dans les onglets dédiés de la matrice. Ce travail de transparence est essentiel pour assurer la robustesse des résultats et leur lecture par les acheteurs de médicaments.
4. Interpréter les résultats et agir
Une fois les résultats obtenus, l’ACV carbone permet d’identifier les postes les plus émissifs et les leviers prioritaires de réduction. L’enjeu : transformer les constats en plan d’action, au sein des services concernés (production, achats, R&D…).
Voici quelques leviers d’action fréquemment identifiés :
Principe actif (PA) : c’est souvent le premier poste d’émission. Travailler sur l’écoconception du procédé de synthèse (ex : remplacement de solvants, réduction des rendements matière, biocatalyse) permet de réduire significativement l’empreinte. Une autre approche consiste à relocaliser la production en Europe ou en France, ce qui peut réduire l'impact environnemental, notamment en limitant les émissions liées à l'énergie nécessaire à la fabrication du PA et/ou du médicament.
Excipients et formes galéniques : certains excipients sont très impactants (par ex. la gélatine ou le lactose selon leur origine). Le choix de la forme (comprimé, injectable, sirop…) influence aussi le poids global.
Packaging : les sur-emballages inutiles ou non recyclables sont des cibles faciles. L’éco-conception (choix des matériaux, formats, recyclabilité) est un levier accessible.
Logistique : optimiser les distances de transport, les modes (favoriser le maritime ou le rail), regrouper les flux ou travailler sur la densité logistique sont des pistes concrètes.
Durée de vie et stabilité : allonger la durée de conservation permet de limiter les pertes, les invendus et la destruction de lots.
Comment WeCount vous accompagne
Chez WeCount, nous accompagnons aussi bien des entreprises françaises que des filiales de grands groupes mondiaux dans la réalisation de leurs ACV carbone médicaments, en adoptant une approche rigoureuse, conforme à la méthodologie DGE et parfaitement adaptée à vos équipes.
Notre accompagnement comprend :
Un cadrage précis : définition du périmètre et des objectifs.
L’organisation de la collecte de données auprès de vos sites et fournisseurs.
La modélisation carbone complète dans la matrice DGE.
Une restitution claire : rapport, pistes d’action, axes de réduction, etc.
Questions fréquentes
La méthodologie d’évaluation de l’empreinte carbone des médicaments fournie par la DGE est-elle obligatoire ? Non, mais elle est très recommandée. Elle constitue le référentiel public en France pour évaluer l’empreinte carbone des médicaments.
Peut-on comparer deux médicaments entre eux ? Oui, l’intérêt de la méthodologie est justement de pouvoir comparer deux médicaments équivalents et de savoir lequel des deux, toutes choses étant égales par ailleurs, est le plus consommateur en carbone.
Quelles sont les données les plus critiques ? Le principe actif reste généralement le plus émissif. Il faut donc concentrer les efforts sur les données fournisseurs précises à ce niveau.
En conclusion
La publication de la méthodologie DGE marque un tournant opérationnel pour la filière santé. En structurant les pratiques, elle offre un langage commun pour évaluer et réduire l’empreinte carbone des médicaments.
Elle pose aussi les bases d’un futur standard européen, et d’une traçabilité environnementale renforcée, qui pourrait s’étendre à d’autres produits de santé, tels que les dispositifs médicaux, notamment avec des outils récents comme l'Index DM (dispositifs médicaux) Durable, qui permet de comparer les dispositifs médicaux sur plusieurs critères, dont l'empreinte carbone, facilitant ainsi la décision d’achat entre deux DM de même nature.
À mesure que l’IA prend une place croissante dans les entreprises, les équipes RSE s’interrogent : Comment encadrer les usages d’IA sans freiner l’innovation ? Et comment, à leur échelle, utiliser l'IA de façon utile et durable dans le pilotage de la transition bas-carbone de leur entreprise ?
Ce nouveau webinaire 💎 Les Pépites 💎 vous aide à y voir plus clair. Les experts de Carbone 4, Contentsquare et WeCount partageront leur retours d’expériences pour vous aider à identifier les bons réflexes à adopter dans votre organisation.
Comment participer ?
Rien de plus simple, inscrivez-vous en complétant le formulaire ci-dessous. 👇🏻
Au programme
Lesenjeux environnementaux de l’IA, décryptés par Carbone 4, qui a mené pour le compte de Mistral AI en collaboration avec l’ADEME, la première analyse de cycle de vie d'un grand modèle de langage (LLM).
Rôle et posture à suivre face aux fournisseurs de solutions IA.
Exemples concrets et cas d'usages d'IA utiles pour le pilotage de votre stratégie climat, sobres et maîtrisés à travers l'approche de WeCount, éditeur d'un logiciel de reporting Climat & ESG.
Témoignage, challenges et bonnes pratiques du VP Sustainability de Contentsquare, l’une des championnes de la tech française qui intègre l’IA au coeur de sa stratégie de développement.
🎤 Avec
Marine Fouquet, Associée, CTO et Responsable Climat, WeCount Mujahed Darwaza, Consultant climat et expert numérique, Carbone 4 Guilhem Isaac Georges, VP Sustainability, Contentsquare
📅 Jeudi 4 décembre 2025 – 11h00 Webinaire gratuit – sur inscription
Pourquoi participer ?
Pour mieux comprendre les impacts et les ordres de grandeur de l’IA sur l’environnement, à la lumière des premiers travaux disponibles ;
Pour identifier votre rôle dans la gouvernance et l’encadrement des usages d’IA ;
Pour découvrir des exemples concrets d’IA responsables au service du pilotage climat et ESG.
Les places sont limitées pour favoriser les échanges
👋 À propos des webinaires Pépites de WeCount
Les Pépites de WeCount mettent en lumière celles et ceux qui font avancer la décarbonation dans leurs organisations. Un rdv trimestriel, des formats courts, inspirants et concrets pour passer de la réflexion à l’action.
Vous n'êtes pas disponible ? Inscrivez-vous pour de recevoir le replay(mais le live c'est mieux, vraiment).
Ce webinar peut vous être utile, mais vous n'avez pas d'email professionnel ? Ecrivez-nous à l'adresse contact-us@wecount.io.
C’est là qu’intervient la trajectoire carbone. Une feuille de route chiffrée, avec des objectifs clairs à court, moyen et long terme, alignés sur les objectifs climatiques mondiaux. La difficulté souvent évoquée par les organisations est de concilier vision de long terme, appropriation interne, plan d’action ambitieux mais réaliste et suivi dans la durée. Un défi qui peut sembler de taille… mais qui reste accessible ! Comme tout projet de transformation, piloter une trajectoire carbone s’appuie sur des étapes progressives et des cadres éprouvés. Notre article propose des repères pour structurer votre trajectoire, qu’il s’agisse de la lancer ou de la consolider.
Comprendre la trajectoire carbone et son importance
Une trajectoire carbone est une feuille de route qui vous guide dans la réduction de vos émissions de gaz à effet de serre. Elle fixe des objectifs chiffrés et progressifs, en cohérence avec les objectifs climatiques internationaux et la neutralité carbone visée collectivement en 2050.
En clair, se donner une trajectoire carbone, c’est inscrire sa stratégie climat dans une feuille de route concrète, avec des objectifs mesurables et vérifiables.
Est-ce obligatoire ?
Toutes les organisations n’ont pas aujourd’hui l’obligation légale de définir une trajectoire carbone. En revanche, la CSRD impose déjà aux grandes entreprises de publier des trajectoires de réduction crédibles et alignées sur les objectifs climatiques mondiaux.
Autre exigence à considérer : le plan de transition du BEGES qui impose à certaines organisations des objectifs quantifiés à moyen et long terme pour les encourager à mettre en place une stratégie carbone complète et actionnable.
Pour les autres, définir et suivre une trajectoire carbone tend à devenir incontournable pour :
Répondre aux exigences croissantes des parties prenantes (investisseurs, clients, partenaires).
Embarquer ses équipes : une vision à long terme et une trajectoire claire facilitent l’implication des collaborateurs et génèrent une dynamique collective forte.
Préserver leur compétitivité, en anticipant les coûts liés au carbone, en sécurisant leur image de marque et en accédant plus facilement aux financements durables.
S’il y a un message clé à transmettre en interne, c’est que la trajectoire carbone n’est pas une contrainte supplémentaire, mais un outil pour se donner les moyens d’agir efficacement et rester compétitif dans un contexte de transition accélérée.
Accord de Paris, Green deal, SNBC : le socle des trajectoires carbone
La construction d’une trajectoire carbone repose sur une série de repères, du global au national, qui forment un cadre de plus en plus structurant pour les entreprises.
L’Accord de Paris, adopté en 2015 lors de la COP21, vise à limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2 °C, avec un objectif de 1,5 °C. Pour y parvenir, les États signataires se sont engagés à réduire radicalement leurs émissions de gaz à effet de serre à travers des stratégies nationales et des engagements sectoriels.
Ce cap est ensuite décliné au niveau européen à travers le Green Deal (Pacte vert), qui prévoit une réduction de 55 % des émissions d’ici 2030 et vise la neutralité carbone à l’horizon 2050. Il oriente l’ensemble des politiques climatiques des États membres.
En France, cette ambition prend la forme de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC). Celle-ci fixe des budgets carbones (= plafonds d’émissions de GES) que le pays ne doit pas dépasser.
Ces budgets sont ensuite déclinés par secteur (transport, bâtiment, agriculture, industrie, production d’énergie, déchets) pour orienter les efforts de réduction. Elle ne crée pas d’obligation directe, mais sert de cadre de référence solide pour vérifier si son plan de réduction est cohérent avec la trajectoire nationale et s’il peut être considéré comme crédible aux yeux des parties prenantes.
Enfin, la CSRD, directive européenne sur le reporting de durabilité, impose désormais aux entreprises concernées de formaliser et publier leur trajectoire de décarbonation. Objectifs, plans d’action, indicateurs de suivi : les trajectoires doivent être claires, alignées et pilotées dans le temps.
En comprenant cette articulation (Accord de Paris, Green Deal, SNBC et CSRD), vous pouvez montrer en interne que les objectifs climatiques mondiaux ne sont pas des horizons lointains ou flous. Ils sont bien traduits en orientations concrètes, déclinées par secteur, et doivent guider la construction de votre propre stratégie climat.
Pour construire une trajectoire crédible et alignée, encore faut-il savoir d’où l’on part… Retrouvez ci-dessous les étapes clés pour bien la structurer !
Réaliser un bilan carbone : la première étape indispensable
Avant toute action de réduction, il est essentiel de connaître précisément son empreinte carbone. C’est la première pierre pour amorcer votre trajectoire climat.
Voici les trois méthodes existantes :
Le GHG Protocol (GreenHouse Gas Protocol): méthode internationale de référence. Elle est la méthode de choix pour répondre aux cadres réglementaires et volontaires (CSRD, SBTi, ISSB, CDP, GRI).
Le Bilan Carbone®, méthode française développée par l’ADEME (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et portée par l’ABC. Elle permet de quantifier l’ensemble des émissions directes et indirectes et est utilisée dans la plupart des démarches volontaires.
Le BEGES (bilan des émissions de GES) réglementaire : l’obligation légale issue de la loi Grenelle II. Il s’appuie sur la norme ISO 14064-1 et doit être réalisé tous les 4 ans par certaines organisations notamment les sociétés privées de plus de 500 salarié·es (250 en Outre-mer), collectivités de plus de 50 000 habitant·es et personnes morales de droit public de plus de 250 salarié·es.
Chacune de ces méthodes permet de mesurer les émissions, classées selon leur origine. Le cadre le plus courant est celui des scopes définis par le GHG Protocol : scope 1 pour les émissions directes (ex: chauffage, flottes…), scope 2 pour les émissions indirectes liées à l’énergie (électricité, vapeur…), puis scope 3 pour toutes autres émissions indirectes (achats, transports, usage des produits, déchets…).
Le Bilan Carbone® et le BEGES s’appuient sur cette logique tout en proposant leurs propres catégorisations et niveaux d’exigence. Le Bilan Carbone® tend à couvrir l’ensemble du scope 3 de façon détaillée, tandis que le BEGES peut se limiter à certains postes obligatoires, offrant ainsi une couverture plus restreinte. Dans tous les cas, ces approches s’alignent sur les normes ISO 14064-1 et ISO 14069, qui fixent les principes et les méthodes de comptabilisation des émissions.
Quelle méthode privilégier ?
Le choix de la méthode se fera en fonction de la finalité du bilan carbone et des activités de l’entreprise. De manière générale :
Un reporting international ? privilégier le GHG protocol.
Une démarche volontaire et exhaustive ? le Bilan Carbone®.
Une obligation légale ? Le BEGES qui peut être réalisé en s’appuyant sur les deux autres méthodes pour plus de complétude.
Pour mieux comprendre les différences entre ces approches et choisir celle qui correspond le mieux à votre organisation, nous avons publié un article détaillé à ce sujet.
💡 Bon à savoir :
WeCount propose un programme d’accompagnement pour réaliser votre bilan carbone en seulement 4 mois ! Conçu autour d’une dynamique collective, il réunit une dizaine d’organisations qui avancent ensemble, s’enrichissent des retours d’expérience des autres, tout en bénéficiant de formations individualisées, d’une plateforme de suivi et de l’appui de consultants experts de leur secteur.
Définir votre trajectoire carbone en fixant des cibles et des objectifs de réduction
Une fois le bilan carbone réalisé, l’étape suivante consiste à définir vos cibles de réduction.
A combien faut-il baisser ses émissions de GES, et à quel rythme, pour rester en cohérence avec l’Accord de Paris et les trajectoires climatiques mondiales ? Ces cibles tracent la trajectoireque votre organisation doit suivre, et votre stratégie climat sera ensuite le levier pour y parvenir.
Pour garantir la crédibilité de cette démarche, la définition des objectifs ne peut pas se faire sans cadre. Deux référentiels sont aujourd’hui utilisés :
La SBTi (Science-Based Targets initiative) : cadre de référence international le plus reconnu pour construire ces trajectoires. Elle permet de fixer des objectifs scientifiquement alignés sur l’Accord de Paris, en intégrant l’ensemble des scopes (1, 2, 3) et en couvrant plusieurs horizons de temps (court terme et long terme). Elle propose également le Net Zero Standard (NZS), qui définit les conditions à remplir pour revendiquer une trajectoire “Net Zero” : réduction interne prioritaire, neutralisation des émissions résiduelles à long terme et contributions externes via la Beyond Value Chain Mitigation (BVCM).
La Net Zero Initiative (NZI) est un projet porté par Carbone 4, soutenu par l’ADEME, le Ministère de la Transition écologique, et vingt-et-une entreprises. Elle est centrée sur la neutralité carbone (ou « zéro émission nette ») planétaire d’ici à 2050. Elle propose une approche structurante pour répartir les efforts entre réduction interne, contribution à la réduction des autres et financement de projets de séquestration.
Ces deux cadres répondent à une même question clé : comment définir une trajectoire crédible et alignée avec les objectifs climatiques mondiaux ? Voyons en détails ces deux approches.
L’approche SBTi
La Science-Based Targets initiative (SBTi) est née en 2015 d’une coalition entre le CDP, le Global Compact des Nations Unies, le WRI et le WWF. Elle aide les entreprises à définir des objectifs de réduction alignés sur la science climatique, en cohérence avec les recommandations du GIEC et les objectifs de l’Accord de Paris.
Cette méthodologie permet de construire une trajectoire carbone validée scientifiquement, ce qui renforce la crédibilité des engagements de l’entreprise auprès des investisseurs, des clients et des régulateurs.
Concrètement, la SBTi distingue trois horizons complémentaires :
des objectifs à court terme (5 à 10 ans), pour engager rapidement la baisse des émissions,
des objectifs à long terme (jusqu’en 2050), pour viser une réduction d’au moins 90 % des émissions des scopes 1 et 2 et 3,
et un objectif Net Zero, qui combine réduction maximale et neutralisation des résiduelles incompressibles à horizon 2050.
Pour atteindre ces cibles, plusieurs méthodes de calcul sont possibles : la réduction absolue (ex. –42 % d’ici 2030), l’approche sectorielle (trajectoires propres à chaque secteur), ou encore l’intensité physique ou économique (ex. tCO₂/tonne produite, tCO₂/valeur ajoutée).
⚙️ Exemple de cible de réduction avec un objectif court terme.
Une entreprise choisit 2020 comme année de référence avec 10 000 tCO₂ sur les scopes 1 et 2.La SBTi impose une réduction moyenne de –4,2 % par an pour ces deux scopes, soit –42 % sur 10 ans. En 2030, l’entreprise devra réduire ses émissions de scopes 1 et 2 à 5 800 tCO₂.
Si le scope 3 représente plus de 40 % des émissions totales, une cible couvrant au moins 67 % de ses émissions devient obligatoire. Le niveau d’ambition minimal pour le scope 3 correspond à une baisse de –2,5 % par an dans le scénario “Well Below 2 °C”.
Et pour les PME ?
Si vous remplissez certains critères (taille, CA, scopes < 10 000 tCO₂e, etc.), vous êtes considérée par la SBTi comme une SME (Small & Medium Enterprise). Dans ce cas, pas d’obligation de se fixer un objectif chiffré sur le scope 3 : il suffit de s’engager à mesurer et réduire ses émissions, avec un processus de validation simplifié.
Faire valider sa trajectoire par la SBTi
De plus en plus d’organisations choisissent de faire valider officiellement leurs objectifs par la SBTi. Plus de 11 500 entreprises, dans plus de 50 secteurs, sont déjà engagées dans ce processus. L’avantage ? Une reconnaissance internationale, qui crédibilise vos engagements auprès des investisseurs, des clients et des régulateurs.
La validation suit un processus en plusieurs étapes : engagement, développement, test de validation, annonce publique, illustré ci-dessous.
Se faciliter la tâche avec une plateforme de comptabilité carbone
Définir sa trajectoire carbone et traduire ses objectifs en chiffres précis est une étape complexe. Une grande partie des organisations passent par une plateforme dédiée pour gagner en rigueur et en temps.
Module trajectoire de la plateforme WeCount
Chez WeCount, nous avons développé une plateforme pensée pour rendre cette étape concrète et opérationnelle. Elle permet :
d’élaborer automatiquement une trajectoire compatible avec l’Accord de Paris, basée sur la méthodologie SBTi,
de choisir son année de référence et son année cible, avec une visualisation claire des réductions attendues,
de comparer différentes méthodes de calcul (absolue, sectorielle, intensité) selon ses besoins,
de suivre séparément ses scopes ou segments d’activité pour piloter plus finement la stratégie,
et de transformer ces objectifs chiffrés en plan d’action suivi dans le temps.
C’est souvent à ce moment-là que nos clients passent de la théorie à la pratique : une ambition climat devient une trajectoire chiffrée, pilotée et partagée au sein de l’organisation.
La Net Zero Initiative (NZI), propose un cadre structurant pour atteindre la neutralité carbone à l’échelle collective, en distinguant trois leviers d’action : réduire ses propres émissions, contribuer à la réduction des émissions d’autres acteurs et soutenir des projets d’absorption du carbone.
L’accent est clairement mis sur la réduction prioritaire des émissions propres à l’entreprise. Ce n’est qu’une fois les efforts de réduction engagés qu’il est pertinent de traiter les émissions résiduelles incompressibles, par le financement de projets de séquestration crédibles et certifiés (comme la reforestation ou la restauration d’écosystèmes).
L’un des apports clés de la NZI est de repositionner ce qu’on appelait traditionnellement “compensation” dans une logique de contribution à l’effort collectif, plus transparente et plus exigeante.
À noter que la norme Net Zero Standard (NZS) de la SBTi propose également une trajectoire Net Zero, centrée sur la réduction interne et la neutralisation des résiduelles à l’horizon 2050. NZI et SBTi partagent donc une finalité commune, mais avec des méthodologies et des champs d’application distincts.
Pour une trajectoire net zero : NZS ou NZI ?
La neutralité carbone, aussi désignée sous les termes “Net Zero” ou “zéro émission nette” (qui sont équivalents), est actuellement définie scientifiquement à l’échelle mondiale. Le GIEC décrit cet état comme un équilibre entre les émissions et les absorptions de CO2 au niveau planétaire. Pour limiter le réchauffement climatique à moins de 1,5°C, cet objectif doit être atteint d’ici 2050.
Quand on parle de Net Zero, deux cadres reviennent souvent : le Net Zero Standard (NZS) lancé par la SBTi, et le référentiel Net Zero Initiative (NZI) un référentiel développé par un collectif d'acteurs incluant Carbone 4. Ces deux démarches visent un objectif commun : permettre aux entreprises de définir des stratégies climatiques rigoureuses et ambitieuses, contribuant à l’objectif global de zéro émission nette. Cependant, leur rôle et leur approche diffèrent légèrement.
Le NZS s’impose comme la norme scientifique internationale. Il définit les critères à respecter pour qu’une organisation puisse se déclarer alignée avec le Net Zero : réduction drastique de ses émissions scopes 1, 2 et 3, puis neutralisation des résiduelles incompressibles à horizon 2050. En d’autres termes, le NZS apporte un cadre de validation robuste, reconnu par les investisseurs et les régulateurs.
Le NZI, de son côté, agit comme un tableau de bord opérationnel. Il propose une lecture en trois piliers complémentaires : réduire ses propres émissions (pilier A), contribuer à la baisse des émissions des autres (pilier B), développerdes puits de carbone (pilier C).
Les deux approches ne s’opposent pas, elles sont même fortement compatibles (voir le visuel ci-dessous). Le NZS fixe l’ambition et la crédibilité internationale. Le NZI aide à traduire cette ambition en leviers concrets et en suivi opérationnel.
Là où le NZI va plus loin, c’est sur la prise en compte des émissions évitées par les produits et services de l'entreprise (pilier B) et sur une définition plus précise et territorialisée des objectifs de séquestration carbone (pilier C), adoptant une logique de "juste contribution" à l'effort planétaire.
Articulation entre NZI et le standard Net Zero du SBTi
Définir un plan d’action pour atteindre vos objectifs
Une trajectoire carbone crédible repose sur un plan d’action précis, chiffré et suivi dans le temps. Chaque action doit être mesurable, avec une estimation de la réduction de CO₂ visée, un budget d’investissement et un calendrier de mise en œuvre.
La nature des actions peut varier, on les classe souvent en quatre familles : la sobriété (agir sur les comportements, consommer moins), l’efficacité (agir sur les équipements, consommer mieux), la transition (changer d’énergie, de process ou même de modèle économique) et la sensibilisation (former et embarquer collaborateurs et parties prenantes).
Votre plan doit aussi intégrer différents horizons de temps :
des actions court terme (1 an) qui auront un premier impact direct sur les émissions, faciles à déployer immédiatement pour enclencher la dynamique (ex: Axalta, producteur de peintures en poudre, a consacré son dernier congrès clients au climat et à l’énergie pour sensibiliser et mobiliser rapidement) ;
des actions moyen terme (3-4 ans), nécessitant études ou pilotes avant un déploiement plus large (ex: l’Université Lyon 1 a investi dans un changement de système de chauffage pour se connecter au réseau de chaleur urbain) ;
des transformations long terme (5 ans et +), structurantes, comme le changement d’un process industriel ou la réorientation d’un modèle économique (ex. Décathlon qui développe des services de location plutôt que de rester sur un modèle de vente classique.).
Comment prioriser ses actions ?
La question de la priorisation est centrale : toutes les actions ne se valent pas et il faut savoir par quoi commencer.
Un bon repère est la loi de Pareto (souvent appelée règle des 80/20). Sans être une règle mathématique stricte, elle illustre qu’une minorité de causes (20%) génère souvent la majorité des effets (80%).
Appliqué à votre stratégie climat, cela signifie qu’une action capable de produire à elle seule une grande partie des réductions attendues doit être placée en priorité, plutôt que de se disperser sur une multitude de petits gestes à faible effet.
D’autres organisations s’appuient sur des outils plus structurants, comme la grille ClimATE-SMART développée par l'ADEME et utilisée via la méthode ACT Pas à Pas, qui évalue une action selon deux dimensions :
SMART : une action doit d’abord répondre aux critères classiques de gestion de projet :
Atteignable : les ressources nécessaires sont-elles disponibles ?
Réaliste : est-elle cohérente avec les valeurs et objectifs de l’organisation ?
Temporel : quel délai est fixé pour sa mise en œuvre ?
ClimATE : au-delà de ces critères génériques, une action n’est vraiment prioritaire que si elle a du sens dans une stratégie de décarbonation. C’est le cas dès lors qu’on peut répondre positivement à au moins une des questions suivantes :
Clim : l’action mènera-t-elle à une réduction faible, moyenne ou élevée des émissions de GES ?
A (Acceptable) : le changement de comportement est-il acceptable pour les parties prenantes ?
T (Transformative) : l’action entraîne-t-elle une transformation durable des activités ?
E (Engaging) : favorise-t-elle l’adhésion et l’implication des acteurs concernés ?
Autrement dit, une action prioritaire est à la fois SMART (bien définie et pilotable) et ClimATE (porteuse de sens dans la trajectoire carbone). Ce double filtre permet d’éviter les plans d’action “catalogue” et de concentrer l’effort sur des leviers structurants.
💡Bon à savoir : Certaines actions ne sont pas “ClimATE-SMART” et n’induisent donc pas directement de réduction carbone mais ce sont des actions structurantes et donc essentielles au plan d’action.
Vouloir suivre une trajectoire carbone ne se limite pas à réduire sa propre empreinte. Plus une organisation progresse, plus elle doit collaborer avec ses parties prenantes pour amplifier ses résultats. Changer de paradigme, c’est passer d’une logique autocentrée à une logique collective, où chaque acteur incite et facilite l’action des autres.
⚙️ Exemple
Kiloutou a co-organisé avec ses concurrents un salon de l’engin de chantier durable afin de diffuser les bonnes pratiques à l’échelle du secteur. De la même manière, Maisons & Cités, bailleur social du nord de la France, a travaillé avec les acteurs du territoire pour développer une filière locale de béton de chanvre
La gouvernance, socle d’un plan d’action crédible
Enfin, aucun plan ne tient sans une gouvernance solide. Mettre en place des instances qui valident, priorisent et suivent les actions est essentiel. Certaines structures ont trouvé des modes de fonctionnement inspirants : Devoteam, avec son « Green Sisco » qui prépare chaque CODIR sur les enjeux climat, ou Hardis, qui a instauré un circuit de validation gradué selon le coût ou la complexité des actions. Ces mécanismes donnent de la consistance au plan et en garantissent l’exécution.
Construire son plan d’action avec ACT pas à pas
Chez WeCount, nous encourageons les organisations à inscrire leur plan d’action dans la méthode ACT pas à pas de l’ADEME, conçue pour transformer un simple diagnostic carbone en une stratégie climat robuste et crédible.
ACT, c’est un cadre opérationnel qui aide à :
définir une trajectoire alignée sur les Accords de Paris,
structurer un plan d’actions chiffré et suivi dans le temps,
embarquer le comité de direction et les équipes opérationnelles,
préparer efficacement ses obligations réglementaires (CSRD, SBTi).
Pensée pour toutes tailles d’organisations, la démarche ACT dure entre 12 mois et 18 mois, est largement subventionnée (jusqu’à 80 % par l’ADEME), et s’appuie sur un accompagnement par des experts formés.
Le rôle de WeCount dans votre démarche ACT Pas-à-Pas
Bonne nouvelle, WeCount fait partie des cabinets de conseils référencés sur la méthode ACT pas à pas !
Notre rôle est d’apporter méthode et clarté à chaque étape : diagnostic, analyse des risques et opportunités, définition d’une vision à long terme, construction d’un plan d’action et mise en place d’outils de pilotage.
Ce qui distingue notre approche, c’est l’aspect collectif et sectorisé que nous mettons en place.
Nous organisons des programmes collectifs, où les entreprises du même secteur ou territoire se retrouvent pour partager leurs expériences, apprendre les unes des autres, et renforcer leur stratégie climat en synergie.
Ainsi, en plus d’un accompagnement personnalisé, vous pourrez échanger avec des acteurs de votre marché, comprendre comment chacun aborde les mêmes défis, et mutualiser certaines actions ou outils. C’est un levier puissant pour maximiser l’impact et accélérer la transition bas-carbone.
C’est le choix qu’a fait IKKS GROUP, qui avait déjà engagé de nombreux leviers de réduction (efficacité énergétique, logistique, achats responsables). Arrivé à un palier, le groupe a rejoint un programme ACT pas à pas collectif animé par WeCount et l’UIT. Objectif : sécuriser sa trajectoire climat, impliquer son Codir et avancer vers une validation SBTi.
🖥️🎤: Découvrez le témoignage d'Elizabeth Sénécaille, Directrice RSE d’IKKS Group, à partir de 37:00 dans notre replay webinar “Les pépites”.
A savoir que lorsque vous rejoignez un programme collectif ACT pas à pas avec WeCount, vous bénéficiez de notre plateforme pour définir votre trajectoire, simuler des scénarios de réduction et construire votre plan d’action.
Vous souhaitez en savoir plus sur la méthode ACT et comment WeCount peut vous accompagner dans la structuration de votre plan d’action bas-carbone ?
Contactez-nous dès aujourd'hui pour discuter de vos enjeux !
Suivre et ajuster sa trajectoire carbone dans le temps
Une trajectoire carbone doit être pilotée et ajustée chaque année en fonction des avancées. Cela implique de refaire un bilan carbone pour évaluer l’efficacité des actions, réactualiser les objectifs et intégrer les évolutions scientifiques, technologiques ou réglementaires.
Le suivi de cette trajectoire passe par des outils performants qui permettent non seulement de suivre les émissions en temps réel, mais aussi de comparer les résultats obtenus aux objectifs fixés, et d’identifier rapidement les ajustements à faire pour rester sur la bonne voie.
Exemples d’indicateurs à suivre pour sa trajectoire carbone
En plus du bilan carbone de l’entreprise, qui permet de suivre les émissions totales (scopes 1, 2 et 3) et de repérer les leviers d’action, il est important d’avoir des indicateurs plus concrets :
Indicateurs métier du quotidien : par exemple, les kilomètres parcourus par un agent permettent de mesurer l'impact des déplacements sur les émissions de CO₂ et d’adopter des solutions comme la réduction des trajets ou l’utilisation de véhicules électriques.
Indicateurs d’intensité carbone par activité : l’intensité carbone correspond au volume d’émissions rapporté à une unité produite (par produit ou service). La calculer permet d’avoir une vision opérationnelle des émissions. Ces indicateurs peuvent être déclinés à chaque niveau, permettant à chaque collaborateur, comme un responsable logistique ou un agent commercial, de suivre et réduire son propre impact carbone.
⚙️Focus sur 2 bonnes pratiques pour assurer un suivi continu
Chez Serpollet, un point environnement est intégré au début de chaque réunion hebdomadaire, au même titre que les points sécurité ou chiffre d’affaires, afin de garder la trajectoire carbone au cœur des discussions.
Chez LPG System, chaque business unit dispose d’un budget carbone et suit son propre bilan carbone, détaillant même l'impact à l’échelle individuelle. Cette approche permet à tous les acteurs de l’entreprise de suivre leur progression de manière concrète et adaptée.
Piloter et suivre sa trajectoire carbone avec WeCount
Le suivi de votre trajectoire carbone doit être continu, intuitif et surtout facile à intégrer dans vos processus métiers quotidiens. La plateforme WeCount vous offre une solution complète pour piloter vos émissions et ajuster votre trajectoire en toute autonomie, année après année.
Grâce à notre plateforme, vous pouvez :
Suivre vos émissions en temps réel, avec plus de 30 tableaux de bord interactifs, vous permettant de visualiser vos progrès par activité, site, produit, ou facteur d'émission.
Comparer facilement vos résultats : Recalculez votre bilan carbone chaque année et comparez vos progrès par rapport à vos objectifs de réduction, que ce soit par rapport à vos sites, produits, ou familles de produits.
Créer des graphiques personnalisés : Vous pouvez adapter les graphiques et tableaux à votre charte graphique et créer des visuels clairs pour vos présentations internes ou vos rapports externes.
Suivi détaillé des évolutions : Que ce soit les impacts d’une nouvelle acquisition ou les changements dans le mix énergétique, WeCount vous permet d’analyser les évolutions de vos émissions et de garder une cohérence dans vos bilans carbone.
Votre trajectoire carbone est-elle sur la bonne voie ?
Contactez nos équipes pour échanger à ce sujet ! Nous serons ravis de vous montrer comment WeCount peut vous accompagner dans le pilotage de votre transition bas-carbone. Que ce soit pour définir une stratégie claire et un plan d’action efficace ou pour découvrir notre plateforme de suivi des émissions, nous sommes là pour vous guider.