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26/9/2024

Directive CSRD, définition et plan d'actions

Marine FOUQUET

Directrice Accompagnement Climat, CSRD & CTO

Sommaire

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Vous avez sûrement entendu parler de la CSRD, cette directive qui agite le monde de l’entreprise. Qui est concerné ? Quelles sont les conséquences pour votre entreprise ? Voici ce qu'il faut retenir.

La directive CSRD, en vigueur depuis janvier 2024, impose aux entreprises européennes un nouveau cadre de reporting extra-financier, structuré autour de la durabilité (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance – ESG).

Le 26 février 2025, la Commission européenne a présenté un ensemble de propositions législatives connu sous le nom de paquet Omnibus. Son objectif est de simplifier le cadre CSRD en allégeant la charge administrative pour les entreprises.

Mais attention : même si le projet Omnibus est un véritable chamboule tout pour la CSRD, il ne change pas la direction à suivre. Derrière les ajustements techniques ou les reports, les attentes des parties prenantes en matière de durabilité s’intensifient. Reporter sa stratégie serait une erreur. Le bon moment pour avancer, c’est maintenant.

Vous voulez comprendre la CSRD, savoir si vous êtes concerné et comment vous préparer ?

👉 Découvrez l’essentiel du reporting de durabilité, les impacts de la loi Omnibus et nos conseils pour agir, que vous soyez éligible ou non.

CSRD et loi Omnibus : où en est-on ?

Le 3 avril 2025, le Parlement européen a adopté la directive “Stop-the-Clock”, actant un report de deux ans pour certaines entreprises.

Mais attention : les autres mesures proposées (rehaussement des seuils d’éligibilité, simplification des normes ESRS, allègement du reporting sur la taxonomie verte...) sont encore en discussion

D’ici là, le cadre actuel reste applicable.

📌 Les derniers éléments à retenir :

  • Stop the Clock validé : report de 2 ans pour les vagues 2 (publication en 2028, exercice sur 2027) et 3 (publication en 2029, exercice sur 2028) de la CSRD, et 1 an pour la directive CS3D.
  • En cours de discussion : relèvement des seuils d’éligibilité, simplification des normes ESRS, restriction du périmètre de la chaîne de valeur, niveau d’assurance limité maintenu, assouplissement du reporting de la taxonomie verte.
  • Prochaines étapes : vote final sur le contenu des textes du Parlement européen sur le 2e semestre 2025 et publication de l’EFRAG sur la simplification des normes ESRS d’ici fin octobre 2025.
  • La directive Omnibus doit encore être votée et transposée par la France, ce qui repousse son application potentielle à 2026-2027. D’ici-là : c’est le cadre actuel qui s’applique.

📊 Tableau récapitulatif des principales modifications proposées dans le paquet Omnibus. 👉 Pour un état des lieux complet des mesures en débat et leurs impacts, consultez notre article dédié à la CSRD et la loi Omnibus.

Sujet Cadre en vigueur Modifications proposées (Omnibus)
Seuil d'application Application aux grandes entreprises européennes (+250 salariés, 40M€ CA, 20M€ bilan) et aux entreprises non européennes (+150M€ CA UE) avec une succursale ou filiale importante. Rehaussement du seuil d'application pour les entreprises non européennes (+450M€ CA UE) et ajustement des conditions concernant la filiale ou succursale.
Normes ESRS Application des normes européennes de reporting de durabilité (ESRS) telles que définies par l'EFRAG. Allègement de certaines obligations pour les entreprises non européennes par rapport aux ESRS standards.
Double matérialité Obligation d'analyse de double matérialité : impact sur l'environnement et impact financier. Clarification sur la possibilité de reporter certains éléments si l'information n'est pas disponible raisonnablement.
Audit Obligation d'audit limité des informations extra-financières dès l'entrée en application de la CSRD. Possibilité de reporter l'obligation d'audit dans certains cas spécifiques pour les entreprises non européennes.
Implication dans la chaîne de valeur Obligation de collecter et de publier des données issues de la chaîne de valeur. Introduction de flexibilités pour la collecte des données de la chaîne de valeur, en fonction de la disponibilité raisonnable des informations.
Taxonomie verte Publication des informations sur les activités alignées à la taxonomie verte obligatoire pour toutes les entreprises concernées par la CSRD. Allègement des obligations de publication pour certaines entreprises non européennes en lien avec la taxonomie verte.

Directive CSRD, définition et grands principes

Qu'est-ce que la CSRD ?

La CSRD (ou Corporate Sustainability Reporting Directive) est une nouvelle directive européenne entrée en vigueur en janvier 2024. L’objectif est de rendre l’information sur la durabilité plus transparente et plus accessible pour les investisseurs.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Green Deal européen, le pacte vert pour l’Europe, qui ambitionne de faire de l’Union européenne le premier continent climatiquement neutre d’ici 2050.

💡 Bon à savoir : La durabilité concerne les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Elle implique une utilisation responsable des ressources terrestres et la construction d’une société viable et juste.

Cette directive standardise les pratiques en matière de rapport ESG. Elle améliore aussi la fiabilité des informations publiées. La CSRD hisse le reporting de durabilité au même niveau d’importance que le reporting financier pour en faire un des piliers de performance de l’entreprise.

CSRD, qui est concerné et quand ?

Calendrier d’application (après adoption de la directive “Stop the Clock” du 3 avril 2025)

Types d’entreprises Calendrier avant Omnibus Calendrier adopté
Vague 1 : EIP / Grandes entreprises cotées (>500 salarié·es) Publication en 2025 sur l’exercice 2024 Pas de changement
Vague 2 : Grandes entreprises non cotées Publication en 2026 sur l’exercice 2025 Publication en 2027 sur l’exercice 2026
Vague 3 : PME cotées Publication en 2027 sur l’exercice 2026 Publication en 2029 sur l’exercice 2028 (avec option de report d’un an)
Vague 4 : Entreprises non européennes (>150 M€ CA UE) Publication en 2029 sur l’exercice 2028 Publication en 2030 sur l’exercice 2029

Le relèvement des seuils d’éligibilité est en cours de discussion. Si adopté, près de 80 % des entreprises actuellement concernées sortiraient du périmètre obligatoire. À date, la CSRD s’applique selon le seuil initial :

Seuil d’application Cadre en vigueur Modifications proposées (Omnibus)

Vague 1

Grandes entreprises cotées (entités d’intérêt public) déjà soumises à la NFRD.

+500 salariés.

Pas de changement.

Vague 2

Grandes entreprises non cotées remplissant 2 des 3 critères suivants :

+250 salariés en moyenne, 40 M€ de CA net ou 20 M€ au total bilan.

Relèvement des seuils :

+250 salariés en moyenne, 50 M€ de CA net ou 25 M€ au total bilan.

Vague 3

PME cotées sur un marché réglementé de l’UE :

+10 salariés, 700 K€ de CA net ou 350 K€ au total bilan.

Relèvement des seuils :

+50 salariés, 10 M€ de CA net ou 5 M€ au total bilan.

Vague 4

Entreprises non européennes ayant un CA >150 M€ dans l’UE et une succursale ou filiale générant >40 M€ de CA.

Relèvement du seuil de CA dans l'UE : >450 M€.

Conditions ajustées pour la succursale ou la filiale :

Succursale générant >50 M€ de CA OU filiale dépassant 2 des 3 critères suivants : 250 salariés, 50 M€ de CA net ou 25 M€ au total bilan.

Et pour les entreprises non assujetties ? Les entreprises en dehors du périmètre obligatoire peuvent s’appuyer sur la norme VSME, un référentiel simplifié de reporting ESG, conçu pour accompagner leur démarche volontaire.

Nous vous expliquons pourquoi il est pertinent d’y recourir en fin d’article.

CSRD : qu'est-ce que ça change ?

Le rapport extra-financier analyse l’impact de l’entreprise et la prise en compte des enjeux de durabilité dans sa stratégie. La CSRD structure les informations à analyser pour mieux mesurer l’impact de l’entreprise et de ses investissements.

Avant, le reporting portait uniquement sur l’impact et les risques causés par l’entreprise. Depuis janvier, le rapport doit aussi analyser les conséquences des enjeux de durabilité sur la performance financière de l’entreprise. Il met en relation l’impact et les finances.

Le rapport est directement intégré dans une section du rapport de gestion. Les données doivent être numérisées et publiées en accès libre. Le contenu est structuré selon les normes ESRS (European Sustainability  Reporting Standards). Nous y reviendrons plus bas.

Enfin, les rapports doivent être audités par un organisme tiers agréé ou un commissaire aux comptes au même titre que les rapports financiers. Parmi ces organismes, on compte notamment les avocats ou les experts-comptables.

💡 Bon à savoir : vous pouvez vous adresser aux organismes tiers indépendants dotés de l’accréditation COFRAC ou à tout commissaire aux comptes ayant suivi une formation de 90h homologué H2A.

Nouveauté : Double matérialité, de quoi parle-t-on ?

La directive CSRD introduit pour la première fois le concept de double matérialité.

La double matérialité correspond à la matérialité financière et la matérialité d’impact. La matérialité financière concerne l’incidence des enjeux ESG sur sa performance financière et son organisation (vision “Outside-In”). La matérialité d’impact se rapporte à la répercussion globale de l’entreprise sur l’environnement et la société  (vision “Inside-Out”).

Schéma de double matérialité

En d'autres termes, la double matérialité s'intéresse à l'interaction entre l'entreprise et son environnement, c'est-à-dire comment l'environnement impacte l'entreprise et comment l'entreprise impacte l'environnement. L’entreprise doit prendre ces deux paramètres en compte lors de son analyse.

CSRD : tout comprendre sur les normes ESRS et la double matérialité

Vous savez maintenant que vous devez rédiger votre rapport. Comment faire pour assurer sa conformité ? Comment bien le rédiger ? Pour établir correctement votre rapport extra-financier, il faudra vous appuyer sur les normes ESRS. Ce sont les informations auxquelles le reporting doit obligatoirement répondre.

ESRS, ce qu’il faut savoir

Les normes ESRS déterminent le contenu et le format de l’information. Elles ont un but d’exhaustivité, de transparence et de comparabilité. On distingue deux types de normes : les normes trans-sectorielles et les normes sectorielles.

Les normes trans-sectorielles sont communes à tous les secteurs. Elles sont classées en quatre catégories et en 12 thématiques qui recoupent les enjeux de durabilité :

  • ESRS 1 et ESRS 2 : Normes transversales (Cross-Cutting Standards)

    • ESRS 1 : Principes généraux pour la préparation et la présentation des rapports.
    • ESRS 2 : Divulgations générales sur la gouvernance, la stratégie, l’impact, les risques et les opportunités.
  • ESRS thématiques :

    • Environnement (E) :

      • ESRS E1 : Changement climatique.
      • ESRS E2 : Pollution.
      • ESRS E3 : Ressources en eau et marine.
      • ESRS E4 : Biodiversité et écosystèmes.
      • ESRS E5 : Utilisation des ressources et économie circulaire.
    • Social (S) :

      • ESRS S1 : Conditions de travail (internes).
      • ESRS S2 : Travail dans la chaîne de valeur.
      • ESRS S3 : Communautés affectées.
      • ESRS S4 : Consommateurs et utilisateurs finaux.
    • Gouvernance (G) :

      • ESRS G1 : Gouvernance d’entreprise.

Source : WeCount

Ce que propose la loi Omnibus

L’EFRAG (European Financial Reporting Advisory Group), l’organisme en charge des normes, a été mandaté pour proposer une simplification du socle initial des ESRS, attendue pour fin octobre 2025

Les pistes à l’étude incluent :

  • La suppression des normes sectorielles ;
  • La suppression des données jugées non essentielles ;
  • Une priorisation des données quantitatives ;
  • Une clarification entre obligations obligatoires et volontaires.

En attendant, les normes actuelles restent applicables. l’EFRAG a mis à disposition plusieurs guides (en anglais) pour mieux comprendre le périmètre d’application et faciliter la mise en œuvre du rapport.

Par ailleurs, dans le cadre du mandat confié par la Commission européenne pour simplifier le socle initial des normes, l’EFRAG a lancé une consultation publique. Les entreprises et parties prenantes sont invitées à partager leurs retours sur l’usage des ESRS et les pistes d’allègement envisagées.

Pour vous faciliter la compréhension des normes ESRS, consultez notre article rédigé par les consultants de WeCount !

💡 Bon à savoir : pour être conforme, le rapport doit être publié au format xHTML. Il s’agit du format électronique européen. Les balises à insérer seront définies dans une taxonomie digitale à venir.

Comment faire son analyse de double matérialité ?

Comme vu précédemment, l’analyse de double matérialité est une étape centrale de la CSRD. Bien que le contexte réglementaire évolue avec l'Omnibus, les fondements et les principes de cette analyse sont conservés. 

Elle impose aux entreprises d’évaluer à la fois l’impact de leurs activités sur l’environnement et la société (matérialité d’impact) et l’impact des facteurs ESG sur la performance financière de votre entreprise, positivement (opportunité) ou négativement (risque). 

On peut identifier 5 grandes étapes pour mener cette analyse :

  • Identification des IRO : repérez les différents IRO qui s’appliquent à vos activités ou à votre chaîne de valeur, qu’ils soient généraux, spécifiques à votre secteur ou à votre entreprise.

    Pour les identifier, le plus simple est de parcourir la liste des ESRS 1 (indicateurs de reporting CSRD) et de vous questionner sur la dépendance de l’entreprise face à cet indicateur.
  • Interrogation de vos parties prenantes : questionnez vos clients, fournisseurs, collaborateurs pour identifier leurs attentes sur chacun des IRO, leur niveau de maturité et les priorités à intégrer.
  • Définition d’un score pour chaque IRO : définissez un système de notation des Impacts et des Risques et Opportunités, en fonction de différents critères (intensité de l’IRO, étendue, probabilité…).

    À partir d’un certain seuil, l’enjeu est considéré comme matériel du point de vue de son impact.
  • Formalisation d’une matrice visuelle : synthétisez les résultats en croisant matérialité d’impact et matérialité financière.
  • Mise à jour régulière de l’analyse : en cas de changement d’activité, d’environnement ou d’organisation, l’analyse doit évoluer.

👉 Pour récupérer plus de conseils et obtenir l’exemple d’une matrice de double matérialité, veuillez consulter notre article dédié “Double matérialité et CSRD”.

Quel plan d’action mettre en place ?

Qui dit nouvelles obligations dit évolution de l’entreprise. Comment adapter son organisation à la réglementation ? Quelles actions mettre en place pour assurer une gestion efficace du reporting ? Pauline Roulleau de l’agence experte des sujets ESG Ici & Demain est intervenue auprès de la communauté WeCount.

Elle nous a délivré un plan d’action en 5 étapes :

Etape 1 : Comprendre les exigences de la CSRD

Prenez le temps d’analyser la directive pour comprendre en détail ce qui est attendu. Cela vous aidera à identifier les informations à chercher, l’articulation du rapport et les exigences de publication. L’Autorité des Marchés Financiers peut être un bon point de départ. Cela vous permettra aussi d’estimer la charge de travail et de la planifier.

Essayer de comprendre les enjeux derrière chacun des sujets définis par les normes ESRS. Par exemple, pour adresser le changement climatique, il est utile de connaître les enjeux climatiques, ses impacts et ses facteurs de risque

Etape 2 : Analyse de la double matérialité

L’analyse vous permet d’identifier les sujets ESG qui constituent les principaux impacts, risques et opportunités climatiques pour l’entreprise.

Nous vous conseillons de commencer par la matérialité d’impact avant la matérialité financière. En effet, les impacts de la chaîne de valeur ont souvent des incidences sur la performance financière. Pour faciliter cette étape, l’EFRAG a publié un guide dédiée à l’analyse de matérialité.

Etape 3 : Analyser les écarts

Une fois les sujets de reporting identifiés, il faut conduire une analyse des écarts (ou “gap analysis”). Le but est d’identifier les données manquantes et celles à disposition. Vous pourrez ensuite prioriser les actions pour collecter les informations nécessaires.

Etape 4 : Identifier les ressources à mobiliser

Pour définir votre plan d’actions, commencez par évaluer les ressources à mobiliser. Ensuite, faites un état des lieux des ressources mobilisables en interne et de celles qu’il vous manque.

Vous pouvez déjà identifier les outils et les rôles dont vous aurez besoin. Vous pouvez également déterminer qui sera contributeur du rapport. Veillez à informer vos collaborateurs et votre direction des actions à venir.

Etape 5 : Etablir sa feuille de route

Pour finir, il vous faudra définir votre feuille de route. Pour vous aider, voici les étapes recommandées : 

  1. Réalisation de l’analyse de double matérialité ;
  2. Analyse des écarts ;
  3. Construction des feuilles de route ESG et de reporting ;
  4. Renforcement des politiques, actions ; 
  5. Cadrage de l’audit externe, OTI.

💡 Notre conseil : utiliser la directive pour enrichir sa feuille de route ESG afin d’utiliser la CSRD comme levier de transformation durable.

Nous vous conseillons d’envisager le reporting extra-financier comme un projet avec en grandes étapes la construction de votre outil de reporting, vos indicateurs, votre méthode de calcul et votre équipe. N’oubliez pas que c’est un processus itératif et que la mise en place sera progressive !

Vous voilà fin prêt à lancer votre campagne de reporting CSRD !

Nos conseils bonus

Peut-être qu’à ce stade vous vous demandez comment vous allez accomplir tout ce travail. Ou bien peut-être que vous vous sentez perplexe face à la quantité d’informations à digérer. Nous avons une liste de conseils (non exhaustive) pour vous faciliter le travail.

1. La double matérialité

Pour l’analyse de la double matérialité, garder en tête l’objectif final. L’analyse de double matérialité est itérative et sera à revoir tous les ans alors ne mettez pas la barre trop haut la première année.

Faites d’une pierre de coup en l’utilisant pour établir votre feuille de route de durabilité et de stratégie d’entreprise, l’exercice n’en sera que plus facile les années suivantes.

2. Organisation générale

Commencez dès que possible pour anticiper les risques et les éventuelles difficultés. Cela évitera la surcharge de travail à votre équipe. Plus vous commencez tôt, plus vous pourrez repérer et anticiper les éventuels besoins en formation.

Pensez transversal. La CSRD mobilise l’ensemble de votre entreprise. Assurez-vous que votre équipe projet puisse solliciter toutes les fonctions de l’entreprise, même la direction !

3. Se faire accompagner

En cas de manque de connaissances, de temps ou d’un besoin d’accompagnement, il existe des structures spécialisées dans le domaine de la RSE et du reporting extra-financier.

C’est le cas de WeCount qui accompagne de nombreuses structures quelles que soit leur taille et leurs contraintes.

Enfin, réalisez ou mettez à jour dès que possible votre bilan carbone pour définir votre stratégie climat ! C’est un levier essentiel et obligatoire du rapport de durabilité (CSRD).

🎙️ Envie d’un retour d’expérience concret ? Lors de notre webinar « À l’heure des incertitudes autour de la CSRD, comment piloter sa stratégie de décarbonation ? », les responsables RSE d’IKKS et d’Akeneo partagent leurs bonnes pratiques pour avancer dans ce contexte mouvant. Regarder le replay du webinaire.

Et pour les entreprises non assujetties ?

La CSRD restructure la stratégie RSE des entreprises. C’est une opportunité d’accélération et de transformation durable peu importe votre taille.

Si vous n’êtes pas concernés par le reporting extra-financier, vous pouvez tout de même vous appuyer sur ces axes pour définir votre stratégie. Si le reporting devenait obligatoire pour toutes les entreprises sans distinction, cela vous rendra la tâche plus facile.

💡 Notre conseil : Pour structurer une première démarche ESG, appuyez-vous sur le module de base du VSME, conçu autour de 11 indicateurs clés. Ce cadre volontaire permet de démarrer progressivement, de clarifier vos enjeux prioritaires et de valoriser concrètement l’engagement de votre entreprise dans la transition durable.

En définitive, la CSRD met les enjeux ESG sur le devant de la scène en transformante le rapport extra-financier et en imposant la norme de transparence. La réglementation européenne tend vers une standardisation des rapports et vers une prise en compte de la durabilité dans la stratégie d’entreprise.

Vous avez des questions sur le reporting CSRD ? Contactez-nous !

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