Un article écrit par
Mathilde RONZE
L'industrie du textile produit 2 à 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre chaque année. C'est l'équivalent d'environ 4 milliards de tonnes équivalent CO2. Heureusement, des leviers d’actions sont possibles !
Aujourd’hui, 100 milliards de vêtements sont vendus chaque année dans le monde. La production de vêtements a doublé entre 2000 et 2014 (1). Dans la même période, les Européens ont augmenté leurs achats de vêtements de 40%, mais la durée de vie de ces habits est moitié plus courte qu’avant. Les émissions de gaz à effet de serre du secteur textile pourraient constituer 26% du total mondial si la tendance persiste. L’industrie textile est un secteur-clé dans la réduction des émissions de carbone mondiales. Quel est l’impact carbone du secteur textile en France ? Quels sont les principaux postes d’émissions ? Quels défis pour le secteur face au changement climatique ? Tour d’horizon de l’empreinte carbone de l’industrie du Textile et de l’Habillement ! Cet article fait suite au guide sectoriel réalisé conjointement avec l’Union des Industries Textiles.
L'industrie textile désigne l'ensemble des activités de production et de transformation de fibres en étoffes, feutres, non-tissés et autres matériaux textiles utilisés dans divers produits finis.
Cela englobe entre autres :
Le textile ne concerne pas seulement l'habillement et l'ameublement. Son usage s'étend aux applications industrielles, médicales, de protection individuelle, et même dans les domaines de l'agriculture, du transport et du bâtiment. Ainsi, c’est une industrie importante pour la société.
En Europe, selon Euratex la filière textile est répartie ainsi :
On dénombre 197 000 entreprises européennes pour 64 milliards d’euros de chiffre d’affaires (8). La France représente à elle seule presque 20% du total !
On compte 2150 entreprises françaises (63% de PME) pour 62 500 salariés. En 2022, l’industrie textile a généré 15,5 milliards de chiffres d'affaires, dont 12,9 milliards à l’exportation (2).
Le secteur du textile français est réputé hors frontières pour sa qualité et son innovation. En 2022, la France a exporté près de 13 milliards d’euros de produits textiles, notamment des vêtements maille, lingerie et textiles techniques.
Cependant, la France a également importé environ 25 milliards d’euros de produits textiles, majoritairement en provenance de la Chine et du Bangladesh.
Enfin, les conséquences de l’industrie textile sur l’environnement et la société sont nombreuses : pollution de l’eau par microplastique et substances toxiques ou atteinte à la biodiversité, pour n'en citer que quelques-unes.
Dans cet article, nous nous concentrons uniquement sur l’impact carbone de la filière, notre cœur d’expertise.
Le secteur du textile est responsable de 2 à 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, méthane, etc.) selon l'Ademe.
Pourquoi un tel écart ? Les méthodologies utilisées et les informations d’une base de facteurs d’émission textile à l’autre peuvent varier d'où l'écart !
L’ADEME estime aussi que l’empreinte carbone textile d’une personne française est 442 kg de Co2e par an, soit l’équivalent des émissions de 68 t-shirts en coton ou 17 jeans !
Cela est dû aux matières premières utilisées et aux procédés industriels qui émettent de grandes quantités de CO2.
Mais l’importation joue aussi un rôle car un kilogramme de textile importé génère plus d'émissions de gaz à effet de serre qu'un kilogramme de textile produit en France :
💡 Bon à savoir : Sans intervention, les émissions de GES du secteur pourraient atteindre 2,7 milliards de tonnes par an d'ici à 2030, représentant une croissance annuelle de 2,7% !
Pour comprendre l’empreinte carbone de la filière, il faut se pencher sur l’ensemble du cycle de vie du produit. Quels sont les impacts à chaque étape de production ? Quelles émissions de GES sont émises par la production ?
L’intérêt d’une analyse carbone par produit est l’obtention d’un bilan carbone beaucoup plus précis et plus fiable.
Le cycle de vie du produit textile comporte 7 étapes :
Chaque étape contribue, à son échelle, à l’empreinte carbone du secteur.
Les matières premières représentent 20 à 30% des émissions de gaz à effet de serre du secteur.
Il existe trois types de matières premières : les matières naturelles (animales et végétales), les matières artificielles et les matières synthétiques.
Les matières végétales et animales utilisent une grande quantité d’eau, de surface agricole et de pesticides.
La production émet des gaz à effet de serre à plusieurs étapes :
Par exemple, un t-shirt en coton consomme 2 700 litres d’eau, soit la quantité d’eau que devrait boire un individu en deux ans et demi ! Outre l’impact carbone, la surproduction interroge lorsqu’on sait qu’11% des Européens et 25% de la population mondiale souffre de pénurie d’eau.
Mais ce n’est pas tout !
La majeure partie des produits textiles vendus aujourd’hui sont issus des matières synthétiques. Environ 70% des fibres synthétiques sont issues du pétrole (2).
Or, les matières synthétiques relarguent des microplastiques dans les cours d’eau et les océans lors de leur production, mais aussi à chaque lavage. Les conséquences sont nombreuses comme la pollution des eaux marines ou l’atteinte à la biodiversité.
Enfin, les matières premières artificielles utilisent des intrants naturels, comme la pulpe de bois, et sont transformées avec des solvants pouvant être toxiques. Leur impact provient principalement de l’utilisation de produits chimiques ainsi que des procédés énergivores nécessaires à leur fabrication.
Une fois la fibre produite, elle est transformée en tissu par des procédés industriels plus ou moins énergivores.
Les procédés de transformation et de fabrication du textile englobent toutes les étapes permettant de convertir les matières premières en tissus puis en produits finis, à savoir :
La phase de transformation des fibres et tissus représente près de 50 à 80% de l’empreinte carbone de l’industrie textile selon les études. (3)
💡 Bon à savoir : Par transformation des fibres et tissus, on entend la filature, le tissage et le tricotage ainsi que d’autres traitements tels que l'ennoblissement et la confection.
Certains traitements sont particulièrement toxiques pour l’environnement. C’est par exemple le cas du tannage du cuir dont les substances toxiques comme le chrome sont rejetées directement dans la rivière. C’est le cas de la rivière du Buriganda au Bangladesh qui est devenue l’une des plus toxiques au monde.
C’est aussi le cas de certaines teintures de jean fabriquées à base de plomb et de mercure dont les particules sont rejetées dans l’eau au lavage. En Chine, la rivière Li est devenue tellement toxique qu’il est interdit de boire l’eau ou de pêcher.
La chaîne de valeur du textile est éclatée mondialement. Cette spécificité implique beaucoup d'étapes de transport. Par exemple, la confection est souvent délocalisée en Asie ou au Proche-Orient car son coût est très élevé. Aujourd’hui, la majorité des produits textiles sont fabriqués dans des pays comme la Chine, le Bangladesh, le Maroc ou l’Inde.
De plus, le commerce en ligne peut accroître poste d’émission du transport. On estime qu’environ un vêtement sur cinq acheté en ligne est renvoyé au siège de l’entreprise, ce qui participe à la consommation de masse. Le e-commerce augmente les livraisons multiples et donc les émissions de GES liées au transport, notamment celles du dernier km.
💡 Bon à savoir : Le dernier km désigne la dernière étape de la chaîne de distribution. En général, la fin de la livraison est l’étape la plus impactante du transport, car c’est l’étape la moins optimisée de la chaîne.
80% des vêtements finissent enfouis ou incinérés (1). Au niveau mondial, seulement 1% des vêtements usagés sont recyclés en vêtements neufs. Une majeure partie des vêtements finissent dans des décharges à ciel ouvert.
C’est le cas du Ghana qui reçoit des vêtements usés en masse (214 millions de dollars USD de textile chaque mois) sans pouvoir les traiter, faute de moyens. Heureusement, la réglementation en matière de déchets textile évolue en Europe.
Selon l’EEA (Agence Européenne pour l’Environnement), en Europe 4 à 9% des produits textiles sont détruits sans avoir été usagés, cela représente entre 264 000 et 594 000 tonnes de textile détruites chaque année !
Dans le cadre de notre partenariat avec l’UIT, nous avons calculé le bilan carbone type pour une entreprise textile en France (obtenu par pondération des émissions de gaz à effet de serre des entreprises participantes). L’usage et la fin de vie des produits pèsent pour 10% du bilan carbone (3).
Dans un contexte de surproduction et de consommation croissante, la gestion des déchets et de la fin de vie des produits est un pilier de la décarbonation du secteur.
💡 Bon à savoir : La loi AGEC du 10 février 2020 interdit la destruction des invendus tandis que la stratégie européenne pour des textiles durables et circulaires prévoit une interdiction d’exporter ses déchets hors de l’OCDE sous certaines conditions.
Comparons l’impact carbone de trois pulls en laine, coton recycle et acrylique (matière synthétique) :
L’impact d’un pull en laine, c’est l’équivalent de deux enceintes connectées, 145 repas végétariens et quatre pulls en coton !
Le pull en acrylique quant à lui, correspond à plus de deux pulls en coton recyclé, 75 repas végétariens, et une enceinte connectée.
Dans tous les trois cas de figure, la fabrication du produit génère la majorité des émissions de gaz à effet de serre. Le choix des matières premières et des procédés industriels est un levier de décarbonation primordial.
La majorité des gaz à effet de serre de l’industrie textile proviennent de la production de la fibre textile et de sa transformation en produit. Mais les émissions de CO2 équivalent ne sont pas le seul impact environnemental.
Selon une étude Quantis (5), 15% de l’empreinte carbone de l’industrie textile provient de l’extraction et de la transformation des matières premières en fibre.
Ces chiffres varient d’une étude à l’autre selon l’échantillonnage et les critères pris en compte, par exemple l’utilisation du produit. Ainsi, les matières premières et leur transformation représentent 38% des émissions GES selon l’étude McKinsey (6) et 44% selon notre étude (3).
On retrouve des matières principales dans la plupart de nos vêtements : le polyester, le nylon, le coton, la viscose et le lyocell.
Le polyester est la matière première la plus utilisée dans la fabrication des vêtements (1). Sa fabrication implique l’extraction du pétrole et des procédés de transformation chimique lourds (appelé polymérisation). De plus, il est souvent produit en Chine, à Taïwan ou aux Etats-Unis.
Selon la base de données Ecoinvent, la production d’1 kg de polyester rejette 3.96 kg d’émissions de CO2 équivalent, soit 405 km en RER ou presque un aller-retour Paris-Marseille en TGV !
💡 Bon à savoir : Au-delà de l’impact carbone, ce sont 240 000 tonnes de microparticules de plastique qui sont relâchées chaque année dans les océans par le lavage des vêtements en fibre synthétique, soit l’équivalent de plus de 24 milliards de bouteilles plastiques !
La polyamide (ou nylon) est une matière première issue, elle aussi, du pétrole. Sa transformation nécessite beaucoup d'énergie et d'eau pour son refroidissement.
Tout comme le polyester, elle est responsable de pollution microplastique.
Le coton représente un quart de la production mondiale. Pour sa production, non seulement des ressources en eau sont nécessaires, mais surtout l’industrie textile utilise une grande quantité de pesticides et d'insecticides.
Quel rapport avec le bilan carbone ? La culture du coton nécessite machines agricoles, utilisation de produits phytosanitaires et chimiques, processus de transformation du coton qui alourdissent le bilan carbone du secteur et des entreprises.
Le coton conventionnel est produit majoritairement en Chine, en Inde, au Pakistan, au Brésil et aux Etats-Unis.
1 kg de coton émet environ 2.17 kg de CO2 équivalent, soit presque deux fois moins que le polyester !
💡 Bon à savoir : Un t-shirt en coton, c’est aussi l’équivalent de 70 douches, d’où la nécessité de repenser notre consommation de vêtements !
La viscose et le lyocell sont des matières artificielles fabriquées à partir de cellulose (bambou, maïs, eucalyptus, hêtre ou soja) et sont biodégradables. Bien qu’elles ne soient pas issues du pétrole, le procédé de transformation de cellulose est lourd. Il nécessite l’utilisation de produits chimiques hautement toxiques qui sont relâchés dans l’atmosphère.
💡 Bon à savoir : En plus du faible impact carbone, le lyocell est à privilégier car les solvants associés sont moins toxiques et peuvent être réutilisés.
1 kg de viscose émet 3.35 kg de CO2 équivalent. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, l'impact carbone du viscose est presque identique à celui du polyester ! Mais la matière la moins carbonée est le lyocell car 1 kg de lyocell génère 0.05 kg de CO2 équivalent (selon les bases de données). Ses émissions sont largement inférieure à toutes les autres matières premières ! Malgré des risques de déforestation d'eucalyptus, elle est considéré comme fibre écologique à produire.
Le lin est considérée comme l'une des fibres les plus écologiques à produire. Elle ne nécessite que peu d'irrigation et peu de pesticides.
C'est aussi une matière relativement local car 80 à 85% de la production vient de France, de Belgique ou des Pays-Bas. Pourtant elle ne représente aujourd'hui qu'1% des produits textiles.
La phase de transformation consiste à transformer la fibre en fil puis en tissu. Dans cette phase, on inclut :
Ce sont des processus avec une consommation d’énergie excessive car ils ont souvent lieu dans des pays au mix électrique carboné.
Une étude menée par Cycleco démontre que cet impact varie selon le pays :
Plus le mix énergétique est faible, plus le rejet d’émissions de GES est élevé. Mais la transformation des fibres en tissu est un procédé très énergivore quel que soit le pays.
Selon Quantis, la transformation des fibres génère 76% des émissions de gaz à effet de serre de l’industrie textile, dont 36% rien que pour l’ennoblissement !
L’ennoblissement (teintures, impressions, blanchiment, etc.) est une des phases de transformation du textile la plus émettrice de la filière. Ennoblir les tissus requiert une très grande quantité de vapeur d’eau, obtenue à partir de gaz.
💡 Bon à savoir : Lors de l'ennoblissement, pour obtenir de la vapeur d’eau, l’eau est chauffée à plus de 130° avec du gaz. Or, le gaz est une énergie très carbonée, ces procédés sont donc très impactant en termes d’émissions de gaz à effet de serre.
Pendant la phase d’ennoblissement, la teinture et le séchage ont aussi un impact significatif sur le bilan carbone du produit textile.
La raison : une consommation d’énergie excessive et des résidus de produits chimiques qui nécessite des traitements énergivores en gaz.
Maintenant que nous avons fait ensemble un état des lieux, comment réduire l’empreinte carbone à l'échelle du secteur ? Quels leviers peut-on actionner ?
Pour décarboner la filière du textile et de l’habillement, plusieurs pistes s’offrent à vous. En voici quelques-unes.
L’innovation peut contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur, notamment par :
En améliorant les possibilités de recyclage, on améliore le taux de réemploi et la réparabilité des produits ce qui diminue l’impact environnemental. Plusieurs leviers d’actions sont possibles :
Chez WeCount, nous sommes convaincus que la formation est un des moyens les plus efficaces pour gagner en connaissances et en compétences.
En tant qu’entreprise ou pouvoir public, on peut avertir sur les enjeux des modes de consommation de plusieurs manières :
Enfin, on peut aussi améliorer la fiabilité des facteurs d’émission en réalisant collectivement des analyses de cycle de vie (ACV) ou en travaillant sur des bases de données communes de facteurs d’émission.
En agissant collectivement on peut créer un effet de levier et diminuer durablement les émissions de GES du secteur !
Vous êtes un acteur de la filière ? Pour découvrir comment réduire vos émissions de CO2e, consultez notre Guide de décarbonation de l'industrie textile. Co-construit par WeCount, l'Union des Industries Textiles et 16 industriels du textile, ce guide regroupe + de 100 idées d'actions de décarbonation accompagnées de 70 d'exemples d'actions réalisées par des industriels du textile.
De quoi vous inspirer dans la construction de votre plan d'action !
Nos modes de production et de consommation font partie des enjeux décisifs dans la décarbonation de l’industrie textile. Les entreprises peuvent créer ou renforcer la valorisation de pratiques d’achats responsables auprès de leurs clients.
Depuis quelques années, de nouveaux modes de consommation plus respectueux de l’environnement émergent :
Adopter ces nouveaux modèles de production et de consommation, c’est faire de votre entreprise un moteur et un leader de la décarbonation au niveau de la filière textile, et plus largement au niveau de la société.
C’est le cas de Décathlon qui s’est donné pour objectif de réduire de 20% ses émissions de CO2 équivalent d'ici à 2026 (par rapport à 2021). (11)
Pour atteindre son objectif, Décathlon fait de l’économie circulaire un pilier de son plan de transition. L’équipementier développe un nouveau modèle économique qui mise sur l’éco-conception, le recyclage, l’allongement de la durée d’usage de ses produits et sur des nouveaux services de réparation, d’occasion et de location. (12)
C’est aussi le cas de la marque 1083. L’entreprise a lancé son modèle économique sur une conviction simple : ses jeans ne doivent pas voyager plus de 1083 km (contre 65 000 km pour la fast-fashion). Un défi réussi puisque l'entreprise a aujourd’hui 100 revendeurs et a été lauréate du plan de relance 2021 pour la création d'un nouvel atelier de confection dans les Vosges. (13)
En réfléchissant dès maintenant à de nouvelles manières de produire, consommer et commercer, vous évoluez en même temps que la réglementation. Et c’est un atout pour votre entreprise car la législation tend de plus en plus vers la durabilité.
Depuis quelques années, les pouvoirs publiques visent un objectif global de réduction de l'empreinte carbone du produit textile, depuis la production des fibres jusqu'au mode de consommation.
La loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire du 10 février 2020 vise à rendre nos modes de consommation plus durables. Elles touchent l’industrie textile de plusieurs manières, notamment par :
Le but est d’améliorer l'information fournie aux consommateurs concernant les impacts environnementaux des produits pour :
Publié en application de l'article 13 I de la loi AGEC, ce décret encadre les informations environnementales fournies aux consommateurs pour les produits susceptibles de générer des déchets (4).
Pour les produits textiles, les entreprises doivent désormais fournir une fiche-produit dématérialisée détaillant les caractéristiques environnementales, notamment :
La directive CSRD renforce la réglementation en matière de reporting de durabilité. Toutes les grandes entreprises et les PMEs sont concernées dès 2025.
La CSRD impose notamment des obligations en termes de transparence et fiabilité de l’information durable, pour les consommateurs, mais surtout pour les investisseurs.
Ainsi, la législation tend de plus en plus vers une diminution de l’empreinte carbone du textile via des modes de production et de consommation raisonnés.
Pour décarboner la filière textile, il est nécessaire d’agir sur la surconsommation et la surproduction en réduisant les volumes à l’échelle mondiale.
Comment agir à l'échelle de l’entreprise ?
L'industrie dispose de six leviers d'actions principaux pour réduire l'empreinte carbone du secteur :
Les initiatives de l'UIT et de WeCount visent à soutenir la décarbonation de l’industrie du textile & de l’habillement. Le guide de décarbonation du textile est la première étape d'un effort collaboratif et continu pour aider le secteur à réduire durablement son impact carbone.
Regardez notre webinaire sur la décarbonation de l'industrie textile. Nous y avons réuni 6 experts et professionnels pour parler des leviers pour décarboner les entreprises du secteur.
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