Auguste BASSET

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Les ressources crées par Auguste BASSET

Pour certaines organisations, le bilan carbone est une obligation légale via le BEGES réglementaire. Pour les autres, c’est un passage incontournable pour structurer une stratégie climat crédible et répondre aux nouvelles exigences de reporting (CSRD, SBTi, Net Zero…).

Dans cet article nous faisons le point sur les entreprises soumises à l’obligation de bilan GES, ce qu’un bilan conforme doit contenir, et les bonnes pratiques pour réaliser un bilan carbone complet et structurant (même sans obligation !).

Ce qu’il faut retenir

  • Le BEGES est une obligation légale pour certaines structures, et son non-respect peut entraîner des amendes et nuire à la réputation.

  • Le bilan carbone devient incontournable pour piloter une stratégie climat crédible, même lorsqu’il n’est pas obligatoire.

  • Réaliser un bilan carbone, c’est anticiper les risques liés au climat, optimiser ses coûts et améliorer son attractivité commerciale.

  • La CSRD impose dès 2025 un reporting extra-financier rigoureux, incluant les émissions de GES sur l’ensemble de la chaîne de valeur.

  • Des aides comme le Diag Décarbon’Action financent jusqu’à 40 % de l’accompagnement pour les PME, rendant la démarche accessible et structurée.

Le bilan carbone est-il obligatoire pour votre entreprise ?

Non, le bilan carbone n’est pas obligatoire. Mais certaines entreprises ont l’obligation de réaliser un bilan GES réglementaire, aussi appelé BEGES.

Ce point de départ crée souvent de la confusion. On emploie le terme bilan carbone de façon générique, sans distinguer les cadres réglementaires ou méthodologiques. Mais plusieurs notions coexistent.

Le bilan carbone (générique) désigne toute estimation des émissions de gaz à effet de serre d’une organisation. Il peut s’agir d’une approche maison, simplifiée ou fondée sur des outils reconnus. Sa rigueur dépend de la méthode utilisée.

Le Bilan Carbone® est une méthodologie précise, conçue par l’ADEME et aujourd’hui pilotée par l’ABC (l’Association pour la transition bas-carbone). C’est l’une des approches les plus complètes et reconnues en France.

Le BEGES réglementaire, quant à lui, est une obligation légale pour certaines structures. Il s’impose notamment aux entreprises de plus de 500 salarié·es en métropole, aux collectivités de plus de 50 000 habitants ou encore aux établissements publics de grande taille. Ce cadre est défini dans le Code de l’environnement.

Et pour les entreprises soumises à la CSRD, une autre exigence s’ajoute. Elles devront publier un reporting extra-financier intégrant leurs émissions de GES, selon une méthode basée sur le GHG Protocol. Une méthode plus internationale, mais tout aussi exigeante.

Lisez notre article plus complet, pour comprendre la différence entre le BEGES, GHG Protocol et le bilan carbone

Qui est concerné par le Bilan GES obligatoire ?

Après avoir clarifié les définitions, voyons maintenant quelles structures sont légalement concernées.

Le Bilan GES réglementaire ne s’applique pas à toutes les entreprises. Sont obligées de le réaliser :

  • Les entreprises de plus de 500 salarié·es en métropole. En Outre-mer, le seuil est abaissé à 250 salariés.

  • Les personnes morales de droit public de plus de 250 agents. Cela concerne par exemple des établissements publics comme des universités ou des hôpitaux.

  • Les collectivités territoriales de plus de 50 000 habitants. Communes, départements ou régions doivent aussi publier ce bilan.

La fréquence de publication varie selon le type de structure :

  • Les entreprises doivent publier un bilan GES tous les 4 ans.

  • Les collectivités et les établissements publics sont tenus de le faire tous les 3 ans.

Ces bilans doivent être transmis via la plateforme dédiée de l’ADEME et respecter le format réglementaire prévu.

Attention ! Ne pas publier son bilan GES réglementaire expose à plusieurs types de risques.

Quels sont les risques en cas de non-publication du BEGES ?

Le premier est juridique. La loi prévoit une amende pouvant aller jusqu’à 10 000 €, portée à 20 000 € en cas de récidive. Ces sanctions sont prévues à l’article L.229-25 du Code de l’environnement.

Ce sont les DREAL (Directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement) qui assurent le contrôle du respect de cette obligation. Elles peuvent solliciter les documents justificatifs, vérifier la conformité du contenu et engager une procédure de sanction.

Mais au-delà du risque légal, il y a des conséquences sur la réputation d’une organisation. Un défaut de publication peut nuire à la crédibilité de l’entreprise, notamment dans les appels d’offres publics ou privés. Les donneurs d’ordre sont de plus en plus attentifs à la performance extra-financière de leurs partenaires.

Certaines entreprises risquent aussi de perdre des clients ou de subir une pression accrue de la part de leurs parties prenantes : investisseurs, banques, salariés ou ONG.

La transparence sur les émissions devient une attente sociale et économique forte. Ne pas se conformer à cette exigence peut freiner le développement commercial ou l’accès au financement.

Pourquoi réaliser un bilan carbone complet même sans obligation ?

Anticiper vaut mieux que subir. Attendre l’obligation, c’est prendre le risque d’agir trop tard.

Les effets du dérèglement climatique impactent déjà les entreprises : hausse du coût des matières premières, tensions sur les chaînes d’approvisionnement, aléas climatiques, pressions réglementaires croissantes. Et comme le souligne le rapport Stern, ne rien faire coûterait entre 5 et 20 % du PIB mondial, contre environ 1 % pour une stratégie de prévention.

Réaliser un bilan carbone même sans obligation permet d’anticiper ces risques, de mieux piloter ses investissements et de préserver la viabilité économique de son activité. C’est aussi un levier de transformation pour améliorer sa performance, répondre aux attentes des clients, des talents et des financeurs.

Ce que doit contenir un Bilan GES conforme en 2025

À partir de 2025, le cadre réglementaire évolue pour renforcer la lisibilité des bilans GES.

La version 5 de la méthode réglementaire s’appuie sur la norme ISO/TR 14069. Elle remplace la classique séparation en scopes 1, 2 et 3 par six grandes catégories d’émissions, plus faciles à appréhender pour les non-spécialistes.

Ce changement vise à clarifier les postes d’émissions pour les organisations comme pour les lecteurs externes (clients, partenaires, institutions…). Détaillons ensemble ces 6 catégories d’émissions.

1. Émissions directes de GES

Ce sont les émissions que l’entreprise génère directement : chaudière au gaz, flotte de véhicules, climatisation. Cela correspond au scope 1 dans l’ancienne classification.


→ Exemples de données à collecter : consommations de gaz, carburants, fluides frigorigènes…

2. Émissions indirectes liées à l’énergie

Elles correspondent au scope 2. On y retrouve l’électricité achetée, mais aussi la chaleur, le froid ou la vapeur fournis par un prestataire externe.


→ Exemples de données à collecter : factures d’énergie, consommations détaillées par site…

3. Émissions indirectes liées au transport

A partir d’ici, les émissions correspondent au scope 3.

Cette catégorie regroupe les transports que l’entreprise ne maîtrise pas directement : livraisons, déplacements domicile-travail, visites clients.


→ Exemples de données à collecter : kilomètres parcourus, type de véhicule, données RH ou logistiques…

4. Émissions liées aux produits achetés

Elles couvrent les achats de biens, services, immobilisations ou déchets, très présents dans les secteurs à forte dépendance matière.


→ Exemples de données à collecter : factures, quantités, nature des produits ou matériaux...

5. Émissions liées aux produits vendus

Ce sont les émissions générées après la vente : usage du produit par les clients, fin de vie, recyclage ou élimination.


→ Exemples de données à collecter : scénarios d’usage, durée de vie estimée, hypothèses de fin de vie…

6. Autres émissions indirectes

Cette dernière catégorie regroupe les émissions plus diffuses : numérique, cloud, investissements financiers, etc.


→ Exemples de données à collecter : données d’usage numérique, postes comptables, services utilisés…

Tableau comparatif : BEGES, Bilan Carbone® et GHG Protocol

Pour mieux comprendre la correspondance entre les différentes méthodes de comptabilité carbone, le tableau ci-dessous met en parallèle les catégories et postes de la méthode réglementaire (version 5 / ISO TR 14069), du Bilan Carbone® et du GHG Protocol.

Méthode pour la réalisation des bilans d’émissions de gaz à effet de serre, Ademe

Cette mise en correspondance illustre la compatibilité entre les approches françaises et internationales. 

Si vous souhaitez aller plus loin, vous pouvez consulter les bilans déjà publiés par d’autres entreprises sur la plateforme officielle de l’ADEME. Ces exemples permettent de mieux visualiser ce que doit contenir un bilan GES conforme et d’anticiper vos propres obligations.

6 étapes pour réaliser un Bilan GES réglementaire

Un Bilan GES ne se réduit pas à un calcul d’émissions. C’est une démarche structurée qui aide votre organisation à comprendre son impact et à définir une trajectoire crédible. 

En suivant une méthode reconnue par l’ADEME, vous gagnez en clarté et en crédibilité.

1. Sensibiliser et mobiliser les équipes

Avant même de cadrer le projet, il est utile de prendre un temps pour expliquer la démarche. L’objectif est de mobiliser les personnes clés dès le départ.

Un atelier interne ou un point d'information permet de :

  • clarifier les enjeux (climat, réglementation, stratégie),

  • définir les rôles de chacun dans le processus,

  • faciliter la collecte de données par les équipes métiers.

Cette étape, souvent sous-estimée, fluidifie le projet et évite les blocages dus à une mauvaise compréhension

2. Choisir une méthodologie adaptée à vos besoins

Le BEGES réglementaire suit un format défini par l’État, en cohérence avec la norme ISO 14064-1 et son rapport d’application ISO/TR 14069.


Ce cadre garantit la comparabilité et la fiabilité des bilans publiés, mais il reste compatible avec d’autres référentiels reconnus comme le Bilan Carbone® ou le GHG Protocol.

Ces méthodologies peuvent être utilisées en complément du cadre réglementaire pour aller plus loin : affiner la précision des calculs, couvrir l’ensemble des scopes (1, 2 et 3) et structurer une stratégie climat cohérente.


Le bon choix dépend de votre secteur d’activité, de vos contraintes de reporting (CSRD, SBTi, appels d’offres…) et du niveau de maturité de votre démarche.

💡Bon à savoir : WeCount vous guide dans le choix de la méthode la plus adaptée à votre bilan carbone et met à votre disposition sa plateforme de comptabilité carbone pour réaliser rapidement et sereinement vos reportings réglementaires. Besoin d’aide pour choisir la méthode la plus adaptée à votre entreprise ? Contactez-nous !

3. Cadrer le projet et définir votre périmètre

Une fois la méthodologie choisie, il faut structurer le projet et poser un cadre clair. La première étape consiste à désigner un chef de projet, qu’il s’agisse d’un membre de l’équipe RSE, QHSE ou d’un accompagnateur externe comme WeCount.

Trois éléments sont à définir :

  • le périmètre organisationnel : entreprise entière, site, filiale…

  • le périmètre opérationnel : quelles activités et sources d’émissions couvrir ?

  • l’année de référence : généralement N-1, l’année la plus récente avec des données fiables et réprésentative de l’activité de l’entreprise (éviter une année COVID par exemple)

Ce cadrage garantit la cohérence du diagnostic, la comparabilité dans le temps et la clarté des résultats publiés.

4. Collecter les données utiles selon votre activité

La qualité d’un Bilan GES repose avant tout sur la fiabilité des données collectées. 

Commencez par les informations les plus accessibles : consommations d’énergie (gaz, électricité, carburants), déplacements professionnels ou factures d’achats majeurs.

Vient ensuite le travail d’affinage, qui dépend directement de votre secteur. Dans le textile, les fournisseurs et les matières premières sont prioritaires. Dans les services, ce sont surtout les déplacements des collaborateurs, le parc numérique ou l’usage du cloud qui pèsent lourd. Dans la culture ou le spectacle vivant, les déplacements des artistes et des publics représentent souvent la part la plus importante.

💡Bon à savoir : ce qui est coûteux ou stratégique pour votre activité correspond très souvent à une source majeure d’émissions.

5. Convertir et analyser les émissions

Une fois les données collectées, il faut les convertir en équivalents CO₂ grâce à des facteurs d’émission.

La référence en France est la Base Carbone® de l’ADEME, régulièrement mise à jour. Elle permet d’associer à chaque donnée un coefficient de conversion.

L’analyse permet de hiérarchiser les postes d’émissions. Dans la majorité des cas, le scope 3 (achats, transport, usage des produits) représente la plus grosse part.

Cette phase est itérative. Face à la masse d’informations à collecter, certaines données difficiles d’accès peuvent être saisies de manière approximative si elles semblent peu significatives. Mais une fois les premiers résultats obtenus, on peut constater que ces postes ne sont pas négligeables et chercher à en affiner la précision lors des cycles suivants. En pratique, lorsqu’il manque des données, on préfère d’ailleurs les surestimer plutôt que les sous-estimer.

6. Définir une stratégie de réduction et publier son bilan

Un Bilan GES n’a de valeur que s’il débouche sur une stratégie. 

L’objectif est de transformer vos résultats en priorités claires et en actions de réduction mesurables. Cela peut passer par une baisse des consommations énergétiques, une réorganisation des flux logistiques ou une nouvelle approche des achats et de l’offre produit.

Pour être crédibles, vos engagements doivent s’inscrire dans des cadres reconnus comme la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) ou la Science Based Target Initiative (SBTi). C’est ce qui donne du sens à votre trajectoire climat et en garantit la robustesse.

Enfin, si votre entreprise est soumise à l’obligation réglementaire, deux démarches sont indispensables : publier votre bilan sur la plateforme officielle de l’ADEME et déposer un plan de transition, comme le prévoit la Loi Climat et Résilience.

Une fois le bilan réalisé et publié, reste à passer à l’action pour donner corps à vos engagements. Pour franchir cette étape décisive, il existe aujourd’hui des dispositifs et des accompagnements pensés pour faciliter le passage à l’action.

Comment faciliter le passage à l’action ?

Anticiper vous permet de gagner en performance et en crédibilité. Les organisations qui s’engagent tôt réduisent leurs coûts, optimisent leurs ressources et améliorent leur image auprès de clients, investisseurs et partenaires.

Pour atteindre les objectifs fixés (internes ou imposés), vous devez mettre en place un plan d’action concret et mesurable comme nous l’avons détaillé au travers des étapes.

Pour vous aider dans cette démarche, le Diag Décarbon’Action, piloté par Bpifrance et co-financé par l’ADEME, est un levier puissant pour les TPE, PME et ETI de moins de 500 salarié·es, sans bilan GES réalisé depuis 5 ans.

  • Le coût total est de 10 000 € HT, la subvention couvre 40 %, soit 6 000 € HT à votre charge ;

  • Il inclut un accompagnement de 12 jours-homme sur 6 à 8 mois : diagnostic, plan d’action et valorisation interne/externe.

Avec le programme bilan Carbone de WeCount, vous êtes accompagné à chaque étape de ce parcours : vérification rapide de votre éligibilité et aide au dépôt du dossier, réalisation du bilan GES (scopes 1, 2 et 3), co-construction d’un plan d’action adapté à votre secteur et valorisation de vos engagements auprès de vos parties prenantes. 

Contactez un expert WeCount pour en savoir plus et vous accompagner dans vos démarches.

Au-delà des dispositifs d’aide comme le Diag Décarbon’Action, réussir un bilan carbone suppose une méthode adaptée à votre secteur et un accompagnement qui fédère vos équipes sur le long terme. C’est précisément l’approche que nous développons chez WeCount.

L’approche collective de WeCount pour réussir votre bilan carbone

Chez WeCount, nous accompagnons les entreprises par secteur d’activité : BTP, textile, numérique, santé, culture, etc. Chaque secteur a ses spécificités, ses enjeux, ses données clés. Notre méthode s’adapte à votre réalité.

Nous misons sur l’intelligence collective. Les groupes d’entraide entre pairs permettent de partager des bonnes pratiques, de gagner en efficacité et de monter en compétence sur la durée.

Pour faciliter le pilotage, notre plateforme carbone centralise toutes vos données d’émissions. Elle offre :

  • une interface simple, pensée pour les non-spécialistes ;

  • un suivi structuré des scopes 1, 2 et 3 ;

  • des tableaux de bord prêts à l’emploi pour vos reportings extra-financiers (ESG, CSRD).

Et surtout, notre plateforme permet de générer facilement vos reportings réglementaires et extra-financiers : un BEGES conforme aux exigences de l’ADEME pour les structures concernées, mais aussi des livrables adaptés aux démarches volontaires (CSRD, SBTi, Net Zero, etc.).

En combinant expertise sectorielle, dynamique collective et outil de pilotage, nous vous aidons à transformer la contrainte réglementaire en véritable levier de performance et d’engagement durable. Contactez un expert WeCount pour faire le point sur votre situation.

Sources

Pour tester votre éligibilité au Diag Décarbona'Action de la BPIfrance

Page d'accueil Bilan GES de l'ADEME

Code de l’environnement, légifrance.gouv.fr

S’adapter, ne rien faire… combien ça coûte ?, juin 2023, adaptation-changement-climatique.gouv.fr

Article
Bilan carbone obligatoire : pour qui et comment le réaliser ?

Le bilan carbone est-il obligatoire pour votre entreprise ? Découvrez les règles à connaître, la différence entre BEGES et Bilan Carbone et nos conseils

Auguste BASSET
Temps de lecture
0
6/11/25

Mais de quoi s’agit-il exactement, quelle méthodologie appliquer, et comment la mettre en place efficacement ? Découvrez les principes, méthodes de calcul et outils pour réussir votre transition bas carbone.

A retenir

  • La comptabilité carbone consiste à mesurer les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes et indirectes d’une organisation.
  • En France et en Europe, certaines entreprises et organisations sont soumises à l’obligation de tenir une comptabilité carbone régulière (BEGES, CSRD).
  • Au-delà de la conformité, la comptabilité carbone est un outil de pilotage stratégique, permettant de réduire les coûts, limiter les risques et répondre aux attentes de vos clients et investisseurs.
  • Il existe 3 grandes méthodes de calcul :
    • Approche liée aux données fournisseurs
    • Approche par flux physiques
    • Approche liées aux dépenses
  • Un logiciel de comptabilité carbone permet de gagner du temps et de définir une véritable trajectoire de réduction des émissions.

Qu'est-ce que la comptabilité carbone et que mesure-t-elle ?

On appelle comptabilité carbone le fait d’attribuer un coût environnemental (exprimé en équivalent CO2), à l’activité d’une structure, d’une entreprise ou d’un individu. On parle aussi de comptabilité extra-financière.

Concrètement, il s’agit d’évaluer la quantité de gaz à effet de serre émise par une entité donnée, que ce soit directement (chauffage, machines, véhicules…) ou indirectement (électricité, transport des matières premières, traitement des déchets…).

A quoi sert la comptabilité carbone ?

Commençons par remettre les choses dans leur contexte. D’après une estimation du Citepa et un rapport du Haut Conseil pour le Climat, la baisse des émissions de gaz à effet de serre (GES) de la France devrait être d’environ - 0,8 à - 1,3 % seulement en 2025 par rapport à 2024. Or, ce rythme est largement en deçà des - 5 % qu’il faudrait obtenir chaque année pour respecter les engagements climatiques de l’Accord de Paris, déclinés dans la Stratégie nationale bas-carbone en vue d’atteindre la neutralité carbone en 2050.

Il va donc falloir drastiquement accélérer nos efforts. Mais difficile de réduire ce que l’on ne peut pas mesurer…

C’est là que la comptabilité carbone prend toute son importance. En offrant un moyen aux entreprises et aux établissements publics de quantifier leurs émissions de GES, elle permet de choisir les actions de réduction les plus pertinentes à mettre en place pour avoir un réel impact.

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Les grands principes de la comptabilité carbone

Avant d’entrer dans les détails des différentes méthodologies, il est d’abord important de saisir les grands principes qui régissent la comptabilité carbone. On peut citer : 

  • La pertinence du périmètre étudié : les données choisies doivent bien représenter la réalité de l’activité et prendre en compte les postes d’émission les plus conséquents ;
  • La transparence et la traçabilité : la méthodologie et les hypothèses doivent être clairement exposées, ainsi que l’origine des données utilisées ;
  • La comparabilité : les résultats doivent être facilement comparables d’une année sur l’autre, pour pouvoir étudier l’évolution des émissions dans le temps ;
  • L’intégration dans la stratégie globale de l’entreprise : la comptabilité carbone doit devenir un véritable outil de pilotage pour aider à la prise de décisions stratégiques pour l’entreprise ;
  • La fiabilité : les données utilisées doivent être précises et éviter les doublons / oublis, afin de réduire au maximum les incertitudes.

Quelle est la différence entre comptabilité carbone et bilan carbone ?

C’est en effet une question importante, car ces deux notions sont bien distinctes.

D’un côté, la comptabilité carbone désigne la démarche qui consiste à mesurer, suivre et analyser l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre d’une organisation. C’est un concept global, qui englobe différentes pratiques et méthodologies permettant de mesurer et d’optimiser ces émissions sur le long terme.

Le bilan carbone, quant à lui, est une photo à un instant T des émissions d’une organisation (ou d’un produit, projet, territoire), sur une durée donnée. Il se réalise en appliquant une méthodologie normalisée (Bilan Carbone®, GHG Protocol, BEGES ISO 14064, etc.). 

💡 Bon à savoir : la plateforme WeCount est compatible avec les principales méthodologies de comptabilité carbone (Bilan Carbone®, GHG Protocol, ISO 14064). Elle facilite la collecte et l’analyse des données, automatise le reporting et vous aide à piloter vos émissions :

✅ Conformité avec les standards actuels
: votre bilan suit les standards internationaux et répond aux exigences réglementaires (BEGES réglementaire, CSRD), ainsi qu’aux démarches volontaires (VSME, SBTi, CDP)
Ergonomie : facile à prendre en main pour des non-experts
Plan d’action clair & pilotable : une vision claire de vos émissions pour orienter vos décisions et réduire efficacement votre empreinte carbone

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Est-ce obligatoire de tenir une comptabilité carbone en France ?

Oui et non, tout dépend de votre situation.

Il existe aujourd’hui en France deux réglementations imposant à certains acteurs de tenir une comptabilité carbone : 

  • Le Bilan réglementaire BEGES : il impose un bilan carbone obligatoire tous les 4 ans pour les entreprises et tous les 3 ans pour les structures publiques concernées, à savoir :
    • les sociétés privées de plus de 500 salariés (250 en Outre-mer) ;
    • les personnes morales de droit public de plus de 250 agents ;
    • les collectivités de plus de 50 000 habitants.
  • La CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) : une directive européenne qui impose à certaines entreprises de mettre à jour leur comptabilité carbone tous les ans, sous la forme d’un reporting extra-financier.

💡 Bon à savoir : pour les entreprises qui ne sont pas encore soumises aux obligations en matière de comptabilité carbone, il existe aussi des démarches volontaires, comme la VSME. Cette norme européenne propose un cadre commun de reporting RSE, pour les PME et micro-entreprises qui souhaitent communiquer sur leur impact environnemental, social et de gouvernance.

Quel intérêt de tenir une comptabilité carbone pour une entreprise ?

Aujourd’hui, la comptabilité carbone a le vent en poupe au-delà de l’obligation réglementaire. Les entreprises françaises y voient un outil puissant pour mettre en place une vraie stratégie RSE (et pas seulement du greenwashing).

En plus d’engendrer des économies financières (en vous permettant de réduire vos consommations d’énergie notamment), il faut savoir que la comptabilité carbone est un précieux outil d'aide à la décision.

Correctement utilisée, elle offre une visibilité chiffrée sur vos émissions, en mettant en lumière les postes les plus exposés (énergie, matières premières, transport…). Cette analyse permet d’anticiper l’évolution des coûts et d’intégrer la résilience climatique dans votre stratégie, afin de protéger durablement votre activité.

Sans oublier les exigences croissantes des clients et investisseurs en matière de durabilité, auxquelles il vous faudra répondre avec des données de plus en plus précises ! Dans son témoignage, la responsable RSE de Hardis Group explique qu’avant de s’être lancée dans une démarche de comptabilité carbone, elle devait répondre à 6 questionnaires clients par semaine sur ses engagements RSE !

Si la comptabilité carbone est un outil essentiel de transition, sa mise en œuvre n’est pas sans défis !

La première difficulté réside dans la collecte des données, souvent dispersées entre plusieurs services, fournisseurs ou partenaires, et dont la qualité peut varier.

Vient ensuite la complexité méthodologique. Pas évident de savoir comment choisir le bon périmètre d’analyse ou comment prendre en compte les émissions indirectes (notamment le scope 3). Cela demande une expertise spécifique, apportée généralement par un accompagnement extérieur.

Certaines entreprises peuvent aussi rencontrer des freins organisationnels, comme le manque de ressources internes, de temps, ou de sensibilisation des équipes et des acteurs de la chaîne de valeur.

Ces obstacles expliquent pourquoi de plus en plus d’organisations font appel à des entreprises spécialisées en comptabilité carbone, surtout lorsqu’il s’agit de réaliser leur tout premier bilan carbone ou de fiabiliser les suivants.

C’est à ce moment-là que l’accompagnement est le plus bénéfique car il y a tout à mettre en place : définition du périmètre d’étude, cartographie des flux, choix des méthodes de calcul et des facteurs d’émission… C’est donc généralement à ce moment-là que les entreprises font appel à nous et à notre Programme Bilan Carbone : un accompagnement collectif de 4 mois, entre entreprises qui partagent les mêmes enjeux et la même volonté d’avancer vers un futur souhaitable 😊

Besoin d’aide pour votre bilan carbone ? Prenez rendez-vous avec un de nos experts !

Quelles sont les différentes méthodes de comptabilité carbone et comment classent-elles les émissions ?

Lorsqu’on souhaite comptabiliser ses émissions de GES, l’une des étapes clés consiste à choisir la méthode de calcul que l’on va adopter. 

Il existe trois méthodes principales : 

  • L’approche liée aux données fournisseurs ;
  • L’approche par flux physiques (ou données d’activité) ;
  • L’approche liée aux dépenses (ou monétaire).

Le choix de la méthode (ou des méthodes) se fait principalement en fonction des données à votre disposition. Explications.

L’approche liée aux données fournisseurs

Cette méthode se base sur un inventaire exhaustif des émissions de gaz à effet de serre émises par les fournisseurs, dans le cadre des produits et services vendus à l’entreprise.

Concrètement, les émissions sont calculées en fonction du nombre d'unités physiques consommées ou utilisées par l’entreprise (une quantité d'électricité en kWh, un volume d’essence consommée en litres, un nombre de kilomètres parcourus par les produits…). A chaque activité est attribué un facteur d'émission, qui permet d’obtenir une quantité d’émissions en équivalent CO2.

Dans l’approche liée aux données fournisseurs, ce facteur d’émission est obtenu via une Analyse du Cycle de Vie (ACV) menée par le fournisseur sur ses produits.

C’est la méthode la plus fiable car elle se base sur des données réelles. Malheureusement, c’est aussi celle qui demande le plus de temps et de ressources, car elle implique une mobilisation conséquente des équipes et une collaboration étroite avec les fournisseurs (pas toujours disposés à réaliser cette démarche).

Cette approche est recommandée lorsque la chaîne de valeur contient peu d’acteurs, ce qui facilite grandement la collecte des données.

Les plus : elle a l’avantage d’être précise et fiable, tout en incitant les fournisseurs à s’engager eux-mêmes dans une démarche de comptabilité carbone.

Les moins : c’est la méthode la plus chronophage et complexe en termes de collecte de données.

📝 Exemple : calcul des émissions de GES associées aux ordinateurs utilisés par l’entreprise. L’entreprise demande directement à son fournisseur d’ordinateurs les émissions de GES associées à la fabrication et au transport de chaque appareil. Le fournisseur fournit une fiche d’empreinte carbone (par ex. 300 kgCO₂e par ordinateur). Résultat : l’entreprise additionne les données réelles pour obtenir l’impact total (ex : 45 000 kgCO2e pour 150 ordinateurs achetés).

L’approche par flux physiques

Ici, on fonctionne de la même manière que pour l’approche liée aux données fournisseurs, sauf que les facteurs d’émission proviennent de bases de données génériques, et non d’une analyse approfondie du fournisseur. On obtient donc un résultat approximé, basé sur une moyenne nationale.

En France, la Base Empreinte® de l’ADEME est la base de données officielle de facteurs d’émission à prendre en compte pour sa comptabilité carbone.

C’est l’approche la plus largement utilisée, car il est souvent difficile d’obtenir des données fournisseurs précises (issues d’analyses du cycle de vie) pour les produits ou services achetés.

Les plus : Elle a l’avantage de faire un lien direct entre les activités de l’entreprise et ses émissions, permettant ainsi d’identifier les postes à fort impact.

Les moins : Elle est toutefois moins précise que l’approche liée aux données fournisseurs, car basée sur des facteurs d’émissions moyens.

📝 Exemple : calcul des émissions de GES associées à la consommation d’électricité. Une usine consomme 1 000 kWh d’électricité par an. Elle applique le facteur d’émission de l’électricité en France : environ 0,06 kgCO₂e/kWh. Résultat : par sa seule consommation d’électricité, l’usine émet donc environ 60 kgCO₂e par an.

L’approche liée aux dépenses

Cette dernière méthode se base sur la valeur monétaire des produits et services achetés par l’entreprise (montants dépensés pour l’achat de matériel informatique ou de matières premières, achat de prestations intellectuelles…).

De la même manière que pour l’approche par flux physiques, la donnée est ensuite multipliée par un facteur d’émission (cette fois-ci monétaire), permettant ainsi d’obtenir la quantité d'émissions de GES produite pour chaque achat.

Cette approche étant la moins précise des trois, elle est adoptée lorsque les données relatives aux fournisseurs ou aux activités ne sont pas accessibles. On se sert alors des factures et sommes engagées pour estimer une quantité hypothétique d'émissions.

Cette approche doit être utilisée en dernier recours, lorsque les deux premières sont trop complexes à mettre en œuvre. L’idée est ensuite de mettre en place des actions pour améliorer la collecte des données d’année en année.

Les plus : Elle permet de réaliser des estimations lorsque l’acquisition de données s’avère trop complexe, en particulier pour les émissions du scope 3.

Les moins : Peu précise, elle utilise des facteurs d’émissions très génériques, et pas toujours adaptés aux contextes spécifiques des entreprises, ni aux réalités du marché.

📝 Exemple : calcul des émissions de GES associées à l’achat de prestations externes. Une entreprise de conseil dépense 15 000 € en prestations externes. Elle applique un facteur d’émission monétaire de 0,2 kgCO₂e/€. Résultat : cette entreprise estime à environ 3 tCO₂e par an ses émissions liées aux prestations externes.

Besoin d’un coup de main pour choisir la bonne méthode ? Contactez-nous pour en discuter.

Par où commencer pour établir une comptabilité carbone dans son entreprise ?

Vous avez compris comment fonctionne la comptabilité carbone ? Bravo, c’est un bon début ! Il s’agit maintenant de passer à l’action.

Pour bien démarrer, nous vous conseillons de suivre les étapes suivantes :

  1. Définir un chef de projet et les ressources internes à allouer (à préciser en fonction des types de données à récolter)
  2. Répondre à la question de l’objectif : dans quel cadre s’inscrit cette démarche ? S'agit-il de répondre à une obligation réglementaire (BEGES) ? Ou bien est-ce une démarche volontaire (SBTi, VSME...) ?
  3. Définir le périmètre d’étude (entreprise avec des entités autonomes, mono-site ou multi-sites, différents niveaux de hiérarchies, sélection des activités à mesurer…)
  4. Choisir la méthodologie à suivre en fonction de l’objectif (GHG, Bilan Carbone...)
  5. Décider de la manière dont sera menée l’étude : le sujet sera-t-il géré entièrement en interne ou bien y a-t-il besoin d'un accompagnement extérieur ?
  6. Réaliser l’inventaire des données disponibles
  7. Choisir l’outil de comptabilité carbone que vous allez utiliser (on en parle ici)
  8. Choisir les méthodes de calculs et les facteurs d’émissions à appliquer
  9. Explorer les financements et subventions à votre disposition (ex: Diag Décarbon’Action, ACT Pas à pas…)
  10. Identifier les formations nécessaires (bases de la comptabilité carbone, sensibilisation des équipes et fournisseurs…)

A quoi sert un logiciel de comptabilité carbone ?

Extrait du module analyse de la plateforme comptabilité carbone WeCount

Avant d’aller plus loin, il est important de s’attarder sur une étape en particulier : “7. choisir un outil de comptabilité carbone”. C’est pour nous une étape essentielle du processus car elle peut vous faciliter la vie, comme vous coûter cher si elle n’est pas réalisée correctement.

Il faut savoir qu’il existe aujourd'hui une multitude de plateformes de comptabilité carbone sur le marché. Leur objectif : structurer la collecte des données, automatiser les calculs d’émissions et simplifier le reporting de durabilité.

Là où un suivi manuel via Excel peut vite devenir complexe et chronophage, le logiciel centralise les informations et génère des tableaux de bord clairs pour piloter votre trajectoire de réduction des émissions.

Mais attention, toutes les plateformes de comptabilité carbone ne se valent pas ! Ainsi, pour faire le bon choix, nous vous conseillons de sélectionner un logiciel qui intègre à minima les 7 modules suivants : 

  • Cartographie des activités et processus de l’entreprise ;
  • Collecte de données via saisie manuelle ou import (CSV, API) ;
  • Calcul et analyse des résultats ;
  • Projection d'émissions futures ;
  • Préconisation d’actions à mettre en place pour réduire les émissions ;
  • Mise à jour régulière du bilan carbone ;
  • Outil de reporting.

Comment WeCount peut vous aider

Vous l’aurez compris, la comptabilité carbone est un outil formidable mais relativement complexe à mettre en place. La plupart des entreprises font appel à un cabinet spécialisé pour réaliser leur premier bilan carbone.

Mais attention, car cela peut être à double tranchant. Déléguer l'entièreté de la démarche vous rend dépendant d’une aide extérieure : chaque année, vous devrez à nouveau passer par un prestataire spécialisé pour réaliser votre bilan carbone.

Chez WeCount, notre objectif n’est pas de vous prendre la main, mais au contraire de vous rendre autonome. Notre programme collectif bilan carbone a été conçu spécialement pour vous accompagner et vous donner les moyens de réaliser vos prochains bilans carbone en toute autonomie !

Pendant 4 mois, vous alternez entre ateliers collectifs, accompagnements individuels et temps de formation, pour obtenir in fine

  • Un Bilan Carbone robuste prenant en compte les spécificités de votre secteur d’activité ;
  • Un plan d’action concret pour réduire vos émissions de gaz à effet de serre et réussir votre transition bas-carbone ; 
  • Une équipe formée et en capacité de pérenniser votre démarche sur le long-terme !

En savoir plus sur le programme

Sources

https://www.ecologie.gouv.fr/presse/ralentissement-baisse-emissions-gaz-effet-serre-attendu-2025-agnes-pannier-runacher-appelle

Article
Tout savoir sur la comptabilité carbone : un incontournable de la transition écologique

Comprendre la comptabilité carbone en quelques minutes : définition, obligations et outils pour piloter vos émissions et réussir votre stratégie bas carbone.

Auguste BASSET
Temps de lecture
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15/10/25

La formation est un outil indispensable pour pérenniser la démarche bilan carbone d’une entreprise mais entre les méthodologies françaises ou internationales et les réglementations nationales ou européennes, on peut rapidement s’y perdre.

Quels types de formations existent ? Quelle est celle faite pour vous ? À quelle méthodologie vous former ? À qui s’adressent ces formations ? Comment les financer ? On vous présente les différentes options qui s’offrent à vous.

Qu'est-ce qu'un bilan carbone ?

Le bilan carbone est un ensemble de méthodes de mesure des émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par une activité, une organisation ou un produit. Il prend en compte les émissions directes et indirectes liées à la consommation d’énergie, aux transports, ou encore aux matières premières.

Cet outil permet d'identifier les principales sources d'émissions, pour mieux les réduire et limiter l'empreinte environnementale. Réalisé régulièrement, il constitue une étape clé dans une démarche de transition écologique.

Qui peut faire une formation au bilan carbone ? 

Toute organisation peut réaliser son bilan carbone. Pour cela, le bilan carbone doit être fait par un expert formé aux méthodologies de comptabilité carbone officielles et reconnues par la réglementation.

Il peut s'agir par exemple d'un collaborateur en interne qui aura suivi une formation ou d'un consultant carbone externe à l'entreprise.

Quelles sont les missions d'un consultant expert en bilan carbone ?

Le consultant expert en bilan carbone joue un rôle clé dans l'accompagnement des entreprises et des organisations vers une transition écologique durable. 

C’est grâce à son expertise qu'il identifie les sources d'émissions de gaz à effet de serre, propose des solutions concrètes pour les réduire et assure le suivi de l’ensemble des résultats. Voici ses principales missions :

  • évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) : il contribue à la réalisation de bilans carbone précis grâce à la collecte et à l’analyse des données énergétiques et environnementales ;

  • identifier les sources d'émissions : il détermine les postes les plus émetteurs pour prioriser les actions de réduction ;

  • proposer des stratégies de réduction : il élabore des plans d'action concrets et adaptés pour diminuer l'empreinte carbone et les performances énergétiques ;

  • accompagner la transition écologique : il conseille et sensibilise les équipes internes aux bonnes pratiques environnementales ;

  • suivre et mesurer les progrès : il met en place des indicateurs de suivi et encourage la mise en place d’une évaluation régulière des résultats ;

  • assurer la conformité réglementaire : il aide les entreprises à respecter les normes environnementales et les obligations légales en matière de bilan GES ;

  • former et sensibiliser : il organise des ateliers et sessions de formation pour ancrer une culture bas carbone au sein des organisations.

Pourquoi se former au bilan carbone ?

Réaliser un bilan carbone nécessite des compétences spécifiques comme la comptabilité carbone, des connaissances environnementales et réglementaires.

Les risques à éviter en formation

Sans une formation solide, le résultat de votre bilan carbone risque de manquer de précision. Un bilan mal fait peut non seulement être inutile, mais également devenir pénalisant en cas d'audit. Par manque de rigueur dans la collecte des données ou l'analyse, vous pourriez vous retrouver avec un rapport incomplet ou même incorrect, mettant en péril toute votre démarche.

Les bénéfices clés d’une formation

Réaliser un bilan carbone permet dans un premier temps de mieux comprendre les enjeux climat et in fine d’améliorer votre stratégie RSE. Vous êtes capable de quantifier et analyser ses émissions de gaz à effet de serre pour mettre en place une stratégie adaptée pour réduire ses plus gros postes d’émissions. Vous êtes aussi capable d’anticiper les risques législatifs ou climatiques, ou encore les risques de marché.

Enfin, au-delà de ses bénéfices internes, une formation au bilan carbone vous permet aussi de répondre aux nouvelles exigences réglementaires. L’arrivée de la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) en est un parfait exemple.

Cette directive européenne hisse le bilan carbone au rang d’outil indispensable pour toutes les entreprises concernées, car elle les oblige à publier des rapports de durabilité détaillés. Le bilan carbone devient alors l’outil central pour collecter, mesurer et rapporter les données environnementales exigées par la directive, et ainsi se conformer à la loi.

Méthode Bilan Carbone®, GHG protocol, BEGES-R, normes ISO… Comment choisir ?

Il est souvent difficile de s'y retrouver entre les différentes méthodes d'évaluation de l'empreinte carbone. Comment choisir entre la Méthode Bilan Carbone®, le GHG Protocol, la méthode réglementaire française (BEGES-R) et les normes ISO 14064-1 & 14069 ? Bien qu'elles partagent des principes communs, leurs approches et leurs objectifs sont distincts, et le choix dépendra de vos besoins spécifiques.

Critères Méthode Bilan Carbone® GHG Protocol Méthode réglementaire française (BEGES-R) ISO 14064-1 & 14069
Origine et reconnaissance France – portée par l’ABC, reconnue nationalement International – standard le plus diffusé pour le reporting GES à l’échelle mondiale ; recommandé pour les organisations multinationales Cadre officiel et obligatoire en France pour les organisations concernées ; reconnu par les autorités françaises International – normes ISO, reconnues dans les systèmes de management et de certification
Objectif et périmètre Adapter la comptabilité carbone au contexte et aux spécificités des organisations françaises ; inclut scopes 1, 2 et 3 Structurer le reporting des émissions (scopes 1, 2, 3) de manière comparable et cohérente pour les entreprises et groupes Répondre aux obligations de déclaration des émissions (principalement scopes 1 et 2, extension partielle au 3 selon cas) Fournir un cadre standardisé et certifiable pour quantifier, surveiller et rapporter les émissions GES (scopes 1, 2, 3)
Conformité réglementaire Permet de répondre aux obligations françaises (BEGES) si utilisé en cohérence avec les exigences réglementaires Référence pour de nombreuses réglementations et cadres volontaires (CSRD, SBTi) mais nécessite alignement local Cadre officiel et obligatoire en France pour les entités concernées (périmètre fixé par la loi) Méthode reconnue dans le cadre d’audits, certifications et vérifications ; utile pour démontrer la conformité
Spécificités prises en compte Réglementation et spécificités françaises Large applicabilité multi-secteurs, approche générale Obligations légales françaises, applicables à certaines catégories d’organisations Approche normative, compatible avec toutes les tailles d’organisations
Structure et approche Guides, facteurs d’émission et retours d’expérience adaptés au contexte FR ; forte pédagogie Cadre méthodologique très structuré pour le reporting et la comparabilité entre organisations Fixe un cadre minimal légal, sans détailler la mise en œuvre opérationnelle au-delà des obligations Norme très structurée, axée sur la vérification et la traçabilité des données
Utilité Outil opérationnel pour piloter une démarche climat en France (diagnostic + plan d’action) Base commune de reporting, utile pour consolider des périmètres internationaux Assure la conformité réglementaire en France Apporte une reconnaissance internationale et crédible dans les démarches auditables
Interopérabilité Compatible avec GHG Protocol, BEGES-R et normes ISO ; ponts faciles pour reporting Très interopérable avec d’autres cadres (SBTi, ISO, CSRD), nécessite parfois des compléments pays Compatible avec plusieurs méthodes (Bilan Carbone®, GHG Protocol) pour aller au-delà du minimum légal Utilisable en parallèle de toutes les méthodes (cadre de vérification / certification)
Recommandé pour Organisations opérant en France souhaitant une démarche complète (diagnostic, plan, mobilisation) Groupes internationaux et entreprises multi-pays souhaitant un référentiel commun de reporting Entreprises et collectivités soumises à l’obligation BEGES en France Organisations recherchant une certification, ou exposées à des audits et exigences tierces

Le choix de la méthodologie dépend entièrement de votre stratégie, de vos objectifs et de votre implantation locale, nationale ou internationale. 

💡Bon à savoir : Notre accompagnement et notre plateforme vous permettent de produire un reporting compatible avec toutes les méthodes. En seulement 4 mois, nos consultants et experts vous aident à réaliser votre bilan carbone, établir un plan de réduction aligné avec les objectifs de l'Accord de Paris, internaliser et acquérir les compétences nécessaires pour piloter vous-même le plan de transition de votre entreprise. Le tout, en collectif sectoriel : une dizaine d’acteurs avancent ensemble, partagent leurs défis et s’inspirent mutuellement pour accélérer le passage à l’action. Découvrir le programme Bilan Carbone dès aujourd'hui.

La formation à la Méthode Bilan Carbone® par l’ABC et l’IFC

L’Association pour la transition Bas Carbone est pionnière de la méthodologie Bilan Carbone® en France. Elle a été créée en 2011 par l’ADEME et l’APCC. Elle fédère, forme et sensibilise organisations et citoyens aux enjeux environnementaux en mettant à disposition un ensemble de ressources pour décarboner nos activités.

Le format de reporting Bilan Carbone® de l’ABC est aujourd’hui la référence pour les entreprises françaises qui souhaitent communiquer à une échelle nationale. En outre, certaines formations de mise à niveau sont même obligatoires pour les personnes déjà formées aux versions précédentes.

L’ABC propose deux niveaux de formation avec l’Institut de Formation Carbone : l’initiation et la maîtrise de la méthode. 

L’initiation pour pouvoir réaliser le Bilan Carbone® de sa structure

L’initiation à la méthode Bilan Carbone® offre une vision synthétique des enjeux climatiques. C’est une formation découverte de la méthodologie qui permet de réaliser un premier bilan carbone en interne en fournissant les bases de compréhension de la méthode et des outils.

  • Durée : 7 h

  • Prix : 1 150 € HT

  • Déroulé : présentiel ou distanciel

☝️ L’avis de WeCount : S’il s’agit d’une bonne première approche pédagogique pour s'approprier le sujet, cette formation aux enjeux climat et énergie ne permet pas d'acquérir une autonomie suffisante pour analyser un bilan carbone.

Le module de niveau 2, pour approfondir sa connaissance de la méthode

Le niveau 2 de la formation à la méthode Bilan Carbone® complète les connaissances de l’initiation en approfondissant les différentes étapes de réalisation d’un bilan carbone et la maîtrise des outils.

  • Durée : 15 h ou 18 h

  • Prix : 1 250 € HT

  • Déroulé : 15 h en présentiel ou 18 h en distanciel.

  • Pour : formation complète à la méthode Bilan Carbone®, premières pistes d’actions.

  • Contre : il faut nécessairement avoir passé le niveau 1 de la formation qui est assez théorique, le module sur le plan d’action est bref.

Durant l’année qui suit la formation, vous aurez accès à une licence d’utilisation de l’outil Bilan Carbone de l’ABC (format Excel) : de quoi réaliser le bilan carbone de votre entreprise. Et si vous avez suivi la deuxième formation, vous aurez accès à une licence d’exploitation vous permettant de réaliser un Bilan Carbone pour des clients.

💡 Bon à savoir : L’institut de Formation Carbone est certifié Qualiopi, une prise en charge de la formation au sein de votre entreprise est possible !

La formation au GHG Protocol

Le GHG Protocol est la référence internationale du bilan carbone et reporting carbone. C’est la méthode utilisée par tous les grands groupes internationaux et entreprises qui souhaitent communiquer les BEGES à l'international. Le GHG Protocol propose plusieurs formations en anglais, payantes ou gratuites.‍

Les formations bilan carbone en ligne et gratuites

Le GHG Protocol propose deux modules gratuits de formation au bilan carbone. 

  • Le Corporate Standard Training Webinar qui donne le socle de connaissances nécessaires pour comprendre les concepts clés du GHG Protocol, pour quantifier et déclarer les émissions de gaz à effet de serre conformément aux exigences du Corporate Standard. Un webinaire détaille aussi les exigences de vérification du Corporate Standard et sa mise en œuvre au sein d’une organisation. Ce module se compose de 3 webinaires pour un total de 8 h 30 de formation.

  • Le webinaire Scope 2 Guidance Training Webinar. La formation se concentre sur les émissions indirectes liées à l’énergie, le scope 2 du GHG Protocol. Le webinaire couvre les fondamentaux du scope 2 : les facteurs d'émission, les méthodes de calcul, les exigences de vérification et de conformité, ainsi que des études de cas pratiques. Il approfondit les connaissances de la première série de webinaires et dure près de 4 h.

☝️ L’avis de WeCount : La formation proposée présente un vrai atout, elle est dispensée gratuitement par des experts du GHG Protocol. Cependant, elle se concentre en partie sur le Scope 1 et 2, ce qui peut limiter la portée pour ceux qui visent une compréhension plus exhaustive des émissions. De plus, le format en webinaires pré-enregistrés ne permet pas d'interagir directement avec les formateurs pour poser des questions, ce qui peut freiner l'approfondissement et la clarification de certains points.

Pour suivre ces deux formations, il vous suffit de vous rendre sur la page du GHG Protocol.

La certification payante, pour aller plus loin

Le GHG Protocol propose également des formations payantes dont un module Corporate Value Chain (Scope 3) Standard E-Learning. Il couvre exclusivement le scope 3 du bilan carbone, c’est-à-dire les émissions de gaz à effet de serre indirectes. Elles se produisent en amont et en aval de la chaîne de valeur d'une entreprise. La formation se réalise totalement en ligne et dure entre 8 et 20 h selon chacun pour un montant de $325.

  • Durée : 8 à 20 h

  • Prix : $325

  • Déroulé : en distanciel.

Le module Product Life Cycle Standard Online Course se concentre sur l’Analyse de Cycle de Vie (ACV). L’approche de l’ACV est complémentaire du bilan carbone car elle prend en compte l’impact sur l’ensemble du cycle de vie du produit tandis que le bilan carbone se concentre sur les émissions carbones. Elle dure environ 12 h et coûte $325.

  • Durée : 12 h

  • Prix : $325

  • Déroulé : en distanciel.

  • Pour : la formation est dispensée par des experts du GHG Protocol, le prix est bas.

  • Contre : les formations sont exclusivement en ligne sans accompagnement personnalisé et uniquement en anglais.

Les formations gratuites ou finançables

Les formations ABC ou GHG Protocole sont accessibles aux entreprises et aux particuliers. Mais en tant que particulier, nous n’avons pas toujours les moyens de prendre en charge les coûts de formation. Heureusement, d’autres options s’offrent à vous.

Formation gratuite : le MOOC Énergie & Climat de l’ABC

Ce MOOC est issu d’une collaboration avec Avenir Climatique. Il est aussi soutenu par l'ADEME depuis 2017. C’est un cours introductif complet qui vous donnera les bases en trois saisons de cinq épisodes.

  • La première saison se concentre sur la compréhension des enjeux énergie-climat et vous propose des actions individuelles et collectives.

  • La deuxième se penche sur le bilan carbone d'une activité, l'importance de la comptabilité carbone. Elle vous fournit un guide pour construire votre plan d'action de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

  • La dernière explore les freins qui bloquent la mise en mouvement vers la décarbonation de nos sociétés.

La formation est gratuite et adaptée à tout le monde. Chaque saison dure environ 1 h 30.

Formation avec son CPF par l'Institut de Formation Carbone

Il existe malheureusement encore trop peu d’options de formation au bilan carbone lorsqu’on est un particulier en reconversion, en évolution professionnelle sur ce marché d'avenir ou simplement intéressé. Cependant, des aides de financement existent pour le module d’initiation de l’Institut de Formation Carbone de l’ABC via la région ou France Travail sous certaines conditions.

Les subventions pour votre bilan carbone

Pour alléger le coût de votre démarche, des aides et subventions existent.

  • Diag Décarbon’Action : ce programme, financé par Bpifrance et l’ADEME, s'adresse aux entreprises de moins de 250 salariés. Il accompagne les PME dans la réalisation de leur bilan carbone (Scopes 1, 2 et 3), pendant 12 jours répartis sur 6 à 8 mois. Il prend en charge 40 % du coût de votre bilan carbone, ce qui réduit votre investissement tout en vous permettant de bénéficier d'un accompagnement expert pour identifier les leviers de réduction d’émissions et construire un plan d’action détaillé. C’est le dispositif central pour la subvention du bilan carbone des entreprises.

Nous vous invitons à consulter notre article dédié au Diag Décarbon'Action pour en connaître tous les détails et les conditions d'éligibilité.

Les subventions régionales

Au-delà de ce dispositif national, il est important de savoir que des subventions existent aussi à l’échelle des régions. Ces aides visent à soutenir les entreprises locales dans leur démarche de transition. Exemples :

  • En Auvergne Rhône-Alpes, la Métropole de Lyon a par exemple mis en place des appels à projets pour financer les bilans carbone collectifs des entreprises de moins de 250 salariés. La prise en charge était alors de 50 % du prix total du programme.

  • En région PACA, le dispositif CEDRE peut proposer une aide allant jusqu’à 3 000 € pour les PME.

  • La Bretagne soutient la transition bas-carbone de l’agriculture avec le dispositif AGRI Bas carbone.

Nous vous conseillons de vous rapprocher des services de votre région pour connaître les modalités et financements possibles. 

Pour compléter, découvrez notre article qui recense les principales subventions pour réaliser un bilan carbone ou former vos équipes à la transition climatique.

Si vous préférez en parler directement ou poursuivre la discussion, notre équipe peut vous accompagner dans le choix de la subvention la plus adaptée à votre situation et vous aider à constituer les dossiers de demande. Prenez rendez-vous avec nos experts.

Les formations pour les entreprises : combiner théorie et pratique

Les parcours de formation de l’ABC et du GHG Protocol sont denses et théoriques. C’est ensuite à vous d’appliquer vos connaissances en entreprise, de monter votre équipe bilan carbone, de choisir vos outils et de mettre en place votre première campagne de mesures d’émissions.

Pour capitaliser au mieux sur votre bilan carbone, votre équipe devra également monter en compétences sur d’autres sujets connexes :

  • la structuration d’une stratégie climat ;

  • les enjeux et risques climatiques ;

  • la conduite du changement dans une démarche de transition bas carbone.

‍Après avoir échangé avec des centaines d’entreprises, nous avons constaté que la mise en pratique du bilan carbone est un challenge pour celles et ceux qui se sont formés seuls. Ils sont confrontés à de nombreux obstacles comme l’identification du périmètre d’action, la collecte des données ou l’embarquement des collaborateurs et de la direction.

Un bon moyen d’économiser du temps, de gagner en efficacité et de pérenniser la démarche est de vous former tout en réalisant le bilan carbone de votre entreprise. C’est un des objectifs de nos programmes Bilan Carbone.

Zoom sur le programme Bilan Carbone de WeCount

Une approche collective et pédagogique

Chez WeCount, nous sommes convaincus que la transition bas carbone se réussit mieux ensemble. C’est pourquoi notre programme Bilan Carbone repose sur la force du collectif : chaque promotion réunit une dizaine d’organisations qui avancent côte à côte, partagent leurs défis et s’inspirent mutuellement.

Un parcours structuré sur 4 mois

Le programme Bilan Carbone® n’est pas une simple formation, mais un accompagnement complet qui combine :

  • la réalisation de votre premier bilan carbone sur notre plateforme dédiée ;

  • la définition d’un plan d’actions climat aligné sur l’Accord de Paris, guidée par un consultant expert de votre secteur ;

  • des sessions d’échanges entre pairs pour nourrir vos réflexions et renforcer la dynamique de passage à l’action.

Bien plus qu’un bilan : une montée en compétence

Notre objectif est double : vous permettre de réaliser votre bilan carbone et surtout, d’internaliser cette compétence pour pérenniser votre démarche. Vous devenez ainsi acteur·rice de votre transition, en comprenant vos données, leur collecte et leur suivi dans le temps.

Un collectif qui perdure

L’expérience ne s’arrête pas à la fin du programme. Par exemple, avec nos webinaires mensuels sectorisés ou  trimestriels « Les Pépites », les participants continuent de partager leurs retours d’expérience et de découvrir des solutions concrètes.

Une formation certifiée et finançable

Le programme Bilan Carbone® est certifié Qualiopi, ce qui le rend finançable par l’OPCO de votre entreprise.

Comparatif des formations bilan carbone

Pour vous aider à bien choisir la formation qui correspond à vos besoins, nous avons condensé les formations citées dans cet article dans un tableau de comparaison.

🌱🌱🌱 = étant la meilleure note

Que faire après votre projet de formation au bilan carbone ?

Réaliser son premier bilan carbone est une étape essentielle. Mais pour qu’il soit utile, il doit s’inscrire dans une trajectoire à long terme, avec un plan d’actions concret et une vision claire de la place de votre organisation dans un monde bas-carbone.

C’est précisément ce que propose la méthodologie ACT Pas-à-Pas, développée par l’ADEME et le CDP. Adoptée par plus de 1 000 organisations, elle permet de :

  • définir une trajectoire de réduction alignée sur l’Accord de Paris ;

  • construire un plan d’actions chiffré et priorisé ;

  • répondre aux exigences de reporting de la CSRD (ESRS E1) ;

  • sécuriser un engagement SBTi crédible.

Le programme ACT Pas-à-Pas s’étale sur 12 à 18 mois et bénéficie de financements de l’ADEME (jusqu’à 80 % selon votre profil). Il peut être suivi individuellement ou dans un format collectif, animé par WeCount aux côtés de fédérations et réseaux professionnels.

Chez WeCount, nous croyons que la transition se construit mieux ensemble. C’est pourquoi nous proposons un programme ACT Pas-à-Pas collectif sur 12 mois, combinant accompagnement par nos consultants, outils de pilotage carbone et dynamique d’entraide sectorielle.

Vous souhaitez prolonger votre démarche après la formation bilan carbone ? Contactez notre équipe pour en savoir plus sur le programme ACT Pas-à-Pas.

FAQ - Ce qu'il faut retenir avant une formation bilan carbone

Pourquoi est-il important de se former au bilan carbone ?

Se former permet d’acquérir les compétences nécessaires pour réaliser un bilan carbone précis et mettre en place une stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Aussi, cela apprend à le mettre à jour et à pérenniser la démarche.

Qui peut faire des bilans carbone ?

Les bilans carbone peuvent être réalisés par des collaborateurs formés ou par des consultants spécialisés comme Wecount.

Quel est le prix d'un bilan carbone ?

Un bilan carbone réalisé par un cabinet spécialisé a généralement un coût compris entre 10 000 € pour une PME, et plusieurs dizaines de milliers d’euros pour un grand groupe.

Comment devenir consultant expert en bilan carbone ?

Il est nécessaire de suivre une formation spécialisée, souvent proposée par l’ADEME ou des instituts comme l'Institut de Formation Carbone (IFC).

Existe-t-il des aides financières pour suivre une formation au bilan carbone ?

Oui, certaines formations peuvent bénéficier d'une aide financière pour tout ou partie, via le CPF, les OPCO ou des dispositifs régionaux. Le Diag Décarbon’action offre également des subventions accessibles pour les entreprises.

Article
Formation bilan carbone : tout savoir pour bien choisir

Vous souhaitez vous engager dans une démarche de transition bas-carbone ? Vous voulez former vous ou votre équipe aux enjeux de la décarbonation ? Vous êtes au bon endroit !

Auguste BASSET
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1/10/25
Clémence Goutel
Gauthier LAFFONT
Swan Couvin

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